Demeurer en Christ pour servir Dieu en esprit et vérité (2)

Appelé à être un témoin 

Le but vers lequel le croyant doit tendre, ce n’est pas le service de Dieu, c’est Dieu lui-même. Ce qui importe, ce n’est pas notre travail, c’est le travail que Dieu fait à travers nous. Appelé à être un témoin, voilà ce que devrait être notre but.

Ce qu’est en nous l’appel de Dieu

L’appel de Dieu n’est pas un appel à Le servir de telle ou telle manière particulière. Mais l’appel de Dieu en nous, c’est avant tout l’expression de ce qu’Il est. La manière dont je puis le servir, c’est l’expression de ce qu’il y a en moi. Cette vie nouvelle !

Quand Dieu jugea bon de révéler en moi son Fils, dit Paul, afin que je puisse l’annoncer…« , (Galates 1:16) c’est-à-dire en somme exprimer le fait de Sa présence en moi. Le service de Dieu n’est pas autre chose que l’amour et l’adoration assez abondants pour déborder et se répandre au dehors. À dire vrai, Dieu ne nous appelle pas expressément à le servir; c’est une chose qui vient de moi, et qui est l’effet naturel de ma vie transformée.  Servir Dieu est l’humble hommage d’un être à qui Dieu s’est révélé.        

Quand Il me communique quelque chose de Lui-même, cette énergie, qui est en moi comme en Lui, me permet d’agir avec Lui. Le Fils de Dieu s’étant révélé en moi, je le sers donc tout naturellement. Autrement dit, servir Dieu c’est redonner ce qu’il m’a donné, ou multiplier ce qu’il m’a donné. voir Vivre son salut en étant fidèle dans ce que le Seigneur m’a confié

Notre Dieu est un Dieu de bonté et il demande d’en refléter quelque chose. Soyons prêts à partager les biens que nous avons reçus, particulièrement les biens spirituels. Dieu accorde des dons aux siens pour le développement et l’encouragement de tous.

Nous ne sommes pas sauvés par nos propres œuvres mais nous avons été « créés dans le Christ Jésus pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées à l’avance, afin que nous marchions en elles » (Éphésiens 2.10). Ainsi, les œuvres ne sont pas la base de la foi et du salut ; elles en sont une preuve.

“En effet, nous ne pouvons prétendre en aucune façon être capables d’accomplir une telle œuvre par nous-mêmes. Ce que nous sommes capables de faire vient de Dieu (2 Corinthiens 3:5).

Pour illustrer cela prenons l’exemple de Moïse

La position prestigieuse de Moïse en Égypte pendant 40 ans a été suivie par 40 ans de solitude comme berger dans le désert. Mais les deux étaient cruciaux pour sa préparation à être la personne dont Dieu pourrait se servir pour guider Son peuple hors de l’Égypte et à travers le désert jusqu’aux frontières de la Terre Promise.

Moïse avait 40 ans quand il a tué l’égyptien. Il était dans la fleur de l’âge – ses années les meilleures et les plus productives étaient devant lui. Sûrement que ce temps devrait être idéal afin que Dieu se serve de Moïse pour libérer Son peuple de la souffrance et de l’esclavage. Mais Moïse avait d’abord à apprendre qu’il est nécessaire de s’approcher de Dieu avec humilité : “Enlève tes sandales car tu te trouves dans un endroit saint… ”  Moïse se couvrit le visage, parce qu’il avait peur de regarder Dieu (Exode 3:5-6).

Moïse ne pourrait jamais apprendre à s’approcher de Dieu en Égypte. Il était trop occupé, trop important, trop populaire. Il était en ligne pour devenir un Pharaon. Aller au-delà du désert  (Exode 3:1) était nécessaire pour qu’il apprenne l’humilité et la dépendance envers Dieu.

Chacun des véritables serviteurs de Dieu doit apprendre la signification d’audelà du désert (3:1). Aux yeux de l’homme naturel, cela peut sembler une perte de temps ridicule pour Moïse que de passer 40 ans à ne rien faire de plus que de s’occuper de quelques moutons dans le désert; mais il était loin des activités trépidantes d’Égypte (du monde) et seul avec Dieu, et le temps passé de cette façon n’est jamais perdu.

Seul l’homme spirituel peut comprendre la signification « d’enlève tes sandales car tu te trouves dans un endroit saint ». 

Quand nous perdons de vue le caractère sacré de notre service envers le Dieu Très Saint, le caractère grave de cette responsabilité, les conséquences éternelles résultant de passer à côté du but,  la futilité de nos capacités naturelles pour faire la volonté de Dieu, et la nécessité absolue d’attendre Dieu pour obtenir Sa direction, nous commençons à nous rendre compte jusqu’à quel point tout l’enseignement que nous trouvons dans ce monde sont inutiles sans la direction du Seigneur.

Car la sagesse à la manière de ce monde est une folie aux yeux de Dieu ( 1 Corinthiens 3:19). La clé pour être utile à Dieu est la méditation et la compréhension de Sa Parole – le seul moyen de faire vraiment confiance au Seigneur – non pas à nous-mêmes ou à quelqu’un d’autre.

Exode 4 :12  Et maintenant, va, et je serai avec ta bouche, et je t’enseignerai ce que tu diras. 

C’est l’Esprit de Dieu qui oint ce que nous disons non pas notre manière de le dire – qui fait la différence. 

Exode 3 : 10 « Maintenant viens, et je t’enverrai vers le Pharaon et tu feras sortir hors d’Égypte, mon peuple, les fils d’Israël »  Telle était la mission que l’Éternel avait décidé de confier à Moïse.

Mais celui-ci, après quarante ans de vie passée dans le désert, se sent bien incapable de paraître devant la cour d’Égypte, et invoque plusieurs raisons pour décliner l’honneur -bien périlleux à ses yeux- qui lui est fait. Finalement, il déclare qu’il a la « langue pesante ».

Le Seigneur ne nous confie pourtant pas une tâche sans nous donner les moyens de la mener à bien. Mais il veut que nous agissions par la foi, en comptant sur ses ressources. Et, Il nous accorde seulement Ses moyens lorsque nous nous sommes engagés dans cette tâche.

Quand nous réalisons notre peu d’intelligence face aux choses spirituelles, mettons alors en pratique l’exhortation:  (Jacques 1:5). « si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproche, et il lui sera donné »

La réponse ne nous arrivera pas d’une manière foudroyante ou spectaculaire, mais à chaque étape du service que nous accomplissons, nous recevons le secours nécessaire jusqu’à ce que, regardant en arrière, nous puissions dire: « L’Eternel nous a secourus jusqu’ici » (1 Samuel 7:.12).

Alors peut-être nous posons nous la question comme Moïse, « qui suis-je pour te servir »… ? (Exode 3:11) Et Moïse dit à Dieu: Qui suis-je, moi, pour que j’aille vers le Pharaon, et pour que je fasse sortir hors d’Égypte les fils d’Israël?

Alors je vous réponds : Je ne suis plus celui que j’étais 

J’étais mort spirituellement et maintenant, je vis : « … nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus à la vie avec Christ » (Éphésiens 2:5)

Ma vie est transformée : « Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées… » (2 Corinthiens 5.17)

Mais, je ne suis pas non plus celui que je voudrais être 

Comme Paul, j’ai encore du progrès à faire : « Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir  » (Philippiens 3.12)

Et, Je ne suis pas celui que je serai

Un avenir glorieux m’attend : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3:2)

Alors, qui suis-je ?

Malgré son passé de persécuteur, le grand apôtre Paul n’a donné aucun signe de crise d’identité ou de complexe d’infériorité lorsqu’il dit, avec une magnifique lucidité :

« … je suis le moindre des apôtres, je ne suis pas digne d’être appelé apôtre, parce que j’ai persécuté l’Église de Dieu. Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine ; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi. » (1 Corinthiens 15:9‑10)

 Qui suis-je ? Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis !

Un témoin tout simplement!

 

 Faisons le premier pas dans le service

Exode 4: 10-11  Moise dit à l’Éternel: Ah, Seigneur! je ne suis pas un homme éloquent, ni d’hier, ni d’avant-hier, ni depuis que tu parles à ton serviteur; car j’ai la bouche pesante et la langue pesante. Et l’Éternel lui dit: Qui est-ce qui a donné une bouche à l’homme? 

Je suis incapable de te servir; cette réaction de Moïse peut paraître humble, mais est-elle vraiment justifiée? Je n’aime pas lire, je ne suis pas un intellectuel, donc je néglige la lecture de la Bible; je n’ai pas de facilité pour aborder les gens, donc je ne parle pas du Seigneur à mon voisin; je ne sais pas rédiger correctement, donc je laisse tomber… etc.

Et là, je ne peux m’empêcher de rappeler  la parabole dans laquelle le maître distribue des talents à ses esclaves « à chacun selon sa propre capacité » (Matthieu 25:15-30) en disant: « je ne suis pas capable, donc je ne fais rien ».

Certes, nous devons, certes, éviter « l’activisme », mais lorsque le désir de servir est le fruit de l’amour pour le Seigneur et pour son peuple, ce n’est plus de l’activisme. Et s’il est bon, indispensable, de rester conscient de sa propre faiblesse, la foi nous conduit à nous appuyer sur les ressources de Dieu qui sont inépuisables.

Faisons donc alors le premier pas dans le chemin du service, nous expérimenterons le secours de Dieu même si notre démarche est bien vaillante. Si nous ne le faisons pas, nous ne ferons pas non plus le pas suivant. Ne dites pas: je manque d’expérience! Comment l’acquérir sinon en commençant un jour à s’engager pour le Seigneur ? Faites le premier pas et le Seigneur fera le reste si nous avons un cœur pour Dieu notre Père.

Le Seigneur nous invite à le servir d’une manière ou d’une autre. Alors, comptons sur Lui et obéissons! C’est lui qui donne sagesse, courage et joie dans le service !

Exode 4:12 Maintenant donc, va et je serai avec ta bouche, et je t’enseignerai ce que tu devras dire   

Plus d’un vrai serviteur de Dieu a la bouche et la langue pesantes et se trouve dans une grande confusion, s’il se voit appelé à parler pour le Seigneur; Il se peut qu’une langue pesante ne soit pas un mal aussi grand qu’une langue trop légère, et peu de paroles vaut souvent mieux qu’une abondance de discours.  Il est vrai aussi que la véritable puissance pour le salut ne réside pas dans la volubilité.

Si Dieu est avec notre bouche et avec notre esprit, nous aurons quelque chose de mieux que l’éloquence qui retentit et la parole qui résonne comme l’airain.

Dieu enseigne la sagesse, et sa présence est la puissance. Pharaon avait plus de raisons d’être effrayé du bégaiement de Moïse que des discours des plus éloquents orateurs de l’Égypte, car ses paroles étaient accompagnées de puissance et annonçaient les plaies et la mortalité.

Si le Seigneur est avec nous, dans notre faiblesse naturelle nous serons ceints d’une force surnaturelle. Parlons donc courageusement pour Jésus comme c’est notre devoir. Dieu donne à chacun de nous une mesure de grâce et de foi. Nous sommes des vases de formes et de mesures différentes et, par conséquent, nous avons différentes capacités pour contenir cette mesure.

Romains 12 : 6-8  Or ayant des dons de grâce différents, selon la grâce qui nous a été donnée, soit la prophétie, prophétisons selon la proportion de la foi; 7 le service, soyons occupés du service: soit celui qui enseigne, qu’il s’applique à l’enseignement;  8 soit celui qui exhorte, à l’exhortation;-celui qui distribue, qu’il le fasse en simplicité; celui qui est à la tête, qu’il conduise soigneusement; celui qui exerce la miséricorde, qu’il le fasse joyeusement.

Dieu s’attend à ce que nous fassions grandir la mesure de grâce et de foi initiale jusqu’à ce que le vase (la mesure qui nous est donnée par Dieu) soit complétement rempli et débordant.

Pour servir Dieu et les autres

Le mot hébreu utilisé dans l’Ancien Testament pour le service des sacrificateurs dans le tabernacle est « abodah», qui signifie le service dans l’adoration. Aussi nous pouvons comprendre que adorer c’est servir, et servir c’est adorer. Il faut le faire en esprit et en vérité́.

Jean 4 : 23-24 : 23 Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité 

Dieu ne veut pas des œuvres accomplies dans la chair. Elles n’ont aucune valeur pour lui et pour le Royaume. Seulement ce qui a ses origines en Lui et qui a sa vie a de la valeur et porte des fruits de justice à sa gloire.

1 Corinthiens 2 : 13   Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles

Notre service est un service spirituel, de sorte qu’il doit être fait dans l’esprit. Quand nous servons des personnes, nous devons leur communiquer d’esprit à esprit, ce que Dieu nous a donné́ par son Esprit.

2 Corinthiens 3 : 6  Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie.

Notre service est censé être dans l’esprit : nous puisons à la source de l’Esprit-Saint pour libérer la vie de Dieu dans chaque service auquel nous sommes appelés.

La motivation (le feu) pour servir Dieu

Jérémie 20 : 9 Il y a dans mon cœur comme un feu dévorant Qui est renfermé dans mes os. Je m’efforce de le contenir, et je ne le puis ;

Job 32 : 18-19 ; 18 Car je suis plein de paroles, L’esprit me presse au dedans de moi; 19 Mon intérieur est comme un vin qui n’a pas d’issue, Comme des outres neuves qui vont éclater

Ici, nous trouvons le siège de la vraie motivation où la passion pour Dieu et pour ses projets est stimulée. Même si, dans le service, nous rencontrons des difficultés et des persécutions qui nous pousseraient à abandonner, nous trouvons en nous un feu dévorant qui ne nous permet pas de le faire, mais qui nous presse à persévérer.

Maintenir la présence du Saint-Esprit en nous pour le servir

L’apôtre Paul rappelle les deux buts de notre conversion à Jésus:  Vous vous êtes convertis à Dieu en abandonnant vos idoles, pour SERVIR le Dieu vivant et vrai et pour ATTENDRE des cieux Son Fils 1 Thessaloniciens 1:9-10

Ces deux choses sont liées intimement: peut-on attendre sans servir, sans être actifs ? 

Si nous restons inactifs pour Dieu, nous allons nous endormir. Et lorsque Jésus reviendra, vous serez plongés dans un profond sommeil. Si je dors, je ne demande rien à Dieu et l’Esprit se retire. Mais si je sers Dieu, je le prie pour qu’Il m’aide, je réalise que j’ai besoin de Son Esprit et je lui demande chaque jour de me donner Son Esprit.

Et quand Jésus viendra, j’aurai ma coupe remplie de l’Esprit. Et donc, je serai prêt.
Le travail pour Dieu est immense: la Bonne Nouvelle doit atteindre les extrémités de la terre.

Si je m’engage dans ce travail, le Saint Esprit sera mon aide et mon associé et je serai éveillé lorsqu’il viendra.

Une fois que nous avons reçu le don du Saint-Esprit, la Bible dit clairement que notre responsabilité est de le conserver en nous. Les Éphésiens qui, après leur conversion, ont été scellés du Saint-Esprit (Ephésiens 1:13)  devaient continuer d’être remplis de l’Esprit (Ephésiens 5:18).

Ephésiens 1:13 en qui vous aussi vous avez espéré, ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut; auquel aussi ayant cru, vous avez été scellés du Saint Esprit de la promesse  Ephésiens 5:18 Et ne vous enivrez pas de vin, en quoi il y a de la dissolution; mais soyez remplis de l’Esprit

Si nous vivons sur le stock des expériences passées, nous risquons de voir s’amenuiser notre capital, si nous ne sommes pas renouvelés dans la puissance du Saint-Esprit. Adorer et aimer Dieu, c’est lui redonner tout ce qu’il nous a donné de meilleur. Chaque fois que Dieu nous accorde un bienfait, rendons-le-lui comme un témoignage de notre amour. Si au contraire nous le mettons de côté pour notre usage personnel, cela moisirait en nous, comme la manne que les Israélites mettaient en réserve.

Les trésors spirituels que Dieu nous donne, il ne veut pas que nous les gardions pour nous-même, il faut que nous les lui rendions pour que d’autres en profitent.

Éphésiens 2 :10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

Aujourd’hui, seul l’Esprit Saint qualifie pour un service 1 Corinthiens 12:8-11

8 Car à l’un est donnée, par l’Esprit, la parole de sagesse; et à un autre la parole de connaissance, selon le même Esprit; 9 et à un autre la foi, par le même Esprit: et à un autre des dons de grâce de guérisons, par le même Esprit; 10 et à un autre des opérations de miracles; et à un autre la prophétie; et à un autre des discernements d’esprits; et à un autre diverses sortes de langues; et à un autre l’interprétation des langues. 11 Mais le seul et même Esprit opère toutes ces choses; distribuant à chacun en particulier comme il lui plaît.

En Christ seul, Dieu peut enfin réaliser pleinement Sa volonté pour nous. Que veut-Il réellement? En nous envoyant Son Fils Jésus, Dieu notre Père voulait certainement nous sauver d’une juste condamnation, nous arracher de l’enfer, et nous transporter dans Son ciel de gloire, pour que nous puissions être avec Lui pour l’éternité.

Mais Son plan pour nous ne pouvait en aucun cas se limiter à cela. Sinon, dès notre nouvelle naissance, Il nous aurait ôté de la terre pour nous faire aussitôt monter auprès de Lui! S’Il ne l’a pas prévu ainsi, c’est qu’Il voulait nous garder sur cette terre de misère, dans un but bien précis. Quel était donc ce but?

Si nous ne le savons pas, nous risquons de vivre une vie misérable dans ce monde sans Dieu, et d’attendre passivement et égoïstement le retour du Seigneur.

Le Seigneur souhaite que nous mettions à profit ce peu de temps qui nous reste, car le Seigneur revient bientôt, pour rechercher ardemment Son Royaume et Sa Justice, afin que le Christ qui vit en nous ne reste plus prisonnier à l’intérieur de nous, mais puisse Se manifester pleinement en nous et au travers de nous, dans la plénitude de Son amour, de Sa gloire et de Sa puissance, afin de transmettre la Vie éternelle au monde qui nous entoure!

Ne ressentons-nous pas, cette sainte frustration nous saisir, lorsque nous comparons les promesses de Dieu, ce que Christ nous demande de faire, les œuvres qu’Il nous demande d’accomplir, et ce que nous pouvons effectivement accomplir et voir dans notre vie de tous les jours?

Cette frustration ne doit pas nous pousser au découragement ni à l’abandon de nos responsabilités, mais doit être au contraire pour nous une puissante motivation à nous rapprocher toujours plus près de notre Seigneur, et à rechercher avec Lui une communion toujours plus profonde!

Une heure passée dans la présence vivante et rafraîchissante de Jésus vaut infiniment mieux que toutes les prédications et toutes les exhortations ! C’est cela que nous devons faire! C’est cela que nous devons rechercher! Atteindre ce point où ce n’est plus nous qui vivons, mais où c’est Christ qui vit véritablement en nous et au travers de nous!

Voilà pourquoi notre Père veut que nous restions sur cette terre;  pour Lui donner la possibilité de manifester Sa Justice au travers de nous, de manifester Son Fils Jésus, afin que ce monde perdu puisse recevoir le salut, la guérison et la plénitude divine dont il a tant besoin, et que notre Dieu d’Amour désire tant lui communiquer !

Soyons pleinement convaincus que si Dieu nous demande de marcher sur cette terre comme Jésus y a marché, c’est donc qu’Il nous a déjà qualifiés pour le faire !

Il attend simplement que nous le désirions vraiment, et que nous cessions de poursuivre ici-bas des priorités qui ne sont pas les Siennes!  Ne nous satisfaisons jamais de l’état spirituel qui est le nôtre actuellement, mais prions le Seigneur qu’Il nous remplisse toujours plus de Sa plénitude!

Demandons-Lui qu’Il nous accorde un esprit de sagesse et de révélation, dans Sa connaissance, et qu’Il illumine les yeux de notre cœur, afin que nous SACHIONS ce qu’Il veut que nous sachions, et que nous COMPRENIONS ce qu’Il veut que nous comprenions!

Rappelons-nous les Paroles du Seigneur : nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.