Demeurer en Christ afin d’être sanctifié (3)

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La sanctification une chose à parfaire

Apocalypse 22,11 « Que celui qui est saint se sanctifie encore » Les Écritures parlent de la sanctification, comme une chose à achever.

2 Corinthiens 7 : 1  Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu.

Nous ne devons pas confondre le fait d’être justifiés, pardonnés, purifiés, nés de nouveau, oints, mis à part, etc. et celui d’être sanctifiés. Le fait d’être nés de nouveau, ne veut pas dire que nous ne sommes plus charnels, mais que nous avons reçu une vie nouvelle qui devra croître jusqu’à parvenir à la mesure de la stature parfaite de Christ.

Éphésiens 4:13  jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ,

Lorsque nous naissons de nouveau, un phénomène que nous ne connaissions pas va se produire en nous : deux natures qui s’opposent et s’affrontent. Il y a une guerre entre ce qui est né de la chair et ce qui est né de l’esprit et nous sommes exhortés à faire mourir par l’esprit les œuvres de la chair.

Romains 8 : 13  Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez,     C’est la nôtre combat de chaque jour.

Hébreux 12 : 1-4  Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, 2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie, et s’est assis à la droite du trône de Dieu.  

Nous sommes sauvés par la grâce de Dieu, lorsque que nous croyons en Jésus-Christ. Étant purifiés de nos péchés par son sang nous échappons désormais à toute condamnation. (Romains 8.1 ) Nous devons maintenant rechercher la sanctification en nous détournant du mal pour faire le bien. Nous sommes appelés à être saints, à nous sanctifier, à nous séparer du péché, car de par notre nature humaine, nous sommes constamment attirés par le mal que nous sommes appelés à surmonter. C’est une loi nouvelle à laquelle maintenant nous nous soumettons : la loi de l’Esprit de vie qui est en Jésus-Christ, qui nous délivre de la loi du péché et de la mort. (Rom 8.2)

Tite 2 : 11-14 Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée.

Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres.

Nous sommes entrés dans un processus spirituel : Il y a en nous par le Saint-Esprit, de nouvelles affections, de nouveaux désirs, une volonté nouvelle, pour plaire à Dieu et pratiquer ce qui est bien, en nous éloignant du mal. Nous ne pouvons atteindre l’objectif de la sanctification qu’avec l’aide du Saint-Esprit :

Faire mourir par l’Esprit, les œuvres de la chair, c’est aussi ce que nous enseigne Galates 5.16 :

Je dis donc : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas les désirs de la chair. 

Une autre version dit : laissez-vous conduire par l’Esprit… Et encore : laissez-vous remplir du Saint-Esprit. La sanctification est à la fois l’œuvre de Dieu et la nôtre, dans ce sens que nous sommes appelés à nous soumettre à l’Esprit de Dieu.

Notre effort sera désormais de demeurer attaché au divin cep, le Seigneur Jésus-Christ, afin que par l’Esprit qu’il nous communique, un fruit nouveau soit produit en nous et que la nature du péché soit détruite. Le succès de notre sanctification réside dans notre communion avec Dieu et avec Christ par le Saint-Esprit.

Pourquoi j’insiste sur ce sujet, la sanctification, car sans la sanctification personne ne verra le Seigneur. Nous trouvons plusieurs mises en garde dans la Bible  à ce sujet :

Hébreux 12:14 Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur.

Philippiens 02:12 Paul dit « Travailler à votre propre salut avec crainte et tremblement ».

Matthieu 22 :11-14 dans la parabole de Jésus sur le festin des noces du royaume, nous trouvons :

Le roi entra pour voir ceux qui étaient à table, et il aperçut là un homme qui n’avait pas revêtu un habit de noces. 12 Il lui dit : Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. 13 Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. 14 Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.

Ici cet homme sans habit de noce est un chrétien, mais il n’a pas revêtu Christ, ou il ne sait pas laisser transformer, sanctifier par l’Esprit du Seigneur et ou par Sa Parole

Nous pouvons rapprocher cela d’Apocalypse 3:5 Celui qui vaincra, sera vêtu de vêtements blancs, et je n’effacerai point son nom du livre de vie; et je confesserai son nom devant mon Père et devant ses anges.

La parabole des dix vierges Matthieu 25: 1-13 voir vivre son salut en étant vigilant , nous pouvons résumer cela selon Ecclésiaste 9:8 Qu’en tout temps tes vêtements soient blancs, et que l’huile ne manque pas sur ta tête. 

Pourquoi selon la Bible devons-nous marcher selon l’Esprit ?

La Bible dit :

« N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (Éphésiens 4 : 30) ;

« N’éteignez pas l’Esprit » (1Thessaloniciens 5 : 19) ;

« Pour vous, vous ne vivez pas selon la chair, mais selon l’esprit, si du moins l’Esprit de Dieu habite en vous. Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » (Romains 8: 9)

Si nous revenons à la parabole des dix vierges, nous pouvons dire que les cinq vierges qui ont été rejetées par l’époux avaient aussi quitté l’Égypte spirituelle ( le monde des ténèbres)et traversé la Mer Rouge mais elles n’ont pas vaincu « la traversée du désert (du monde)» car elles avaient abandonné la « colonne de nuée » qui représente la direction du Saint-Esprit.

Les chrétiens sont appelés à ne pas attrister le Saint-Esprit ni l’éteindre car c’est par Lui qu’ils ont été scellés pour le jour de la rédemption (Éphésiens 4 : 30) ; c’est lui qui les ressuscitera d’entre les morts pour aller à la rencontre de Christ dans les airs (1Thessaloniciens 4 : 16-17; 1Corinthiens 15 : 51-52).

Quand Dieu appelle l’homme à la conversion par la foi en Christ, c’est pour exécuter son dessein sur terre sous la conduite du Saint-Esprit.  Il est à noter qu’un chrétien passif par rapport à la direction du Saint-Esprit, ainsi qu’un chrétien actif mais hors de la direction du Saint-Esprit sont tous disqualifiables devant l’Éternel. En tant qu’accompagnateur lors de la « traversée du désert », le Seigneur a dit : « Je ne vous abandonnerai pas, je ne vous délaisserai pas » quitte au disciple d’assumer à son tour ses responsabilités par rapport au salut divin.

Ainsi, par cette « parabole des dix vierges », le chrétien est appelé à comprendre que le salut est bel et bien quelque chose qui doit se vivre par l’Esprit. La Bible dit que le Royaume des Cieux est une « promesse de la vie qui est en Jésus-Christ » (2Timothée 1 : 1), et cette promesse commence maintenant, si nous vivons par l’Esprit.

Le parcours chrétien n’est pas toujours facile car toute la vie du chrétien sur terre est appelée à être asservie au Saint-Esprit. Le chrétien n’est plus libre de toute action, il doit renoncer à sa vie et à ses projets pour suivre le dessein de Dieu il est appelé à vivre comme son instrument sur terre. Mais aussi, n’oublions pas Matthieu 11: 29-30 Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. 30 Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.

La vie chrétienne est une vie de sacrifices qui requiert un « prix à payer ». Le Seigneur Jésus-Christ a dit : « … celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera » (Matthieu 16 : 25).

Autrement dit : si tu veux retrouver ta vie, il faudrait la perdre d’abord ; on ne peut pas retrouver une vie nouvelle sans avoir perdu l’ancienne.                                            

Le peuple juif devait d’abord perdre son ancienne vie d’Égypte (Nombres 11 : 5-7) et commencer la nouvelle vie différente de la première, afin d’accéder à la terre promise où coulent le lait et le miel (Exode 3 : 8).  Ainsi, le chrétien est appelé à mourir par rapport à sa vie mondaine d’antan et commencer la nouvelle vie en Christ par Son Esprit si nous souhaitons participer aux noces de l’agneau.

Pour cela il doit persévérer jusqu’au bout sans éteindre sa flamme de vie éternelle en Christ. L’apôtre Paul dit : « Le juste jugement de Dieu réserve la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité » (Romains 2 : 7).

L’apôtre Paul dit (1Corinthiens 10 : 6) : « … Or, ces choses [les différents évènements, les faits et les personnages saillants de l’Exode juifs] sont arrivées pour nous servir d’exemples [pour nous enseigner par rapport au salut de Dieu en Jésus Christ]… »

Le livre de l’Exode nous montre le Plan directeur de Dieu pour le salut de l’homme, c’est une mine d’informations sur le salut divin, il nous apprend notamment qu’il y a trois dispensations divines par rapport au salut de l’homme :

La dispensation du Père

Elle va de l’appel divin d’Abraham d’Ur [pays des idolâtries] (Genèse 12 : 1) jusqu’à l’arrivée de sa descendance en Égypte [Joseph et sa famille]. Cette dispensation est caractérisée essentiellement par le choix souverain de Dieu : l’Éternel a choisi souverainement Israël comme son peuple pour exécuter son dessein souverain sur terre. Dieu a appelé Abraham pour renouer formellement sa relation avec l’homme au travers d’une alliance par le sang :

Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. ….. Vous connaissez la suite…sinon vous pouvez lire Genèse 22 : 1-13.

La dispensation du fils de Dieu

elle va de l’agneau pascal immolé en Égypte (Exode 12 à 14) qui symbolise « le sang de Jésus-Christ, l’agneau pascal de Dieu » jusqu’à la traversée de la Mer Rouge qui symbolise « le baptême chrétien » [L’apôtre Paul a dit : « … vos pères ont été baptisés en Moïse … dans la mer » (1Corinthiens 10 : 2)]. Pour être sauvé, il faudrait passer au travers du sang de l’agneau pascal et par le baptême en Jésus-Christ. C’est ainsi qu’après avoir déversé son sang pour sauver l’homme de la sanction divine, Jésus Christ a dit : « … Allez …, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé … » (Marc 16 : 15-16).

Par contre, et c’est important, il faudrait faire attention sur le plan spirituel, être sauvé par la foi en Jésus-Christ équivaut à être libéré de l’Égypte (le monde) et de son Pharaon (Satan) pour appartenir à Dieu et le servir, cela ne veut pas dire :  Quitter l’Égypte (ce monde de péchés) et entrer automatiquement dans le pays de Canaan (le Royaume des Cieux) promis ; entre les deux extrémités, il y a la traversée du désert qui symbolise « le voyage spirituel du chrétien» vers « la terre promise céleste ».

Pierre dit : « nous sommes voyageurs sur terre, nous allons à notre patrie céleste » (1Pierre 2 : 11). Aussi , accepter Jésus-Christ comme Seigneur et Sauveur, c’est juste le début du voyage spirituel du chrétien au cours duquel nous devons vaincre les « obstacles de la traversée du désert » afin d’entrer effectivement dans le Royaume des Cieux promis par le Seigneur. Quand un homme quitte l’Égypte spirituelle par la foi en Jésus-Christ, il appartient à Dieu, il n’est plus séparé d’avec l’Éternel, il a renoué sa relation spirituelle d’avec le Dieu vivant de la Bible, celle qu’il avait brisée par le péché adamique au Jardin d’Éden. Cet homme a dorénavant la vie de l’Éternel en lui par l’Esprit de Dieu qui habite dans son esprit mais il n’est pas encore entré dans la terre promise céleste où il vivra éternellement avec Dieu.

C’est pourquoi l’apôtre Paul a dit aux Corinthiens, bien qu’il ait cru en Jésus-Christ : « … je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres » (1Corinthiens 9 : 27). C’est pourquoi aussi Paul dit dans Philippiens 02:12 « Travailler à votre propre salut avec crainte et tremblement ».

La dispensation du Christ est caractérisée par la grâce de Dieu au travers du sacrifice de son fils Jésus-Christ et du baptême afin de libérer son peuple de la captivité du Pharaon et de l’Égypte spirituels [délivrance du diable et de ce monde de péchés ou des ténèbres]. Sans l’action salutaire du Seigneur Jésus Christ par son sang versé, il n’y aurait pas eu la délivrance de l’homme de l’emprise du Pharaon (Satan) et de l’Égypte spirituels, le monde des ténèbres

La dispensation du Saint-Esprit

Elle va de la Mer Rouge jusqu’à l’entrée dans la terre promise [Canaan] via la traversée du désert« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée [le Saint-Esprit], qu’ils ont tous été baptisés en Moïse [en Christ] dans la nuée [le Saint-Esprit] … » (1Corinthiens 10 : 2) ;

L’Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchassent jour et nuitLa colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit » (Exode 13 : 21-22) ;

Le Seigneur a dit : « Je vais auprès du Père, il vous enverra le Saint-Esprit. » (Jean.14 : 12-16), « … [Il] vous conduira dans toute la vérité » (Jean.16 : 13), « … je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne va au Père que par moi … » (Jean.14 : 6).

La traversée du désert n’est pas un moment ponctuel de souffrance dans la vie terrestre du chrétien, comme certaines personnes l’interprètent ; c’est toute la période de la vie du chrétien sur terre qui précède son entrée dans la terre promise céleste. C’est une période où la vie du chrétien ne doit plus ressembler à celle qu’il avait menée en « Égypte » avant de suivre le Seigneur, c’est une période où il doit vivre une nouvelle vie, une vie de sanctification [une vie d’un peuple mis à part par Dieu et pour Dieu], une vie conduite par l’Esprit saint et pas par les désirs de la chair comme en Égypte, une vie quotidienne où les désirs du Saint-Esprit doivent l’emporter sur les désirs de la chair et les plaisirs de ce monde des péchés.

Nous sommes appelés à lutter durant toute la vie sur terre contre tout ce qui empêche de mener une vie de sanctification et de servir Dieu selon sa volonté, au risque de se voir rejetés à la fin de notre parcours terrestre malgré notre foi en Jésus-Christ. Par rejeté, il faut comprendre qu’ils ne participeront pas aux noces de l’Agneau, qu’ils ne régneront pas avec le Seigneur dans l’âge à venir, le millénium, mais au lieu d’être ainsi récompensés, ils seront disciplinés… mais ils ne perdront pas leur salut et la vie éternelle.

Croire Jésus-Christ est une extrémité et l’accès à la terre promise céleste en est une autre. L’un est le départ et l’autre est l’arrivée du voyage chrétien ; l’espace entre les deux extrémités est la traversée du désert spirituel que nous sommes appelés à affronter d’un bout à l’autre. Notre salut, ou notre nouvelle naissance équivaut seulement à la délivrance de l’emprise du « Pharaon et de l’Égypte spirituels» [le diable et son monde de péchés] et à la restauration spirituelle de notre relation d’avec l’Éternel. Cette œuvre salutaire est bien sûr la condition primordiale pour le salut éternel de l’homme. Cette étape est quelque part comparable à l’obtention d’un visa d’entrée en France pour un citoyen étranger : obtenir le visa est primordial, mais ce qui est effectif, c’est parvenir à voyager et accéder en France.

Ce qui est déterminant pour le chrétien, c’est parvenir à voyager et accéder au Royaume des Cieux sans reproche par rapport aux conditions établies : les recommandations du Seigneur sont la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur (Hébreux 12 : 14).

Jésus-Christ a dit : « Mon ami, comment es-tu entré ici sans avoir un habit de noces ? Cet homme eut la bouche fermée. Alors le roi dit aux serviteurs : Liez-lui les pieds et les mains, et jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. (la discipline ou punition du Seigneur) Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus » (Matthieu 22 : 12-14).

A chacun de transformer son statut d’appelé en statut d’élu par sa persévérance. Le Seigneur a dit : « Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3 : 11). La bible dit : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10 : 31).

Et, pour terminer par une note positive, dans Philippiens 2:12-13, Paul dit : « Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. »

Faire de soi-même des efforts sur soi, va à l’encontre même de la définition de la sanctification, et met en doute la sainteté de Dieu. Dieu ne veut pas un monde meilleur, mais des cœurs ! En effet, Dieu n’est pas une morale, nos bonnes œuvres ne servent à rien si elles ne s’imbriquent pas dans la parole de Dieu. Dieu seul rend saint, car lui seul est saint. 

La sanctification est avant tout un choix de vie.

Même si c’est Dieu qui peut opérer ses changements en nous, il nous appartient de faire les bons choix dans notre quotidien. La sanctification, n’est pas le salut, elle ne sauve pas… cependant nous voyons que Dieu demande à ce que nous soyons sanctifiés, afin que la connexion entre Lui et nous puisse être optimale et aussi afin que nous soyons ses témoins, son expression dans ce monde de ténèbres.

Le salut, nous ouvre la porte d’accès vers Dieu, mais la sanctification nous rapproche de Lui jour après jour. 1 Corinthiens 1:30 C’est par Lui que vous êtes en Jésus Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption.

Effectivement, quoi de plus représentatif de la sainteté, que le Christ lui-même. Il est notre exemple à suivre, mais avant tout c’est par Lui que la sanctification est possible.

Lévitique 20: 7 Vous vous sanctifierez et vous serez saints, car je suis l`Éternel, votre Dieu.

D’après la volonté absolue de Dieu, il souhaite que tous les appelés, toute la maison d’Israël [Tous les enfants légitimes de Jacob : enfants de sang et enfants par adoption « les chrétiens»], ses « vases de miséricorde qu’il a d’avance préparés pour la gloire » (Romains 9 : 23), parviennent au salut éternel effectif en entrant dans le Royaume des Cieux. C’est à chaque appelé à demeurer dans la sanctification afin de vivre cela.

Lorsque je suis né de nouveau par l’Esprit de Dieu, je comprends que Jésus n’est pas venu seulement pour enseigner. Il est venu pour réaliser en moi l’idéal qu’il enseigne. La Rédemption implique que Jésus-Christ peut créer dans toute âme d’homme les mêmes dispositions qui réglaient sa propre vie, et c’est à des disciples ainsi disposés que s’adressent les préceptes donnés par Dieu.

L’enseignement du Sermon sur la Montagne produit le désespoir chez l’homme « naturel (psychique) », et c’est justement là le but que Jésus cherche à atteindre. Aussi longtemps que dans notre orgueil nous nous croyons capables de réaliser un tel idéal, Dieu nous laissera buter contre un obstacle sur lequel nous nous briserons. Alors nous comprendrons qu’il nous faut aller à Lui comme des mendiants, pour recevoir ses dons : « Heureux ceux qui mendient l’Esprit.« Matthieu 5:3

La première condition d’entrée dans le Royaume de Jésus-Christ est de reconnaître notre pauvreté, et notre incapacité absolue. Alors Jésus peut dire : « Béni sois-tu !  »

Le Nouveau Testament n’enseigne nulle part que Christ est mort pour que je puisse m’en tirer indemne. Ce qu’il enseigne, c’est que Jésus est mort pour tous mais il n’a pas vécu ma mort. Je dois m’identifier avec sa mort pour être libéré du péché et hériter de sa justice même. Le Christ n’est pas pour moi si je n’accepte pas que Christ soit formé en moi.

La sanctification ne consiste pas à recevoir de Jésus la capacité d’être saint, mais à recevoir de Lui Sa sainteté même : c’est lui-même qui se manifeste en moi. Ce n’est pas une imitation de Jésus. Toutes les perfections sont en Jésus-Christ, et le secret de la sanctification, c’est que toutes ses perfections sont à ma portée. Lentement mais sûrement, je commence à vivre une vie sainte et incomparablement sereine, « gardé par la puissance de Dieu, Son Esprit »

Si Jésus, le messie, entreprend de me régénérer, quels problèmes a-t-il alors à affronter ?

Une hérédité dont je ne suis pas responsable m’accable. Je ne suis pas saint, ni près de l’être. Si tout ce que Jésus le messie peut faire est de me dire que je dois être saint, son enseignement me jette dans le désespoir. Mais si Jésus le messie est un Régénérateur, s’il peut substituer à mon hérédité sa sainteté, alors je comprends mieux à quoi il veut aboutir, lorsqu’il me dit que je dois être saint.

Grâce à la Rédemption, Jésus le messie peut mettre en chacun de nous ses propres dispositions, et ses exigences supposent toujours qu’il donne ce qu’il ordonne. C’est pourquoi il est important d’avoir foi dans Sa Parole, foi=obéir et agir !

Alors je vous demande que nous reste-t-il à faire, si ce n’est de lui laisser toute la place, car Lui seul est saint et juste, et ce n’est qu’ainsi que le Seigneur nous reconnaîtra lors de sa seconde venue. N’oublions pas le Seigneur est dans les cieux et en nous, et si il est en nous il se reconnaîtra.

Que nous puissions dire comme l’apôtre Paul dans Philippiens 3:8

Et je considère même tout comme une perte à cause du bien suprême qu’est la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur. A cause de lui je me suis laissé dépouiller de tout et je considère tout cela comme des ordures afin de gagner Christ

 

 

 

 

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