Un prix à remporter
Le millénium un prix à remporter. Grandissons-nous de façon appropriée et adéquate ? Grandissons nous de manière à coopérer continuellement avec la grâce du Seigneur? La manière dont nous grandissons dans l’âge de l’église, détermine notre participation éventuelle en tant que vainqueurs au sabbat futur, le millénium. Concrètement, le sabbat du prochain âge sera une récompense, un prix pour notre croissance appropriée durant l’âge actuel. Le sabbat à venir, sera en réalité et pratiquement une récompense pour ceux qui auront grandi correctement dans le présent âge. En d’autres termes, si nous ne grandissons pas correctement pendant cet âge de la grâce, de la croissance, nous passerons à côté du sabbat à venir, celui de la réjouissance. C’est la sagesse de Dieu. Il est sage que Dieu utilise le sabbat à venir comme récompense pour nous inciter à nous réjouir de l’âge de la grâce. Si nous ratons l’âge actuel, nous perdrons certainement la réjouissance du sabbat futur, et nous serons amenés alors de façon disciplinaire à la maturité spirituelle lors du millénium.
Les paroles de Paul dans 1 Corinthiens 9: 24-27. Le verset 24 dit: «Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. » Le verbe remporter ici ne fait pas référence à l’obtention du salut, car nous l’avons déjà obtenu. Il fait référence à l’obtention de la récompense. «Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible»(v. 25). La couronne dans ce verset est une récompense, un prix reçu, pour avoir couru jusqu’au bout. Les versets 26 et 27 continuent: «Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe, non pas comme battant l’air. 27 Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. » Etre désapprouvé ou rejeté du verset 27 ne renvoie pas à la perte du salut mais du prix, de la récompense. 1 Corinthiens 10: 1 poursuit immédiatement la pensée du chapitre neuf. Le verset 5 de ce chapitre dit: «Mais la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert.. » Ce verset commence par un mot très important, « mais ». Dans un sens, tous les enfants d’Israël participaient à la course. Quand ils sortirent d’Égypte et traversèrent la mer Rouge, ils participaient à la course, mais beaucoup ont pourtant trébuché. Ce que Paul décrit ici montre qu’il prenait part à une course, craignant de devenir lui-même un désapprouvé ou rejeté et de passer à côté du prix. Qu’est-ce que cela signifie ? En termes simples, cela signifie rater le sabbat futur du millénium. Nous devons tous être attentifs à cela !
Nous voyons une pensée similaire dans Philippiens 3: 12-13, un livre écrit durant le ministère tardif de Paul. Philippiens 3:12 dit: « 12 Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ ».
Christ nous a saisis dans le but que nous puissions Le saisir, ce que nous sommes à présent en train de faire. Avons-nous gagné Christ complètement ? Non, nous ne l’avons pas encore pleinement acquis. Il nous a acquis pour que nous puissions le gagner pleinement. Même au moment où Paul a écrit le livre de Philippiens, il était toujours en route, dans ce processus, n’ayant pas encore saisi Christ dans son intégralité. Au verset 13, Paul poursuit: «Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant,». Le mot «céleste» au verset 14 signifie d’en haut ; « je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. » ; de ce fait, la vocation céleste ici renvoie à l’appel céleste de Dieu en Christ Jésus. Dans ces versets, nous voyons que Paul persévérait toujours et encore. Même quand il écrivit le livre de Philippiens, il n’avait encore pas l’assurance d’avoir remporté le prix.
Dans 2 Timothée 4: 6-8, cependant, Paul était certain d’avoir obtenu le prix: «6 Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. 7 J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. 8 Désormais la couronne de justice m’est réservée; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement. » Paul écrivit ces mots juste avant d’être martyrisé. Serons-nous capables de dire pareille chose à la fin de notre vie? Pourrons-nous dire que nous avons livré le bon combat, achevé notre course, gardé la foi et qu’une couronne de justice nous est réservée? Ici, il sera question ce jour-là d’une couronne de grâce selon Sa justice. Paul savait que le Seigneur, le juste juge, lui donnerait une couronne de justice selon sa justice en ce jour-là. Quel est le jour mentionné ici?
C’est le jour du jugement de nos oeuvres, autrement dit avons nous manifesté les fruits de l’Esprit, sommes nous laissés remplir du Saint-Esprit afin que notre vase déborde ?… Si oui, nous aurons droit de participer aux noces de l’agneau, car nous aurons revêtu le bon habit, et la couronne de vie, de justice nous sera attribuée.
Comment grandissons-nous à présent? Comment courons-nous la course? La réponse à ces questions déterminera notre avenir. Alors que le salut arrive par la foi, le règne avec Christ pendant mille ans n’arrive pas sur la base du salut, mais par la récompense qui nous encourage à bien courir notre course. Nous voyons ici la sagesse du Père.
Oui, loué soit le Seigneur ! La vie d’église est l’âge de la croissance qui nous conduit aux portes du millénium. Mais notre participation dépend de notre degré de croissance dans la vie en Christ aujourd’hui.
Même un père terrestre pourrait dire à ses enfants: « Les enfants, si vous travaillez bien à l’école en réussissant vos examens, un grand prix vous attendra.»
L’âge de l’église n’est qu’une étape de semence et de croissance. À ce stade, la tâche majeure de Dieu est de s’ensemencer dans l’humanité pour en faire l’église, le Corps du Christ, la maison de Dieu. Cette partie de l’humanité qui a reçu Dieu en personne comme sa vie doit grandir en Christ et arriver à maturité. Il nous faut bien comprendre ce point. De quelle manière Dieu parvient-Il à être satisfait dans cet âge? Lorsqu’Il est exprimé et représenté par l’église.
Durant l’âge de l’église, nous sommes dans l’âge où le Christ en tant que vie grandit. Le cœur de Dieu est quelque peu satisfait par ce sabbat de la croissance, mais pas complétement satisfait, car ce sabbat-là n’est qu’au stade de la croissance, et non pas au stade final. N’oublions pas que le sabbat signifie Dieu satisfait parce que nous l’exprimons, en créant l’homme Dieu voulait qu’il soit son expression, c’est pourquoi Il nous a créé à son image. (voir article le millénium ou le sabbat de la maturité)
Car après ce sabbat, il y a encore quelque chose de mieux: le sabbat de la restauration, ou le sabbat de la maturité, le millénium où le Seigneur perfectionnera les membres de Son corps n’ayant pas atteint la maturité spirituelle, ceux qui n’étaient pas prêts au retour du Seigneur, lors de son second avènement.
L’économie de Dieu consiste à avoir une expression corporative et une représentation de lui-même. Dieu est très patient. Il accomplit son économie progressivement. Il s’est d’abord ensemencé dans Son peuple élu à qui Il donne maintenant le temps de grandir.
L’ultime sabbat
Nous sommes maintenant dans la vie de l’église, le sabbat de la croissance qui nous mène au sabbat de la restauration, de la manifestation du royaume, le millénium. Mais même ce sabbat là ne sera pas le sabbat ultime. Le repos ultime du sabbat sera la Nouvelle Jérusalem. A l’âge de la Nouvelle Jérusalem, il n’y aura plus de mer, plus d’œuvre satanique, ni de monde corrompu et pollué. Tout cela sera dans l’étang de feu. Il y aura une nouvelle terre, sur laquelle une cité sera bâtie à partir du peuple transformé en des matériaux vivants. Cette composition vivante, la Nouvelle Jérusalem, sera l’expression complète et aboutie de Dieu dans l’éternité future. Là, dans la nouvelle Jérusalem, nous verrons l’expression et la domination de Dieu. Il y aura le trône avec l’autorité de Dieu, pour Son royaume. La Nouvelle Jérusalem sera le sabbat ultime et éternel, car Dieu y sera pleinement exprimé et représenté. Ce sera l’aboutissement ultime de l’œuvre de la grâce de Dieu, et nous y serons tous.
Que nous soyons diligents ou négligent, notre sage Père a le moyen de nous perfectionner et de nous rendre matures. Si nous ne coopérons pas avec Lui, Il est patient et attendra jusqu’à demain, le mois prochain, l’année prochaine ou même l’âge à venir. Avant l’âge de la Nouvelle Jérusalem, il y a deux âges, cet âge et l’âge à venir. Durant ces deux âges, notre Père qui est patient prend en charge Ses enfants. Si nous sommes des enfants négligents en ne participant pas au sabbat actuel de la croissance, nous manquerons peut-être le sabbat dans l’âge à venir, le millénium, étant désapprouvés par le Seigneur. Mais cela ne signifie pas que nous serons perdus. Puisque nous sommes les enfants du Père, nous ne pouvons jamais être perdus. Mais si nous ne nous tenons pas dans Sa grâce aujourd’hui, Lui rendant difficile la tâche de nous prendre en charge, nous risquons de manquer la réjouissance du sabbat à venir, le millénium. Cependant, notre Père est beaucoup plus sage que nous et a le moyen de nous amener à maturité. Car finalement, nous serons tous dans la nouvelle Jérusalem, le sabbat ultime.
Il y aura en réalité un total de trois véritables sabbats: l’église, le royaume du millénium et la nouvelle Jérusalem dans le nouveau ciel et la nouvelle terre. Bien que tous ceux-ci soient des sabbats pour Dieu, le second sera meilleur que le premier et le troisième sera parfait. J’ai l’intime conviction que nous prendrons tous part au troisième sabbat, le plus complet, du moment que nous sommes nés de nouveau, car ce Sabbat sera encore une affaire de grâce et non de récompense, l’ensemble ce Son peuple étant alors arrivé à maturité pour exprimer Christ et le représenter.
Tant que nous sommes un enfant du Père, il a toute latitude pour nous rendre mature afin que nous puissions finalement participer à ce troisième sabbat.
Notre besoin de maturité spirituelle
Tout cela est une œuvre de grâce. Dieu nous a amenés dans son salut, Il s’est placé en nous comme vie et Il nous intime maintenant de grandir dans Sa vie. Mais la façon dont nous grandissons dépend de nous, de notre coopération avec l’Esprit. Si nous sommes obéissants, nous gagnerons du temps. Si nous sommes désobéissants, nous Lui causerons des problèmes. Mais il aura tout de même le moyen de nous faire grandir. Cependant, si nous ne coopérons pas avec Lui, nous subirons la perte de la joie dans d’église à cet âge et perdrons le prix, la récompense dans l’âge à venir. Notre Père sage nous soumet à Ses traitements pour que nous devenions matures. Ne croyons pas que nous pourrons échapper à Ses traitements. Dieu a le moyen de traiter tous les chrétiens sauvés mais qui sont à présent en errance. Nous ne pouvons pas voir cela aujourd’hui, mais un jour, nous le verrons.
L’accomplissement du plan de Dieu
La première venue du Seigneur Jésus a abouti au premier véritable sabbat, l’église, mais ce sabbat est incomplet, car l’accomplissement du dessein de Dieu ne sera pas encore achevé. De ce fait, et c’est pourquoi il a besoin de revenir pour achever l’accomplissement du dessein éternel de Dieu. Cela signifie que le dessein éternel de Dieu n’aurait jamais pu être accompli avant la seconde venue du Seigneur. En d’autres termes, le dessein éternel de Dieu ne pourra pas être pleinement réalisé sans le millénium.
Le millénium sera la dernière et la plus déterminante partie de la réalisation du dessein éternel de Dieu. Celle qui permettra le perfectionnement du Royaume de Dieu.