Demeurer en Christ pour vivre Sa Parole

Les commandements : une révélation de ce que Dieu est

Il est important pour un enfant de Dieu de vivre Sa Parole, la Parole de Dieu en Jésus-Christ.

Exode 34 : 28  dit :Et Moïse fut là avec l’Éternel quarante jours et quarante nuits; il ne mangea point de pain et il ne but point d’eau; et l’Éternel écrivit sur les tables les paroles de l’alliance, les dix paroles

Ainsi les dix commandements sont appelés les dix paroles de Dieu. Les paroles prononcées par une personne donnée sont l’expression de cette personne. Si une personne est silencieuse, elle sera mystérieuse. Il n’y a aucun moyen de savoir ce qui est en elle. Plus nous parlons, plus nous sommes exprimés, et ce qui est en nous est exposé. Cela s’applique aux dix commandements comme les dix paroles de Dieu. Les commandements ne sont pas simplement des lois ; ils sont également l’expression de Dieu. Par le biais de ces dix paroles, Dieu s’est révélé  Lui-même à nous.

Dans Ex. 25:21 Nous avons l’arche, au-dedans d’elle sont les deux tables de la loi, appelées le témoignage. Christ est le seul homme qui ait pu dire: « C’est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir, et ta loi est au-dedans de mes entrailles ». Psaumes 40:8.  Ésaïe. 42:21 « Il a rendu la loi grande et honorable« …

En lui tous les droits de Dieu et ses attributs ont été soigneusement gardés et glorifiés.

Il est primordial pour nous de voir que la Loi est un témoignage qui nous révèle Dieu.

Comme un type de Christ, elle typifie Christ en tant que témoignage de Dieu, Celui qui décrit Dieu et L’exprime de manière complète et adéquate. Tout comme la loi se trouve être les dix paroles de Dieu qui révèlent Dieu à Son peuple, de même Christ est la Parole de Dieu qui nous révèle Dieu.

Nous pouvons illustrer cela par le résumé que Jésus fait de ces dix paroles de Dieu lorsqu’il dit :

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et de toute ton âme, et de toute ta pensée« . Ce qui résume bien les 5 premiers commandements, et ce qu’a fait Jésus lorsqu’il était sur terre. Puis « Tu aimeras ton prochain comme toi-même« , qui résume les 5 derniers commandement  »

Puisque les dix commandements sont aussi les paroles de Dieu, le souffle même de Dieu, il est possible pour ceux qui cherchent Dieu dans l’amour, de recevoir ces paroles en eux comme le vrai souffle de Dieu, l’Esprit de Jésus Christ en nous.

La Bible indique que Moïse avait reçu non seulement deux tables de Pierre, mais que l’élément même de Dieu avait été infusé en lui et faisait briller son visage. Exode 34 :29-35.

En principe, ceci est aussi vrai de notre expérience avec le Seigneur. Bien que nous ne soyons pas capables d’observer les commandements, nous ne pouvons pas nous débarrasser de ce qui a été transfusé en nous lorsque nous avons entendu et reçu les paroles de Dieu dans les moments de communion avec Lui. Parce Moïse avait reçu une transfusion merveilleuse de Dieu, il pouvait demeurer en Dieu, et Dieu pouvait demeurer en lui.

Du fait de cette demeure et de cette infusion mutuelle, Moïse pouvait garder les commandements de Dieu, non par ses propres efforts, mais par la substance de Dieu, qui avait été infusée en lui.

La loi est donc la Parole vivante de Dieu infusant sa substance en ceux qui le cherchent avec amour.

Une fois que nous aurons été complètement imprégnées de la substance de Dieu, L’Esprit, lui-même au-dedans de nous gardera Sa propre loi.  La loi de vie en Jésus-Christ, l’Esprit qui nous délivre de la loi du péché et de la mort. Romains 8 :2

Nous devons nous rappeler que la loi a été donnée à la montagne de Dieu, à l’endroit où le peuple de Dieu en communion pourrait être imprégné de sa substance.

Pour cela, nous ne devrions pas considérer la loi simplement comme Ses commandements, mais aussi comme la Parole de Dieu et le témoignage de Dieu, qui non seulement L’exprime, mais également insuffle Sa substance en ceux qui le cherchent dans l’amour.

Selon l’Évangile de Jean au chapitre 15, quand nous demeurons dans le Seigneur, il nous insuffle son élément et nous absorbons le jus de la vie du cep en nous. De ce fait nous porterons du fruit.

Il ne s’agit pas de garder la Loi mais de la vivre en Christ, par Son Esprit.

Psaume 92:10 dit, « Mais tu élèveras ma force comme celle du buffle; je serai oint d’une huile fraîche». Dans l’ancien Testament, l’huile est un type du Dieu Trinitaire en tant qu’Esprit. Etre oint d’huile fraîche, c’est être mélangé avec l’Esprit frais.

Il ne s’agit pas seulement d’apprendre la loi ou de s’efforcer de l’observer.

Il s’agit de chercher Dieu dans la Parole pour être pleinement mélangé avec l’Esprit afin de pouvoir Le vivre spontanément et avoir une marche quotidienne qui correspond à ce qu’Il est.

Répétons-le : il ne s’agit pas ici de garder  la Loi ; il s’agit bien de vivre Dieu, et d’avoir de ce fait,  une existence quotidienne qui correspond à la Loi de Dieu. Au lieu d’essayer d’observer la Loi, nous devrions la vivre en étant imprégné des richesses de Dieu.

Nous ne devrions pas penser qu’en nous-mêmes, nous sommes capables d’observer la Loi de Dieu.  (Voir Romains 7) Observer les commandements de la Loi est une grande chose, et nous n’en sommes pas capables. Ce n’est que quand nous jouissons de Lui et sommes approvisionnés de Lui que nous pouvons observer la Loi.

Les psalmistes chérissaient beaucoup le témoignage de Dieu comme leur richesse. Psaume 119:72, « Mieux vaut pour moi la loi de ta bouche Que mille objets d’or et d’argent. » Ensuite en 119:127 le Psalmiste poursuit en disant, « C’est pourquoi j’aime tes commandements, Plus que l’or et même que l’or fin»

Ces versets révèlent que les psalmistes non seulement aimaient Dieu, mais ils chérissaient  aussi sa Loi, qui était pour eux la parole de Dieu et le témoignage de Dieu. Ils valorisaient la Loi de Dieu plus que l’argent et l’or. Ils chérissaient la parole de Dieu.

Tous ces versets montrent que les psalmistes étaient des personnes éprises de Dieu et qui le cherchaient.   Spontanément, ils étaient infusés de Dieu et vivaient la Loi de Dieu. Il devrait en être vrai de même pour nous aujourd’hui.

Dans l’ancienne alliance, donnée à Moïse par l’Éternel sur la montagne de Sinaï, Christ est partout annoncé ; mais les fils d’Israël ne le voient pas parce que le voile qui leur cache Christ demeure sur leur cœur, puisqu’ils se sont placés sous la loi. C’est le sujet de l’Ancien Testament, ce sont des choses à venir.

Le peuple s’était engagé à obéir aux commandements de la loi ( Exode 24.7) « Nous ferons tout ce que l’Eternel a dit, et nous obéirons. » or, la face de Moïse reflétait la gloire de Dieu en Christ, d’où le voile.

C’est pourquoi les fils d’Israël ne pouvaient arrêter leurs yeux sur son visage ; ils ne pouvaient en fait, étant sous la loi, supporter la connaissance de la gloire de Dieu dans la face de Christ (2 Corinthiens 4.6).

Ce voile caractérise donc la dispensation sous laquelle Israël s’est placé, et où la révélation de toute la grâce et de la vérité de Dieu lui est cachée sous le voile des ordonnances légales. « La loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ » (Jean 1.17).

Le Saint Esprit, rend témoignage de Christ, et nous enseigne toutes choses, (Jean 14.26 ; 15.26), et le présente aux regards de la foi, dans la puissance de son œuvre accomplie (1 Jean 5.6) : c’est le sujet du Nouveau Testament, tout est accompli (Jean 19.30).

Jésus lorsqu’il était encore avec les disciples,  avant son ascension, a dit Luc 24:44   C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplît tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes.

Si nous sommes imprégnés de Christ, nous vivrons Christ. Comme la loi était la parole de Dieu, Christ, de même Christ, typifié par la Loi, est la Parole de Dieu. Car seul Jésus le juste a pu accomplir la loi de Dieu.

Comme les psalmistes aimaient  la Loi de Dieu, la chérissaient, la goûtaient, espéraient en elle et la méditaient, de même aujourd’hui nous devrions aimer Christ, Le chérir, Le goûter, espérer en Lui et habiter en lui. Loin d’être négative, la Loi comme la parole vivante de Dieu est très positive.

Donc, si nous vivons Christ, nous vivons la loi, la parole de Dieu.

Quand la loi était dans la main des psalmistes, elle était adorable. Mais dans la main des Judaïsants, elle est devenue quelque chose de négatif.  Selon Matthieu 15:8, les judaïsants n’avaient pas le cœur pour Dieu. Selon Galates 06:12-13, ils étaient légalistes et dogmatiques dans la lettre de la Loi.

Ainsi, si nous voulons plaire à Dieu, en nous efforçant à vivre la loi, selon notre vie naturelle, nous ne plairons pas à Dieu, car nous ajouterons quelques choses à la parole de Dieu, et à ce qu’a accompli Christ à la croix…  Nous nous plaçons alors en Ismaël( la chair) et non en Christ.

L’épître aux Hébreux, chapitre 9 v. 4, rappelle ce qu’il y avait encore dans l’arche; la cruche d’or qui renfermait la manne. Ainsi, si nous avons joui de lui comme de la manne dans le désert, ou dans le monde, nous le connaîtrons encore dans ce caractère dans la gloire, lors du millénium: telle est la récompense promise au vainqueur de Pergame. Apocalypse 2:17.

Et dans l’arche; en plus de la cruche d’or qui renfermait la manne, et les tables de la loi, il y avait la verge d’Aaron qui avait bourgeonné.

La verge d’Aaron qui avait bourgeonné est l’image de la sacrificature de Christ fondée sur sa résurrection, car en une nuit elle a produit des fleurs et des fruits.  La sacrificature du vrai Aaron, Jésus, est la ressource des siens dans la traversée du désert, du monde comme l’était pour Israël la sacrificature d’Aaron.

Ainsi, par cette vie régénérée par l’Esprit, si nous avons accepté de mourir à nous même, nous avons alors aussi cette vie de ressuscité en l’Esprit de Jésus-Christ qui nous permettra de vivre selon Sa Parole.

les vrais adorateurs de Dieu

Les vrais adorateurs de Dieu sont ceux qui sont selon ce que Dieu est, qui correspondent à ce que Dieu est, et qui reflètent ce que Dieu est.  C’est le témoignage vivant de Jésus. Par conséquent, dans notre expérience de la Loi, Dieu et Christ seront un.

L’observance de la loi ne peut pas faire de n’importe qui un vrai adorateur ; Quand le Seigneur Jésus était sur terre, les judaïsants ne voulaient pas le contacter d’une façon positive. Ils voulaient connaître la Bible, mais ils cherchaient la connaissance des Ecritures en dehors de Christ.

C’est pourquoi, le Seigneur Jésus a dit, « vous Sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle ; ce sont elles qui rendent témoignage de moi ; mais vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie » (Jean 05:39-40).

N’oublions pas:

« La loi a été donnée par Moïse, mais la grâce et la vérité vinrent par Jésus Christ » (Jean 1.17).

Nous aussi pouvons être ceux qui cherchent la connaissance de la Bible en dehors du Seigneur lui-même. Il est tout à fait possible de lire la Bible en dehors de Christ.  Mais si nous prions-lisons la Parole, nous serons en contact avec le Seigneur et Son Esprit alors que nous lisons la Parole.

Dieu ne nous donne pas une Loi qui est séparée de Christ. La loi qu’il donne est Christ comme Son expression et Son souffle.

Par conséquent, Christ est notre loi, le Christ même qui est la Parole de Dieu, la Parole s’est faite chair, le souffle de Dieu et l’expression de Dieu.

Aujourd’hui nous devons veiller à ne pas séparer la parole de Dieu de Christ. La parole de Dieu est Son souffle, et Sa parole est quelque chose qui sort de Lui-même et qui non seulement L’exprime, mais aussi nous Le transmet afin que nous Le recevions.

Si nous prenons la parole de Dieu seulement comme la lettre morte, nous deviendrons les judaïsants d’aujourd’hui, ceux qui sont zélés pour la connaissance de la Loi, mais qui ne cherchent pas véritablement Dieu avec un cœur aimant. Mais si nous prenons la Parole comme le souffle de Dieu et sommes de ce fait imprégnés de Sa substance, nous deviendrons les psalmistes d’aujourd’hui, ceux qui le cherchent avec amour.

Les dix commandements de Dieu

Si nous considérons les dix commandements donnés dans Exode 20, nous voyons que les cinq derniers commandements ont été donnés de façon simple et directe. Dieu ordonna au peuple, de ne pas pour tuer, de ne pas commettre l’adultère, de ne pas voler, de ne pas rendre de faux témoignage et de ne pas convoiter (20:13-17). Cependant les cinq premiers commandements furent donnés dans une atmosphère d’intimité.

Le  verset 2 dit : « Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude.. » Ceci n’est pas une parole légaliste ;  C’est une parole d’affection, d’amour. Parlant intimement à son peuple, le Seigneur dit : « Je suis l’Eternel ton Dieu. » Le Seigneur est celui qui fut, qui est et qui sera à jamais. En tant que Tel, il a sorti son peuple de la servitude.

Au verset 3, le Seigneur poursuit, « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » Ici, le Seigneur dit au peuple qu’il ne devait avoir aucun autre bien-aimé en dehors de Lui. Il doit être leur  unique Bien-aimé. Ce fut la première condition des fiançailles entre Dieu et Son peuple. Tout homme qui se fiance avec une femme devrait exiger qu’elle n’aime pas un autre homme en dehors de lui. Il devrait insister pour être son seul bien-aimé. Ce qui est sûr, c’est que la parole relative au fait de pas avoir d’autres dieux en dehors du Seigneur est un commandement.

Mais, ce commandement, est aussi une condition d’amour,  des fiançailles du peuple de Dieu envers Lui. Si nous comparons ce commandement aux cinq derniers commandements, nous verrons qu’il est prononcé dans l’amour comme une condition des fiançailles. N’oublions pas que le dessein de Dieu est de trouver une épouse (l’église) pour Son Fils. (voir le dessein de Dieu)

Au verset 4 le Seigneur poursuit, « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. »  Ici, nous trouvons une autre condition pour ces fiançailles. Dieu ne voulait pas de Son peuple fasse une image de quoi que ce soit.

De même quand un jeune homme se fiance avec une jeune fille, il ne voudrait pas qu’elle ait des photos  d’un autre homme. Il voudrait qu’elle ait des photos uniquement de lui. Autrement, il serait offensé. Le commandement relatif au fait de ne pas avoir d’image est aussi une condition des fiançailles, de cet engagement de l’un vers l’autre.

Le verset 5 continue, « Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux,». En mari jaloux, le Seigneur voulait que Son peuple Le serve et Lui seul. Ceci est également vrai de l’engagement humain. Chaque homme fiancé est jaloux de sa fiancée, parce qu’il tient à elle.

En Exode 20:7, le Seigneur déclare cette condition des fiançailles : « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain; car l’Eternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain ». Le Seigneur ne voulait pas que Son peuple utilise Son nom d’une manière impropre. En tant que leur Bien-aimé, Il voulait qu’ils honorent Son nom et l’utilisent avec amour. De même, un jeune homme voudrait que sa fiancée honore son nom et l’utilise d’une manière adéquate, pleine d’amour et d’appréciation.

Les versets 8 à 11 disent, « Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. 9 Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. 10 Mais le septième jour est le sabbat de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi. 11 Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve, et il s’est reposé le septième jour : c’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié.»

Tout comme une femme porte une bague comme signe de ses fiançailles, de même l’observance du jour du sabbat devait être un signe que le peuple de Dieu était fiancé à Lui. Un jeune homme qui donne une bague de fiançailles à celle qu’il aime veut que celle-ci la porte comme un signe qu’elle est fiancée à lui. Il serait très mécontent si elle ne portait pas un tel signe.

En 20:11, on nous dit que Dieu « bénit le jour du Sabbat et l’a sanctifié. » Cela signifie que le jour du Sabbat était sanctifié, mis à part. C’était la raison pour laquelle l’observance du  Sabbat devait être un signe d’engagement, de fiançailles. Toute femme qui est engagée à se marier est« sanctifiée » ; elle est marquée, mise à part pour un certain homme. Elle est la seule à avoir le droit de porter la bague de fiançailles de son bien-aimé. Cela la sépare de toutes les autres femmes.

Dans Éphésiens 01:13, on nous dit que lorsque nous avons été sauvés, nous avons reçu le sceau de l’Esprit. Ce sceau est notre bague de fiançailles, un signe de notre séparation et de notre sanctification. Dans Exode 20, le jour du sabbat devait être la marque de séparation du peuple de Dieu pour Lui. Comme une condition des fiançailles, Il exige que les membres de son peuple portent un signe montrant qu’ils lui appartiennent et qu’ils sont entièrement pour Lui. Tout cela se réalisera pleinement lors du Millénium. Le Sabbat était un symbole qui déclarait que le peuple de Dieu appartenait à Lui seul.

Louons le Seigneur qui a montré que la Loi est un acte de fiançailles.  Quand la loi a été promulguée au Mont Sinaï, les termes des fiançailles du peuple de Dieu et de Dieu ont été donnés.

En donnant sa loi au peuple, Dieu cherchait ceux qui L’aimeraient.

Après avoir prononcé les cinq premiers commandements d’une manière si affectueuse, Dieu continua pour décréter cinq autres commandements, comportant cinq « tu ne ». Un homme peut aussi imposer certains « tu ne » à sa fiancée, surtout si ceux-là nous amène à partager cet amour mutuel avec les autres, car par ces fiançailles, cet engagement ou alliance, Dieu désire s’exprimer Lui-même à travers son peuple.

Dieu désire s’exprimer Lui-même à travers un peuple

Le désir de Dieu est de s’exprimer Lui-même à travers un peuple. Il veut faire de Son peuple Son habitation. De plus, ce peuple doit devenir l’expression de Dieu correspondant à Sa loi. Cette expression de Dieu est d’aimer son prochain comme soi-même, et cela n’est possible que si nous sommes imprégnés de la Vie de Christ en nous. Et puisque la Loi de Dieu est l’expression de ce que Dieu est, correspondre à la Loi, c’est correspondre à Dieu. Le peuple de Dieu ne peut avoir une telle correspondance qu’en aimant Dieu et en étant imprégné de Sa substance.

Dieu a cherché son peuple comme le bien aimé cherche l’amour

Selon le Cantique des cantiques, l’homme est le bien aimé, et la femme, celle qui le cherche avec amour, est son amour (01:13-16). Ainsi, le bien aimé est le mari, tandis que son amour est la femme-épouse. La Bible révèle que dans l’Ancien Testament Dieu cherchait Son peuple, comme le bien-aimé cherchant quelqu’un qui serait Son amour, Son épouse. Si nous lisons Exode 1 à 20 sous cet éclairage, nous verrons que, dans ces chapitres, Dieu est venu vers eux au Mont Sinaï.

La Loi de Dieu était donnée afin de conquérir nos cœurs. On trouve la même idée dans Jean 14:21 et 23. Le verset 21 dit : « Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui qui m’aime; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père, je l’aimerai, et je me ferai connaître à lui.. »

Comme dans Exode 20:1-12, nous voyons ici l’amour du Seigneur en ce qu’Il nous fait la cour et cherche un peuple qui puisse L’aimer. Dans Jean 14:23 le Seigneur continue, « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.. »

Si nous n’aimons pas Dieu, nous ne serons pas en mesure de garder Ses commandements, et  nous ne serons pas en mesure de l’exprimer. Le but des fiançailles est d’amener deux personnes dans l’unité. Dans le mariage, un homme et sa femme deviennent une seule chair.

Cette unité à la fois entre Dieu et Son peuple, et entre les époux, un mari et sa femme est un principe fondamental dans les Écritures.

Dans un bon mariage, un homme et son épouse deviennent de plus en plus un, au fil des années. Petit à petit, ils deviennent un dans les habitudes, les caractéristiques et l’expression. De même, le peuple élu de Dieu deviendra finalement semblable à Lui et ainsi pourra véritablement L’exprimer.

Nous devons être imprégnés du Seigneur en tant que notre Mari, devenant de plus en plus comme Lui. Alors nous deviendrons Son expression. Selon la Bible, ce principe s’applique tant pour le mariage humain que pour la relation d’amour entre Dieu et son peuple.

Demeurez en moi et je demeurerai en vous 

La fonction de l’acte des fiançailles est de faire des deux parties, l’homme et la femme, un seul. Dans le même principe, la fonction de la Parole de Dieu est de nous rendre un avec Dieu.  Pour Dieu dire qu’il nous a fiancés à lui-même signifie qu’Il a fait que Son peuple devienne  un avec lui comme une épouse est un avec son mari.

La plus haute fonction de la Loi est d’amener le peuple élu de Dieu dans l’unité avec Lui.

Les dix commandements ne sont pas simplement des règles décrétées par Dieu en tant que la plus haute autorité de l’univers. La fonction première de la Bible est de nous amener à Dieu et de nous rendre un avec Lui. Parce que nous aimons Dieu, nous aimons aussi sa Parole.

Alors que ses Paroles L’infusent en nous, nous devenons un avec lui dans la vie, la nature et l’expression et c’est ainsi que sa nature, l’Esprit et la foi croissent en nous.

Dans 2 Corinthiens 3.6 Paul dit que la lettre tue. Que la loi nous tue ou nous fournisse la vie dépend de la manière dont nous la  traitons.

Si nous considérons la Loi comme la parole vivante de Dieu par laquelle nous contactons le Seigneur et demeurons en Lui, la loi deviendra un canal pour l’approvisionnement de Sa vie.

Demeurez en moi et je demeurerai en vous. (Jean 15 :4) La source de la vie est le Seigneur lui-même.

La loi en elle-même n’est pas une telle source, mais elle est un canal par lequel la vie et la substance divine sont transmises  pour être notre provision et notre alimentation. Quelle bénédiction de recevoir la Loi de cette façon !

Où est ce Christ que nous pouvons inspirer en nous ?

Il est dans l’Esprit et l’Esprit est corporifié ou contenu dans la Parole. Chaque fois que nous venons à la Parole d’une façon vivante, en respirant le Seigneur et pas seulement en étudiant la Bible en lettres, nous devenons organiquement connectés à Lui. Ainsi tout ce qu’Il est, Sa vie et Ses richesses, seront mises en œuvre en nous.

Ainsi, dans notre vie quotidienne nous sommes saturés avec lui, et Il et nous deviendrons un. Parce que nous sommes un avec Lui de cette manière, quoi que nous fassions, nous le ferons en Lui.

Toutes les différentes fonctions de la Parole sont les actions d’une Personne vivante, Christ et Son Esprit. Par exemple, la Parole nous réconforte, nous fortifie et nous soutient. Ce sont là les actions de Dieu lui-même, qui nous soutient, nous réconforte, nous fortifie et nous remplit. Tout cela parce que nous contactons cette Personne vivante à travers la Parole et sommes infusés de Lui et saturés de Lui afin qu’Il devienne notre vie et notre être même.

Si notre condition est normale, nous devrions être aidés et fortement bénis chaque fois que nous venons à la Parole de Dieu. Si nous ne recevons aucune bénédiction, il doit y avoir quelque chose d’anormal en nous.

Toute écriture est insufflée de Dieu (2 Timothée 03:16) ; par conséquent, les Paroles de la Bible sont le souffle de Dieu. De plus, en tant que corporisation de Dieu (Colossiens 2:9), le Seigneur Jésus est lui-même appelé la Parole (Jean 1:1, 14 ; 19:13).

Comment venir à la Parole ?                                                 

Ainsi venir à la Parole devrait équivaloir à venir à Dieu. Parce que la Parole est l’incarnation de Dieu, elle contient les richesses de Dieu. La Parole de Dieu contient tout ce que Dieu est. C’est la raison pour laquelle la Parole de Dieu est tellement riche, substantielle, vivante et éclairante.

Tout ce que Dieu peut être pour nous, la Parole peut l’être aussi. Si aucun problème au-dedans de nous ne constitue d’obstacle, nous devrions recevoir la bénédiction chaque fois que nous venons à la Parole de Dieu.

Si nous voulons recevoir la bénédiction de la Parole de Dieu, nous devons d’abord traiter notre cœur et nous tourner vers le Seigneur, de façon radicale et de tout notre cœur. Nous devons aussi nous occuper de tout ce qui est négatif dans notre cœur ou qui provoque la séparation entre nous et le Seigneur. Si nous traitons notre cœur et toutes les choses négatives entre nous et le Seigneur, notre condition a de fortes chances d’être normale. Ensuite, il est parfaitement possible de recevoir l’aide de la Parole.

Je tiens à souligner que l’ouverture de la porte de la Parole dépend de nous. Nous devons remercier le Seigneur que la Parole a une entrée, une porte et que la poignée de la porte est de notre côté. Cette ouverture semble dépendre du Seigneur et venir de Lui. Toutefois, et en fait elle dépend de nous en réalité et vient de notre approche adéquate de la parole.

 

La loi décrétée par Dieu fonctionne au moins de trois manières.

Tout d’abord, la loi dépeint Dieu et Le définit.

En tant que témoignage de Dieu, la Loi est en réalité un portrait de Dieu ; Elle nous montre à quoi Il ressemble. Tous les commandements donnés par Dieu à la fois dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament révèlent qui est Dieu et ce que Dieu est.

Lévitique 19:2 donne ce commandement : « Soyez Saints, car je suis saint, moi, L’Éternel, votre Dieu ». Le Seigneur Jésus a donné un commandement même plus élevé : « Vous serez donc parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 05:48). Dans les deux cas, le principe reste le même : la Loi présente une image de Dieu.  Selon la Loi, qu’il a donnée, Dieu est parfait, saint et juste ; Il est un Dieu d’amour et de lumière. Sa loi présente une image de ce qu’Il est.

La deuxième fonction de la Loi est celle de nous exposer.

Cette fonction est présentée d’une façon complète dans Romains 7. Dans Romains 7:7 Paul déclare, « Mais je n’ai connu le péché que par la Loi ; car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’avait pas dit : tu ne convoiteras pas. » Jusqu’à ce que la Loi soit venue, le péché était caché.

Dans Romains 7:8 Paul dit que « sans loi le péché est mort. » Ensuite au verset suivant, il poursuit en disant : « Mais quand le commandement vint, le péché repris vie, et je mourus. » En utilisant la loi comme un couteau, le péché mis Paul à mort. Au verset 11 Paul nous dit que, saisissant l’occasion par le moyen du commandement, le péché le tua. Ainsi, selon son expérience, Paul  trouva que le commandement était la mort pour lui. Dieu a utilisé la loi pour l’exposer.

Une troisième fonction de la Loi, consiste à nous soumettre.

Après avoir été exposés, nous devons être soumis. Une fois que la loi nous a soumis, elle peut nous amener à Dieu. Le jeune homme riche dans Matthieu 19 fut vaincu dans son contact avec le Seigneur ; Cependant, il ne fut pas soumis. Ce fut la raison pour laquelle il repartit tout attristé. S’il avait été soumis et avait dit : « Seigneur Jésus, je ne peux accomplir Ton exigence de vendre tout ce que j’ai et de le donner aux pauvres, » le Seigneur  lui aurait dit : « puisque tu ne peux  pas le faire, laisse-moi simplement accomplir cette exigence pour toi. » Le Seigneur veut entrer en nous, être notre vie et accomplir toutes les exigences pour nous.

Nous devons admettre que nous ne pouvons pas absolument pas travailler à notre propre salut. Nous  apprécierons alors la parole de Paul dans le verset suivant : « Car c’est Dieu qui opère en vous, le vouloir et le faire pour son bon plaisir. »

Bien que nous ne puissions pas travailler à notre propre Salut, Dieu opère en nous à la fois le vouloir et le faire. Cela nous permet de travailler à notre propre salut selon l’opération de Dieu en nous.

Après que nous aurons été soumis par la Loi et dit au Seigneur que nous ne pouvons pas accomplir Ses exigences, que nous ne pouvons simplement  pas être saints comme Dieu ou parfaits comme le Père, le Seigneur dira : « Ouvre-toi simplement et reçoit moi. Laisse-moi entrer en toi et de accomplir ces exigences pour toi. Je veux être ta sainteté et ta perfection. »

Nous ne pouvons pas être saints, mais nous pouvons être sanctifiés. De même, nous ne pouvons pas être parfaits, mais nous pouvons être perfectionnés. Dieu désire entrer en nous pour être notre vie et notre personne. De cette manière, Il devient un avec nous, et nous devenons un avec Lui. De ce fait, alors qu’il vit en nous, nous Le vivons. C’est le principe fondamental de la révélation divine dans la Bible.

Il est vrai que dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau, Dieu ordonne à son peuple de faire beaucoup de choses. Outre les dix commandements, il y a nombreux préceptes, ordonnances et règlements. Les chapitres 21 et 23 de d’Exode sont remplis de ces ordonnances, préceptes et règlements. Tout cela est utilisé par Dieu pour exposer et soumettre les enfants d’Israël.

Dieu ne veut pas d’un peuple qui s’efforce d’observer la Loi ; Il veut un peuple rayonnant qui exprime Sa gloire.

2 Corinthiens 3 verset 16 indique que quand le cœur se tourne vers le Seigneur, le voile est enlevé. « mais quand il se tournera vers le Seigneur, le voile sera ôté »

Chaque fois que notre cœur est détourné du Seigneur, notre cœur devient un voile qui nous sépare de Lui.

La question cruciale est de savoir, où est notre cœur ? Si notre cœur est indifférent et détourné du Seigneur, notre cœur indifférent sera un voile qui nous sépare de Lui.

Être transformé, c’est avoir l’image du Seigneur imprimée en nous et ensuite la refléter hors de nous. C’est bien ici la volonté de notre Dieu, Créateur et Père, pour nous ses enfants.