La paix de l’esprit
«Paix, où est la paix —pour nos nations, nos foyers et surtout pour nos cœurs et nos esprits?»
Ce cri d’angoisse a retenti à travers les siècles mais l’on s’aperçoit de plus en plus que le monde devient progressivement effrayé et secoué par la tempête. Est-ce aussi le cri de votre cœur?
Au milieu du mécontentement et de l’agitation, aspirez-vous à une paix intérieure qui surpasse toute autre chose?
Les accomplissements innombrables, qui s’adressent à faire un monde meilleur et plus sécuritaire, ont en fait rendu la vie de plus en plus compliquée. De plusieurs façons les gens ont une vie plus facile que leurs parents, mais ils sont plus secoués et mal à l’aise. Les gens sont tourmentés, fatigués et inquiets. Sans question, il y a un besoin de direction, de conseil, de sécurité et de confiance. Nous voulons, et nous avons besoin de la paix de l’esprit.
Paix de l’esprit! Quel trésor! Peut-on vraiment trouver un tel trésor dans un monde rempli de conflits, de désespoir, de tourments et de problèmes?
La grande recherche va de l’avant! Beaucoup de gens recherchent la paix dans la popularité et la richesse, dans le plaisir et la puissance, dans l’éducation et la connaissance, dans les relations humaines et le mariage. Ils désirent se remplir la tête avec le savoir et leurs bourses d’argent, mais leurs âmes demeurent vides.
D’autres cherchent à échapper aux réalités de la vie en s’enivrant, ou en prenant de la drogue, mais la paix qu’ils recherchent ne se trouve pas dans ces choses. Toutes leurs recherches ne font que les pousser dans le cercle vicieux de la déception, de l’anéantissement et de la futilité. Ils sont encore vides et solitaires, encore avec l’esprit troublé dans un monde troublé.
Beaucoup cherchent parmi les choses extérieures et physiques mais ils négligent de regarder à l’intérieur. Ils craignent ce qu’ils peuvent découvrir. Ils aimeraient blâmer le monde troublé pour leur esprit troublé mais la guérison doit commencer dans leur propre cœur.
Le péché a séparé l’homme de Dieu
L’homme dans l’angoisse : Pourquoi tout cela ?
Pour cela je vous propose de lire les versets ci-dessous que nous trouvons dans la Genèse, au chapitre 2 les versets 8-9 et les versets 15-17
8 L’Eternel Dieu planta un jardin vers l’Orient : l’Eden, le Pays des délices. Il y plaça l’homme qu’il avait façonné.(Adam) 9 L’Eternel Dieu fit pousser du sol toutes sortes d’arbres d’aspect agréable portant des fruits délicieux, et il mit l’arbre de la vie au milieu du jardin. Il y plaça aussi l’arbre du choix entre le bien et le mal.
15 L’Eternel Dieu prit l’homme et l’établit dans le jardin d’Eden pour le cultiver et le garder. 16 Et l’Eternel Dieu ordonna à l’homme : Mange librement des fruits de tous les arbres du jardin, 17 sauf du fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal. De celui-là, n’en mange pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras (spirituellement).
L’homme pouvait jouir de tout dans le Jardin d’Eden, sauf d’un interdit sous peine de mourir spirituellement…C’est-à-dire, perdre sa relation spirituelle d’avec Dieu (Ge.2 : 16-17).
Dieu créa l’homme et le plaça dans un beau jardin, pour jouir de la paix, de la joie et du bonheur parfaits. En désobéissant, en prenant du fruit de l’arbre du choix entre le bien et le mal Adam et Ève ont immédiatement ressenti le poids de leur péché.
Cet arbre-là, l’arbre de la connaissance du bien et du mal, face au libre arbitre, nous permet de faire un choix. Soit le choix de la connaissance, de notre propre intelligence et donc de notre indépendance à Dieu, en choisissant cet arbre, ou d’accepter notre dépendance à Dieu, au créateur, en choisissant de vivre par l’arbre de vie, qui préfigure la vie en Jésus-Christ par Son Esprit.
Auparavant ils (Adam et Ève) désiraient être en présence de Dieu, maintenant honteux, ils se cachèrent. La culpabilité et la peur ont remplacé la paix et le bonheur qu’ils avaient. Voilà le commencement du monde troublé—et de l’esprit troublé. (Voir pour cela le Chapitre 3 de la Genèse)
Comme Adam et Ève, lorsque vous n’êtes pas en accord avec Dieu, les craintes et les anxiétés s’introduisent en abondance dans votre vie. Quand votre point de mire est sur les incertitudes de la vie, votre sécurité et votre confiance sont secouées. Votre paix est troublée.
Le péché a séparé l’homme de Dieu. «Nous étions tous errants comme des brebis» (Ésaïe 53.6). «Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu» (Romains 3.23). Partout où les gens vont, la condamnation, la peur, l’irritation, le ressentiment et toutes autres impulsions les tourmentent. Cela amène la lassitude et l’épuisement mental.
L’amour de soi-même était à la racine de la première désobéissance de l’homme. Cela continue d’être un des penchants qui vous dirige vers le chemin du désespoir et du chagrin. L’égoïsme vous rend irritable et soucieux. Si vous vous engagez dans le chemin de l’égoïsme, vous deviendrez de plus en plus troublé.
La vie centrée sur Dieu apporte la paix
Au lieu de vous considérer comme le centre de l’existence, vers votre « moi » vous devez vous tourner vers Dieu et faire de lui l’objectif central de votre vie. Sans Dieu comme votre centre, vous devenez une proie facile pour les soucis, l’apitoiement de soi-même, les peurs et l’anxiété.
Avec Dieu au centre, chaque partie de votre vie s’étendra du «moyeu» comme les rayons d’une roue et rendra votre vie complète et épanouie.
Seul un cœur centré sur Dieu peut demeurer constant et en paix.
Dieu créa l’homme avec une âme vivante qui désire être unie avec son Créateur. «Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant» (Psaume 42.1, 2).
Le Dieu vivant est le seul qui peut satisfaire l’âme, notre moi. Remarquez bien ceci—vous n’aurez jamais l’esprit en paix avant d’avoir la paix avec Dieu.
Le champ de bataille dans nos cœurs
Bien que nos âmes désirent être unies avec Dieu, nos natures pécheresses se révoltent contre ses voies. Une partie de nous soupire après Dieu, une autre partie s’étend vers les désirs de la chair. Nos cœurs sont un champ de bataille où la lutte continue. Ce combat intérieur cause la tension et le surmenage. Sans Dieu, nous sommes «comme la mer agitée, qui ne peut se calmer, et dont les eaux soulèvent la vase et le limon» (Ésaïe 57.20).
Il n’y aura pas de paix tant que la vie, l’âme, le corps et l’esprit ne se coordonnent pas avec celui qui nous a créés et qui nous comprend. Il n’est pas seulement le maître du monde mais il connaît aussi votre vie et la mienne depuis le début jusqu’à la fin.
C’est en pensant à nous qu’il est venu dans ce monde «pour éclairer ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort, pour diriger nos pas dans le chemin de la paix» (Luc 1.79).
Étant le Prince de la Paix, il vous invite à venir à lui. «Venez a moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos» (Matthieu 11.28). Lorsque vous venez à lui, il vous donnera la liberté et vous trouverez le soulagement et la tranquillité.
Viendrez vous à lui, déchargeant sur lui tous vos soucis?
Il vous dit : «Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix . . . Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point» (Jean 14.27).
La confiance et la sécurité sont les antidotes contre la peur et l’anxiété. Quel repos de croire en Dieu qui est d’éternité en éternité, d’avoir un ami qui ne change pas et dont l’amour demeure éternellement. Cet ami pense toujours à nous, il est toujours prêt à nous aider. Alors, pourquoi s’inquiéter et se tourmenter? Apprenez à faire ce que Pierre dit : «Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis car lui-même prend soin de vous» (1 Pierre 5.7).
Quand finira le combat, il y aura la paix ; pourquoi donc ne pas vous abandonnez au Seigneur? Rappelez-vous, si vous avez la confiance vous n’avez pas d’inquiétude ; si vous avez de l’inquiétude, vous n’avez pas la confiance. «À celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi» (Ésaïe 26.3).
Que le Seigneur et Son Esprit vous éclaire sur ce point afin que vous puissiez connaître aussi cette sérénité…


