N’éteignez pas l’Esprit

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Cet article « N’éteignez pas l’Esprit » fait suite aux deux articles précédents Heureux les pauvres en esprit et Les apports de l’Esprit en Jésus-Christ

Avant de commencer, j’ai une question, comment voyons-nous si nous vivons, par l’Esprit ?

Nous voyons cela si nous manifestons les fruits de l’Esprit, Galates 5 :22 « 22 Mais le fruit de l’Esprit c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, l’amabilité, la bonté, la fidélité, 23 la douceur, la maîtrise de soi. »

1 Thessaloniciens chapitre 5, verset 19 nous dit : « réjouissez-vous en tout temps », « priez sans cesse », et « soyons reconnaissants en toutes choses », trois commandements qui sont la volonté de Dieu notre Père.

Puis nous arrivons à au point que je vais développer ci-dessous:

 » Entretenir le feu de l’Esprit » ou  » N’éteignez pas l’Esprit ».

N’éteignez pas l’Esprit

 

« N’éteignez pas l’Esprit », un commandement général. Le mot employé signifie « éteindre, étouffer, retarder ». Le Saint-Esprit peut donc être éteint. Nous ne devrions pas être trop surpris par cela. Et, le Saint-Esprit peut aussi être attristé. Dans Éphésiens 4 :30, il est dit : « N’attristez pas le Saint-Esprit. » et si on continue avec les versets suivants on peut lire : 31 Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute clameur, toute calomnie, et toute espèce de méchanceté, disparaissent du milieu de vous. 32 Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant réciproquement, comme Dieu vous a pardonné en Christ.

Autrement dit, on attriste l’Esprit Saint si nous ne manifestons pas les fruits de l’Esprit.

On peut aussi résister au Saint-Esprit. Dans Actes 7 :51 il est parlé de résister au Saint- Esprit. Le Saint-Esprit peut aussi être blasphémé. Dans Matthieu 12 :24 à 32, Jésus condamne les dirigeants pharisiens de Jérusalem, car ils blasphèment le Saint- Esprit.

Mais, juste pour faire la part des choses, les incroyants peuvent blasphémer et les incroyants peuvent résister au Saint-Esprit. Et, les croyants peuvent éteindre le Saint-Esprit, et attrister le Saint-Esprit.

Vous vous demandez peut-être quelle est la différence entre éteindre et attrister le Saint-Esprit ?

Éteindre est un acte mené contre le Saint- Esprit ; le fait d’être attristé est Sa réponse à cet acte. Être attristé fait référence à la souffrance personnelle du Saint-Esprit lorsqu’un croyant éteint le feu sacré qu’Il a allumé dans notre cœur. On ne peut éteindre le Saint-Esprit sans l’attrister, et on ne peut attrister le Saint-Esprit à moins de l’éteindre. Ce sont les deux facettes d’un même problème. L’une décrit un acte, l’autre décrit sa conséquence.

Et donc, en tant que brebis qui veulent avoir une relation juste avec le Grand Berger, nous ne devons pas éteindre le Saint- Esprit.

Dans Galates chapitre 3 et verset 3, il dit : « Êtes- vous tellement dépourvus de sens ? Après avoir commencé par l’Esprit, voulez-vous maintenant finir par la chair ? »

Entretenir le feu de l’Esprit

 

Quand l’apôtre Paul dit : « N’éteignez pas l’Esprit », il compare le Saint-Esprit à un feu. Ce n’est pas la première fois que l’Esprit de Dieu est associé au feu. Jean-Baptiste a dit à propos de Jésus : « Il vous baptisera d’Esprit Saint et de feu. » (Matthieu 3 :11). Le jour de la Pentecôte, quand l’Esprit a été déversé sur l’Église, des langues de feu sont allées se poser sur chaque croyant (Actes 2 :3). En Romains 12 :11, Paul dit : « Soyez fervents d’esprit. »

On peut traduire : « Soyez bouillants par l’Esprit. » Autrement dit, la flamme que l’Esprit est venu allumer en nous, gardons-la vivante et rayonnante.

Demeurons enthousiastes dans notre amour et dans notre service pour Dieu.

« N’éteignez pas » Ce même mot est retrouvé dans Mathieu 25 au verset 8 dans la parabole des vierges folles et des vierges sages : « Les folles dirent aux sages : Donnez–nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent. »

La parabole des vierges folles et sages résonne comme un avertissement faisant écho à l’injonction de Paul : « N’éteignez pas l’Esprit » et nous avertit des conséquences qui en découlent.

Avant de continuer, je souhaite aborder un passage de la bible dans Zacharie, qui nous exhorte à être édifier par le Saint-Esprit ; le passage sur la construction du temple avec Zorobabel.

Le chandelier de Dieu

Nous y trouvons la seule source qui permet tout service pour Dieu, la lumière du Saint-Esprit représentée par le chandelier.

J’ai pris ce passage afin que nous prenions la mesure, de ce que nous pourrions faire si nous éteignons l’Esprit. Car je crois qu’il nous faut avoir conscience de ce qu’est la réalité de cet Esprit en nous d’une part et réaliser ce qui l’éteint d’autre part.

Nous y voyons l’entretien de cette flamme produite par l’huile consumée du chandelier qui nécessite les soins du Souverain sacrificateur, afin que la lumière ne soit pas altérée par des impuretés qui pourraient s’y introduire, venant de l’extérieur.

Lisons :  Zacharie chapitre 4 : 1-7L’ange qui me parlait revint et me réveilla comme un homme qu’on tirerait de son sommeil. 2 Il me demanda : Que vois-tu ? Je répondis : Je vois un chandelier tout en or muni, à la partie supérieure, d’un réservoir. Il est surmonté de sept lampes et il y a sept conduits pour les lampes. 3 Deux oliviers surplombent ce chandelier, l’un à la droite du réservoir, et l’autre à sa gauche. 4 Reprenant la parole, je questionnai l’ange qui s’entretenait avec moi : Que signifient ces choses, mon Seigneur ? 5 Il me dit : Ne sais-tu pas ce que cela représente ? Non, mon Seigneur, lui répondis-je. 6 Il reprit et me dit : Voici le message que l’Éternel adresse à Zorobabel : « Cette œuvre, vous ne l’accomplirez ni par votre bravoure ni par la force, mais c’est par mon Esprit, le Seigneur des armées célestes le déclare.  

Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit,

Zacharie, le prophète de l’espoir, s’il nous faut retenir quelque chose ici, c’est : « Ni par force, ni par puissance, mais par mon Esprit, dit l’Éternel des armées »

 C’est le message de cette vision de Zacharie, pour le temple de Dieu, l’édification de la maison de Dieu, c’est aussi le souhait de Paul pour l’église de Thessalonique, lorsqu’il dit « N’éteignez pas l’Esprit ; ne méprisez pas les prophéties ; mais examinez toutes choses, retenez ce qui est bon ; abstenez-vous du mal sous toutes ses formes. »

Nous avons la description du chandelier dans Exode chapitre 25 : 31-40,

Pour rendre le propos de Dieu plus clair, le prophète reçut la vision du chandelier, dont le sens profond était que la mèche, quoique nécessaire pour donner la lumière, jouait un très petit rôle dans la production de celle-ci. La mèche du chandelier ici, c’est nous.

Elle ne pouvait illuminer, elle ne pouvait que fumer, se carboniser et se consumer lentement. Au mieux, elle ne pouvait être qu’un intermédiaire entre l’huile qui représente l’Esprit de Dieu, dans le réservoir et le feu qui brûlait à son extrémité.

De même Zorobabel pouvait être faible et souple comme une mèche, aucune de ses faiblesses ne pourrait l’empêcher de finir l’œuvre pour laquelle il avait été appelé, pourvu que son esprit brûle du feu divin, et se nourrisse continuellement des influences bienveillantes du Saint-Esprit.

Josué le prêtre et Zorobabel le prince, ces hommes n’étaient que des messagers, comme nous, ce n’étaient pas eux, mais l’Esprit de Dieu à travers eux qui accomplirait, la mission, l’édification de la maison de Dieu.

Ils pouvaient bien paraître tout à fait impuissants et inadéquats, mais une fontaine vivante d’huile, l’Esprit, était prête à leur fournir des provisions inépuisables. 

Pour nous aussi, cette vision est riche d’enseignements, d’encouragements et d’exhortations.

Le premier chapitre de l’Apocalypse, qui compare le travail de l’Église dans l’âge actuel à sept chandeliers allumés, nous suggère d’appliquer cette vision de Zacharie à nous-mêmes. Nous pouvons y voir que c’est en tant qu’Esprit que Christ est réalisé, et en tant qu’église que l’Esprit est exprimé.

Le vase d’or plein d’huile est un symbole éloquent de la relation entre notre Rédempteur et Son peuple.

La plénitude du Saint-Esprit remplit toujours Sa nature glorieuse ; il n’est aucune qualité nécessaire au rayonnement du caractère chrétien qui ne soit richement présente en lui.

A Lui l’esprit de sagesse et de connaissance, à Lui l’esprit de conseil et de force, à Lui l’esprit de compréhension et de crainte du Seigneur.

Des difficultés apparemment insurmontables nous menacent souvent et nous arrachent peut-être ce gémissement : « Quelle montagne ! »

Comment être vainqueurs de Dieu ? Comment être toujours bons ?  Comment obéir à cette vision céleste ?  Comment persévérer dans les bonnes œuvres ?

Pourrons nous persévérer jusqu’au retour du Seigneur ? Serons-nous prêts ? L’homme intérieur se renouvellera-t-il toujours ? Etc…

La réponse est Oui ! Je durerai du moment que je demeure en celui en qui Dieu a amassé le reste sans mesure de l’Esprit ; et du moment que la main de Dieu, avec une délicate attention, prend les mouchettes d’or pour retirer les débris et la cendre, me taillant pour que je porte du fruit, me transperçant jusqu’à la jointure de l’âme et de l’esprit pour que je puisse entrer en son repos…

Certains d’entre nous peut-être pensent que l’âme peut accumuler une réserve de grâce, dans une convention, ou une nuit de prière… mais cela ne correspond pas à  ce que la Parole nous dit, nous la mèche qui n’accumule rien. Elle n’a aucune réserve.

D’heure en heure, nous devrions vivre, donnant tout à chaque instant, mais ne doutant jamais qu’il pourvoira. Nous ne pouvons pas épuiser Dieu, et notre travail ne doit pas se faire par notre puissance, notre force, mais par Son Esprit.

Cette vision contient aussi un avertissement pour nous tous, auquel nous devons faire attention.

Nous devons veiller à demeurer en Christ afin qu’il puisse demeurer en nous ; reconnaissant toujours Sa royauté, qui requiert l’obéissance ; nous reposant toujours sur Son sacerdoce qui nous réconcilie avec Dieu.

Chaque fois que nous faisons ce que notre prince exige, bien que cela contrarie les désirs les plus forts de notre nature, chaque fois que nous nous tournons vers notre Prêtre, cela augmente la communion qui attire Sa nature dans la nôtre.

La pensée de l’union entre la mèche et les réserves sans limites de l’huile est une image très précieuse à mes yeux de ce que devrait être notre relation avec le Seigneur.

 Heure après heure l’huile grimpe le long de la mèche jusqu’à la flamme, et de même, la grâce du Seigneur ressuscité passe insensiblement par l’intermédiaire de notre foi jusqu’à donner la réalité rayonnante d’une vie brûlante de Dieu. Il faut nous attendre à ce que Christ utilise Ses mouchettes d’or. Ne nous y dérobons pas.  Ces mouchettes servent à enlever les débris carbonisés de la mèche

Aussi, lorsqu’Il paraît sacrifier une partie vitale et indispensable de notre nature, Il ne fait que retirer le débris noir, carbonisé, brûlé. Faisons Lui confiance. Le morceau qu’Il a retiré fumait beaucoup et gâchait le témoignage. Il valait mieux l’enlever ; et Il accorde tant de prix à ce travail qu’il ne veut utiliser que des mouchettes d’or.

Nous pouvons faire confiance à la main qui les tient ! Elle porte la marque des clous du Calvaire.

Attention aussi, à ce que rien ne bouche les conduits d’or de l’obéissance à Sa bonté, et de confiance en Son sacerdoce, où l’arrivée de l’huile dorée ne se fera plus.

La négligence, l’inattention ou le manque d’utilisation les bouchent facilement.

Alors comme je l’ai dit, Zacharie est le prophète de l’espérance, ne nous décourageons pas de la lenteur avec laquelle notre vie avance vers la perfection chrétienne, car comme pour l’édification du temple de Dieu, le Seigneur achèvera l’œuvre qu’il a commencé en chacun de nous.

Aujourd’hui est peut-être un jour de petits événements, mais réjouissons-nous, les sept yeux du Seigneur regardent le travail et le travailleur.

Ses yeux parcourent la terre entière en tous sens, mais ils reviennent se poser avec un intérêt plein d’amour sur la progression de Son œuvre. Il perfectionnera ce qui nous concerne, Il ne peut pas abandonner l’œuvre de Ses propres mains…

Maintenant posons-nous la question, comment pouvons-nous attrister le Saint-Esprit, l’éteindre ? Pour cela posons-nous la question qu’est-ce que le Saint-Esprit veut faire en moi que je peux éteindre ?

Qu’est-ce que le Saint-Esprit veut faire en moi que je peux éteindre ?

 

A°) Le Saint Esprit veut nous faire avancer sur le chemin de la sainteté.

Que signifie être saint ? Séparé.  Il veut nous séparer de plus en plus du péché et de plus en plus loin du péché, ce qui signifie devenir de plus en plus proche de Dieu. C’est simplement un processus de séparation. Il veut produire en nous une fréquence de plus en plus faible du péché, produire en nous, la puissance de plus en plus faible de la tentation, produire en nous, la préoccupation de plus en plus faible des choses de ce monde, être de moins en moins victime de la chair, et avoir de plus en plus soif de Dieu. C’est la progression de la sanctification. C’est un mouvement vers la sainteté́. C’est Son œuvre.

La sainteté est comme une graine plantée au moment de notre salut, et qui pousse. Elle pousse et porte de plus en plus de fruits, c’est l’œuvre du Saint-Esprit.

Il s’agit d’une œuvre de l’Esprit sur notre âme, la purgeant, la purifiant, l’assainissant de la pollution du péché, au fur et à mesure que nous nous approchons de l’image de Dieu.

C’est ce que l’Esprit désire faire. La sagesse humaine ne peut pas faire cela.

Rien ne peut accomplir cela en dehors du Saint-Esprit. Le seul agent qui puisse accomplir cela est le Saint-Esprit.

Nous pouvons éteindre l’Esprit en nous laissant conduire par notre âme, notre moi

Alors, nous pouvons éteindre l’Esprit dans ce processus de sanctification en nous laissant conduire par nos sentiments, nos émotions, autrement dit en marchant selon notre sensibilité propre. Souhaitant garder le contrôle de notre vie.

Ne pas éteindre l’Esprit, c’est accepter de mourir à soi-même dans le but de ne pas être sous l’emprise du vieil homme qui nous conduit selon ses pulsions vers une mort certaine. « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez »(Romains 8 v 13) Il nous faut donc accepter de mourir à nous-même afin de se laisser conduire par l’Esprit.

En tout et pour tout, il n’y a que deux puissances qui peuvent agir dans le croyant, l’Esprit, ou bien la chair ; or la chair est mise de côté. Dieu veuille que ce soit le cas pratiquement. Nous avons bien besoin de le demander car nous éprouvons de la difficulté à réaliser et manifester cette dépendance du Saint Esprit.

Ne pas éteindre l’Esprit, c’est dire NON à l’esprit de ce monde, ses pratiques, ses mœurs, ses conditions, son orientation, pour dire OUI à Christ. C’est réaliser que si nous ne disons pas non à ce monde et ce qu’il comporte, ceci revient à lui dire oui, et par conséquent dire non à Christ.

Non seulement l’Esprit a écrit la Parole, mais Il demeure en nous pour illuminer la Parole, pour interpréter la Parole. C’est essentiel.

Il l’ouvre à notre compréhension. C’est pourquoi dans Jean 14 :26, Jean 16 :13, Jésus dit : ‘Je vais vous envoyer l’Esprit ; Il est l’Esprit de vérité. Il vous conduira dans la vérité. Il vous montrera la vérité. Il vous annoncera les choses qui viennent du Père Me concernant.’

On ne vient pas à connaître Dieu à cause d’un sentiment. On ne vient pas à connaître la vérité de Dieu à cause d’une émotion. On ne dit pas, comme beaucoup de personnes le disent : « Je sais ce que je crois. » Il n’y a pas ici de corrélation avec la vérité. Nous ne pouvons pas connaître cela par l’observation externe, et nous ne pouvons pas la connaître par notre intuition interne. Elle n’est pas accessible. La seule façon de la connaître, cette vérité, 1 Corinthiens 2 verset 10 : « Dieu nous les a révélées par… » Qui ? « l’Esprit ».

Dans le Psaume 19, il est dit que la Parole transforme la personne dans son entier. La Parole rend une simple personne sage. La Parole rend le cœur joyeux. La Parole illumine les yeux. La Parole dure à jamais. La Parole produit une complète droiture. Elle fait tout cela. Elle nous est donnée pour nous enseigner, nous instruire, nous corriger, nous former afin que nous puissions être équipés pour toutes bonnes œuvres. L’Esprit agit alors dans la Parole en tant qu’auteur. Il agit dans la Parole en tant qu’interprète. Il agit au travers de la Parole pour l’appliquer, et la révèle à notre cœur. C’est ce qu’Il fait afin de nous détacher du péché pour nous faire avancer dans la sainteté en nous révélant la Parole. C’est Son œuvre.

Nous pouvons donc éteindre l’Esprit lorsque nous n’étudions pas la Parole

Pour cela revenons aux textes dans 1 Thessaloniciens 5 : 19-21

« N’éteignez pas l’Esprit ; ne méprisez pas les prophéties ; « N’éteignez pas l’Esprit » est mis en parallèle avec « ne méprisez pas les prophéties ». Si l’on méprise les prophéties, on éteint l’Esprit.
À l’époque des apôtres, on n’avait pas encore fini d’écrire le Nouveau Testament. Le Saint-Esprit donnait encore de nouvelles révélations sous forme de prophéties, et ces prophéties devaient être expliquées. Le Saint-Esprit guidait de cette manière son Église et lui permettait d’approfondir les richesses que nous avons en Jésus-Christ. Si quelqu’un voulait éteindre l’Esprit, il devait fermer la bouche des prophètes. Quand les prophètes ne parlent plus ou quand leurs paroles sont méprisées, l’Esprit n’est plus à l’œuvre avec la puissance de la Parole de Dieu. Aujourd’hui, toute la Parole de Dieu transmise par l’Esprit est dans la Bible. Sa révélation est complète. Aussi nous pouvons remplacer le mot prophétie ici par la Parole de Dieu.

Méditer la Parole de Dieu

 Pour maintenir le feu de l’Esprit, nous devons méditer la Parole de Dieu qui est elle-même, Esprit, vie et vérité.

« Heureux l’homme qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit ! » (Psaume 1 :1-2 ; et Josué 1:8; Psaume 119:15, 23, 48, 78, 97, 99 et 148; 2 Timothée 2:15).

C’est dans la méditation que le cœur se saisit et s’approprie la Parole. La Parole est destinée à nous conduire dans sa présence et sa communion.
Méditer, c’est quelque part pratiquer Sa présence, et prendre Sa Parole comme émanant de lui-même dans l’assurance qu’il la fera agir efficacement dans notre cœur. La méditation c’est un cœur se tournant vers Dieu.

C’est dans la méditation que la foi est exercée, et que l’on reçoit l’assurance de la grâce.
Et puis, la méditation doit conduire à la prière. Elle fournit la matière pour la prière. Elle doit conduire à la prière, pour demander et recevoir vraiment tout ce que l’on a vu ou accepté dans la Parole. Méditer la Parole, c’est mettre en action la loi de vie de l’Esprit en Jésus-Christ.

Oui, quand je médite la Parole, quelque part je cherche Dieu dans Sa Parole, et lorsqu’il se révèle à moi par Son Esprit et son enseignement, je goute à Sa présence, et je suis dans la joie.

Lorsque nous utilisons mal la Parole, ou que nous ne la divisons pas de façon juste en la séparant de son contexte. Lorsque nous ne la recevons pas avec humilité, comme Jacques 1 :21 le dit. On peut éteindre l’Esprit en ne mettant pas la Parole en pratique dans notre vie. Vous entendez mais vous ne faites pas ce qui est demandé.

Nous pouvons éteindre l’Esprit en ne la gardant pas dans notre cœur, en ne la recherchant pas expressément, en ne la désirant pas. Nous pouvons l’éteindre en ne le laissant pas demeurer en nous dans toute sa richesse, comme Paul le dit dans Colossiens 3.

Ne pas éteindre l’Esprit, c’est refuser le mélange. Laissant opérer l’œuvre de la Parole de Dieu en nous qui doit produire cette séparation de l’âme et de l’esprit afin que nous puissions marcher d’une manière digne de Lui.

Le Saint-Esprit ne veut pas nous donner une connaissance intellectuelle et stérile de la Parole de Dieu. Mais s’Il nous accorde une révélation spirituelle de la Parole, c’est dans le but unique que nous la mettions en pratique, afin que la volonté de Dieu soit effectivement accomplie sur la terre, comme elle l’est au Ciel !

En nous révélant la Vérité de la Parole de Dieu, le Saint-Esprit contribue donc puissamment à édifier notre foi. Car la foi vient de ce que nous comprenons de la Parole de Dieu (Romains 10 : 17).

Comme la foi s’accompagne toujours des œuvres correspondantes, le Saint-Esprit œuvre aussi puissamment pour nous inciter et nous aider à mettre en pratique tout ce que nous avons compris de la Parole de Dieu.

Jean 15 :7 Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.

Ce mot « demeurer » est si important ! Lorsque Jésus nous a dit d’obéir à Ses commandements et de garder Sa Parole, Il ne nous demande pas de suivre simplement une série de règles et d’exigences religieuses.

Ce qu’Il nous dit, c’est de permettre à Sa Parole (qui est vivante !) de faire Sa demeure en nous. Il nous demande de passer du temps avec Elle, de La méditer, d’en remplir notre pensée et notre bouche, et de La laisser guider chacune de nos actions.

L’apôtre Paul l’a dit de la façon suivante : « Que la Parole de Christ demeure en vous dans toute sa richesse…« (Colossiens 3 :16).

Demeurer dans la Parole c’est quelque part, lui permettre de demeurer en nous ;  Jean 8.31 Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; 

Revenons à Jean 15 :7 où il est dit Si mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé

 Puisque le croyant n’a ni force, ni valeur en lui-même, il doit dépendre continuellement de celui en qui se trouvent toutes les ressources dont il a besoin pour porter du fruit.

Nous ne pouvons prier de manière à être exaucés que si nous connaissons la pensée du Seigneur quant à ce que nous lui demandons. Sa parole seule, demeurant en nous, peut former nos désirs. Si elle nous inspire, nous pouvons demander ce que nous voudrons, parce que nous ne voudrons que ce qui est selon la volonté de Dieu, en vue de sa gloire et de l’accomplissement de son service. Ainsi, nous obtiendrons ce que nous aurons demandé.

 Autrement dit, Dieu ne peut être le serviteur de notre volonté. Il faut connaître la sienne, pour obtenir ce que nous demandons, ce qui ne peut avoir lieu que si nous vivons très près du Seigneur, nourris de sa Parole. 

B) Il y a une seconde chose que le Saint-Esprit fait. Il nous fait entrer dans l’intimité avec Dieu.

C’est un composant essentiel de notre croissance spirituelle. Nous avons besoin de temps avec Dieu. Je dois, si je veux être de plus en plus proche de Dieu, si la relation doit devenir plus douce et plus riche, plus pleine, je dois passer du temps avec Dieu.

C’est le travail de l’Esprit de m’attirer ainsi, de m’entraîner dans cette direction. C’est le Saint-Esprit, dit Romains 8, qui nous conduit à la conviction que nous sommes enfants de Dieu.

Dans Galates, l’Esprit veut nous attirer dans l’intimité avec le Père non pas pour nous donner Son assurance de la gloire, la vie éternelle, comme nous l’avons vu lors de mon dernier message, mais pour nous donner des ressources.

Nous avons besoin d’y aller, non seulement pour apprécier Sa compagnie, mais pour pouvoir prendre ce dont nous avons besoin.

L’Esprit nous fait avancer dans ce sens. Il désire, Il agit, Il nous conduit dans une relation intime, encore plus riche avec Dieu. C’est pourquoi Il permet les difficultés dans notre vie. Car ce sont les difficultés qui nous conduisent dans cette communion, n’est-ce pas ? C’est tellement essentiel.

Nous pouvons éteindre l’Esprit lorsque nous n’acceptons pas les difficultés de la vie.

Lorsque nous sommes dans l’amertume, la colère, le manque de prière et lorsque nous n’apprécions pas la communion avec Dieu. Nous pouvons éteindre l’œuvre de l’Esprit lorsque nous ne sommes pas dans la louange, lorsque nous n’avons pas la volonté de nous décharger de tous nos soucis. Nous pouvons éteindre l’œuvre de l’Esprit en nous lorsque nous agissons par la force de notre chair, en nous bornant à nos capacités humaines, disant que nous n’allons rien demander à Dieu, que nous avons tout ce dont nous avons besoin, et que nous pouvons y arriver par nous-mêmes.

Nous l’éteignons aussi lorsque nous ne mettons pas notre confiance dans l’amour de Dieu.

Ou bien lorsque nous ne lui faisons pas confiance pour pourvoir à nos besoins, pensant qu’Il ne possède pas ce dont nous avons besoin. Chacune de ces choses peut entre autres avoir pour conséquence d’éteindre l’œuvre de l’Esprit.

 

C) Il y a une troisième chose que l’Esprit fait en nous rendant semblables à Christ, Il nous montre la gloire de Christ.

Vous vous demandez pourquoi Il fait cela ? Parce le but de notre sanctification est de devenir semblables à Christ, n’est-ce pas ?

Et donc que fait l’Esprit ? Il nous montre Christ. Il nous montre Christ glorieux. Dans Jean 15 : 26, et dans Jean 16 :14 et 15, Jésus dit :

« Quand sera venu le consolateur… Il rendra témoignage de moi… Il prendra de ce qui est à moi, et vous l’annoncera. » C’est ce qu’Il fera : ‘Il vous annoncera qui Je suis. Il vous révèlera qui Je suis.’ Jésus dit : « Je suis venu révéler le Père.» Jésus à dit : « L’Esprit est venu me révéler. Il vous annoncera qui Je suis. »

Il conduit toujours les gens à rendre gloire à Jésus-Christ. « Aucun homme », 1 Corinthiens 12 : 3 : « Personne, s’il parle par l’Esprit de Dieu, ne dit : Jésus est anathème ! Et personne ne peut dire : Jésus est le Seigneur ! Si ce n’est par le Saint-Esprit. » Il reconnait toujours que Christ est Seigneur.

Lorsque nous étudions la Parole de Dieu et la gloire du Seigneur, nous découvrons davantage notre Seigneur Jésus-Christ. Il brille pour ainsi dire dans le miroir de la Parole.

Comme Moïse, qui était dans le creux du rocher et a été recouvert de la gloire, lorsque nous contemplons la gloire de Christ telle qu’elle est révélée dans la Parole, nous sommes transformés par cette gloire. C’est l’œuvre de l’Esprit. C’est Son œuvre.

Voudrions-nous éteindre cela ? Voulons-nous retarder cela ?

L’Esprit nous transfigure. Le mot « transformé » est en fait le même mot traduit dans Matthieu 17 par « transfiguré », et il décrit Jésus lorsqu’il était sur le mont, souvenez-vous, transfiguré devant leurs yeux. C’était assez remarquable. La gloire du Seigneur est apparue sur le visage de Moïse, c’était l’extérieur. Mais Jésus a montré Sa gloire, c’était à l’intérieur.

C’est ce que Paul dit. Il dit : ‘En tant que croyants, nous sommes plus semblables à Jésus qu’à Moïse, car la gloire n’est pas extérieure, mais la gloire se trouve à l’intérieur.’

Nous sommes littéralement transformés à l’intérieur, transfigurés à l’intérieur dans le même genre de gloire que Jésus a montrée, par l’œuvre du Saint-Esprit.

Mais nous pouvons retarder cela. Nous pouvons l’éteindre aussi. Si nous ne nous préoccupons pas d’étudier, de méditer la Parole. Si nous ne voyons pas la beauté de Christ. Si nous utilisons seulement la Bible comme un moyen pour résoudre vos problèmes. Si nous ne la laissons pas simplement nous révéler Christ. Si nous ne sommes pas humble et n’admettons pas que jusqu’ici nous ne sommes  pas à la hauteur de la gloire de Christ, et que nous avons désespérément besoin de voir Sa gloire, et d’avancer dans un nouveau niveau de gloire. Le manque d’humilité nous retiendra. Toutes ces choses éteindront, retarderont, empêcheront l’œuvre de l’Esprit et attristeront Son cœur.

Nous pouvons éteindre cela aussi par l’égocentrisme.

‘Je veux faire ce que je veux, et je veux le faire comme je le veux. Ou je ne veux pas donner le contrôle de ma vie au Seigneur. Notre propre volonté, ou l’apathie, l’indifférence, et le manque de sensibilité à Sa direction. Ces pensées éteignent l’Esprit.

Mais aussi, si nous ne sommes pas intéressés à accomplir ce que le Seigneur nous demande. Oui, n’oublions pas que le Seigneur nous a donné Son Esprit pour deux choses, la première est ce que nous venons de voir, le Saint Esprit veut nous faire avancer sur le chemin de la sainteté en nous édifiant, nous enseignant, en nous montrant sa voie, son plan, sa volonté. Nous pouvons donc vivre cela si nous méditons Sa Parole.

La deuxième chose, est qu’il nous a donné Son Esprit pour le servir. Aussi je pense que nous éteignons l’Esprit si nous n’agissons pas, et là je ne peux m’empêcher de penser au dernier message de Roland, lorsqu’il nous a incité à mettre en pratique ce verset « Allez, faites de toutes les nations des disciples »

Oui, ce n’est pas à l’homme d’ordonner les pas qu’il fait ; Comme Zacharie le dit : « Ce n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon Esprit, dit l’Éternel des armées. »

Oui, il est vrai que je ne peux pas faire cela par moi-même. C’est pourquoi Paul, dans Éphésiens 3, a prié ceci : je prie que vous soyez « puissamment fortifiés par Son Esprit dans l’homme intérieur. » Éphésiens 3 :16.

La seule façon de faire la volonté de Dieu, la seule façon d’expérimenter l’amour de Dieu, la seule façon de voir plus loin que ce que vous pouvez demander ou penser, la seule façon de glorifier Christ dans l’église, est par la puissance qui vient du Saint-Esprit.

C’est pourquoi, dans 2 Corinthiens 12, Paul dit :

« Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. »

La force vient de l’Esprit. Il nous communique Sa force lorsque nous sommes dans Sa parole, lorsque nous prions, lorsque nous obéissons. Même lorsque nous passons par des épreuves, nous nous reposons entièrement sur Lui, car Il est tout ce qui nous reste, Il est notre force.

Nous ne pouvons témoigner sans Sa force. Jésus dit : « Vous recevrez la puissance une fois que le Saint-Esprit sera venu en vous, puis vous serez mes témoins. »

Nous pouvons aussi éteindre l’Esprit par notre manque d’humilité

Lorsque nous ne reconnaissons pas notre faiblesse, nos besoins, notre dépendance. Nous pouvons éteindre cette œuvre de l’Esprit en mettant notre confiance en notre chair, en nos propres capacités. Tout type de péché retarde le tout. Pourquoi résoudre le problème du péché dans notre vie ? Car si nous ne le faisons pas, nous éteignons l’Esprit de Dieu, retardant ainsi notre progression spirituelle vers la sanctification, et nous attristons le cœur de l’Esprit, provocant le châtiment et la perte de bénédiction dans notre propre vie.

Ne pas éteindre l’Esprit, c’est s’humilier devant le Roi des rois, reconnaissant Sa majesté et Sa suprématie, réalisant que sans Lui, nous ne pouvons rien.

Il est un Esprit puissant. Je pense que la somme de Son ministère n’est pas mieux décrite que dans Esaïe 11. Écoutez cela, Esaïe 11 :2 : le prophète décrit le Saint-Esprit ainsi : « Esprit de sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel. » Ce Saint-Esprit nous apportera la sagesse, l’intelligence, le conseil, la force, la connaissance, et il nous amènera à craindre et à louer Dieu. Il est le Saint- Esprit qui fait tout ce dont nous avons besoin.

Qu’est-ce qui est plus nécessaire que la sagesse, la compréhension, le conseil, la force, la connaissance et la crainte de Dieu ? Nous n’avons pas besoin d’autre chose. C’est Son travail. C’est ce qu’Il veut faire dans notre vie.

Être rempli de l’Esprit signifie qu’Il me remplit, et contrôle tout. Marcher dans l’Esprit signifie simplement que j’ai mis les pieds sur le chemin qu’Il a tracé. Et lorsque nous marchons dans l’Esprit, l’Esprit fait Son œuvre de sanctification. C’est obéir au témoignage intérieur que produit l’Esprit de Dieu en nous, dans notre esprit, attestant de sa volonté. C’est Lui obéir envers et contre tout dans le but d’accomplir Sa volonté.

Une vie conduite par l’esprit est la marche normale de la création de Dieu.

Soyez remplis de l’Esprit

 

« N’attristez point le Saint-Esprit de Dieu » Cette recommandation précède le commandement : « Soyez remplis de l’Esprit ». Nous ne pouvons pas produire vie et croissance, mais nous pouvons éviter ce qui ferait obstacle. À nous de vouloir obéir, de nous détourner de la chair pour nous attendre à Dieu ; à nous de nous soumettre à l’Esprit dans tout ce que nous connaissons de la volonté de Dieu,

« Soyez remplis de l’Esprit ». C’est là le devoir et le privilège de tout croyant. Et puisque Dieu le commande, il faut que ce soit possible et certain, il faut que ce soit au pouvoir de la foi.

 Nous ne voulons pas éteindre l’Esprit dans notre vie personnelle, mais nous le faisons si nous ne permettons pas à l’Esprit de Dieu d’accomplir ces choses qui nous font devenir de plus en plus semblables à Christ.

« Soyez remplis de l’Esprit ». Pourquoi ? Tout simplement parce qu’en l’Esprit nous avons accès à tout ce qui nécessaire pour contenter Dieu notre Père.

L’Esprit de grâce révèle et communique toute la grâce qui se trouve en Jésus. L’Esprit de foi nous enseigne à croire. L’Esprit d’adoption rend témoignage en nous-mêmes que nous sommes enfants de Dieu, et nous pousse à crier en toute confiance « Abba, Père». L’Esprit de vérité nous révèle la vérité tout entière et fait que toute parole de Dieu est pour nous esprit et vérité. L’Esprit de prière nous accorde le privilège de nous entretenir avec le Père avec l’assurance de l’exaucement. L’Esprit de sainteté manifeste la sainte présence du Père et nous la communique. L’Esprit de force nous rend capables, de témoigner hardiment notre foi et de travailler efficacement au service du Père. L’Esprit de gloire est le gage de notre héritage céleste et glorieux.

Ne voilà-t-il pas autant de preuves que l’enfant de Dieu a besoin surtout d’être rempli du Saint-Esprit ?

Que Dieu nous aide à être fidèles pour ne pas éteindre ou attrister le Saint-Esprit.

 Oui, seul l’Esprit peut nous conduire à marcher d’une manière digne du Père et nous permettre de garder nos lampes allumées en attendant le retour de l’époux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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