Les apports de l’Esprit en Jésus-Christ

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Les apports de l’Esprit en Jésus-Christ

 

Afin de nous stimuler à vivre par l’Esprit et non par la chair, je développe ici, les apports de l’Esprit en Jésus-Christ. Sur l’article précédent, sur ce théme Vivre par l’Esprit, Heureux les pauvres en esprit , j’ai insisté sur le fait que nous devions être pauvre d’esprit, être humble, être un pauvre mendiant, qui se soumet au Seigneur, si nous voulons connaître le royaume des cieux, cette vie céleste par l’Esprit de notre Seigneur ;

Un individu pauvre d’esprit ne se sent pas autosuffisant sur le plan spirituel.

Autrement dit, si nous ne voyons pas notre pauvreté, nous ne pouvons pas connaître Ses richesses. C’est donc avec un sentiment d’impuissance que nous entrons dans le royaume de Dieu. Car pour vivre spirituellement nous dépendons entièrement des dons d’une autre personne, Jésus.

Oui, nous devons reconnaître et accepter que nous ne pouvons pas être spirituel en vivant par nos propres capacités. C’est pourquoi il nous faut mendier ces capacités spirituelles auprès de notre Seigneur.

Pour cela, le Seigneur nous a donné Son Esprit, encore faut-il alors accepter  de perdre le contrôle de notre vie, c’est à dire ne plus être dans le vouloir être ou vouloir faire pour le Seigneur, car par notre propre chair nous ne pouvons rien faire qui plaise au Seigneur.

Jean 6 :63 C’est l’esprit qui vivifie ; la chair ne sert de rien

J’avais aussi dit qu’être chrétien, ce n’est pas une religion, c’est une relation-une communion c’est que nous dit Jésus en Jean 15 :4 « demeurez en moi et je demeurerais en vous »

Cela est possible, et j’insiste, si nous acceptons de perdre le contrôle de notre vie, afin que le Seigneur et Son Esprit puisse prendre toute la place.

Et j’avais terminé par notre défi, en tant que chrétien, en demandant, si nous vivions notre relation avec Dieu comme Nicodème par la connaissance, par la chair,  voir à travers ce que les autres peuvent nous apporter de spiritualité… ce qui m’avait amené à dire que quelque part,  le vide intérieur que nous avions alors avant notre conversion, n’est peut-être pas entièrement comblé, car nous ne vivons pas par cette relation vivante, par cette communion avec le Seigneur par Son Esprit, comme Jésus vivait cela avec Dieu le Père.

Aussi, aujourd’hui, je souhaite que nous prenions conscience des apports de l’Esprit, en Jésus-Christ, pour cela, je vais m’appuyer sur le chapitre 8 de l’épître aux Romains, qui nous fait part de toutes les richesses, que nous pouvons connaître lorsque nous vivons par l’Esprit.

Nous y voyons les actions accomplies par l’Esprit

La loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ

Si nous parcourons ce chapitre 8 de Romains sur l’Esprit de Dieu en Jésus-Christ, nous voyons que dans les versets 2 et 3 qu’Il nous libère du péché et de la mort.

2 En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. 3 Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché,

Oui, Romains 8 :2 nous dit de vivre par la loi de l’Esprit qui nous donne la vie dans l’union avec Jésus-Christ, cette loi de vie en Jésus-Christ, Son Esprit t’a libéré de la loi du péché et de la mort, de la chair. 

Nous voyons que cette loi de vie de l’Esprit en nous, nous permet de connaître cette relation-union avec Jésus-Christ par Sa vie en nous, et cette union avec Jésus-Christ nous libère, nous délivre de la loi du péché et de la mort. De la chair, notre nature première, sachant qu’en tant que pécheur, nous étions morts aux yeux de Dieu. Si nous regardons le contexte de l’épître aux Romains et précisément au chapitre 7 qui précède, nous pouvons lire :

« 7 Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eût dit : Tu ne convoiteras point.

Puis aux versets 14-20 : 14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle ; mais moi, je suis charnel, vendu au péché. 15 Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. 16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par-là que la loi est bonne. 17 Et maintenant ce n’est plus moi qui le fais, mais c’est le péché qui habite en moi. 18 Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien.

 19 Car je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. 20 Et si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, c’est le péché qui habite en moi.

Et enfin aux verset 22-24 : Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur ; 23 mais je vois dans mes membres une autre loi, qui lutte contre la loi de mon entendement, et qui me rend captif de la loi du péché, qui est dans mes membres. 24 Misérable que je suis !

Et là, Eureka, Paul nous donne la solution, en Romains 8:2 « La loi de l’Esprit en Jésus-Christ me délivre de la loi du péché et de la mort »

Si nous méditons l’évangile de Jean, les vérités qui nous sont présentées sont en contraste avec loi et l’état de l’homme sous cette loi, c’est le thème développé des chapitres 4 à 10. On y voit Jésus comme le Fils de Dieu, vivifiant l’homme mort quant à Dieu. Chacune des infirmités que le Seigneur guérissait figurait un côté de l’état de l’homme en chute. Nous y trouvons l’incapacité de marcher, de voir, d’agir, de parler, d’entendre, selon la pensée de Dieu. Sachant son peuple sujet à toutes ces infirmités, Dieu en Jésus-Christ s’était présenté à lui comme celui qui le guérit.

Tous ces infirmes représentaient l’état dans lequel le péché a placé l’homme, tout spécialement l’état de l’homme sous la loi, les commandements de Dieu. Ce que nous venons de voir aussi en lisant les quelques versets du chapitre 7 de l’épître aux Romains de l’apôtre Paul. Par elle, cette loi, Dieu demandait à l’homme de faire : « Fais cela et tu vivras », et nul n’a pu l’accomplir.

Pour l’en sortir il fallait une puissance opérant en dehors de l’homme. C’est ce que Dieu fit en envoyant son Fils dans ce monde ici-bas, et pour nous aujourd’hui nous avons l’Esprit en Jésus-Christ qu’il nous a envoyé comme puissance opérante face à cette loi du péché et de la mort.

Si nous regardons en arrière avec l’histoire d’Adam et Ève, ils ont pris de l’arbre interdit dans le jardin d’Éden, l’arbre de la connaissance du bien et du mal, considérant qu’ils étaient libres de choisir et de décider ce qui était bien et mal.

Et c’est ainsi que Dieu, nous a fait part par Moïse de la loi des dix commandements qui définissent le bien et le mal pour Dieu afin que l’homme comprenne qu’il ne peut pas agir selon ces commandements, et donc qu’il est pécheur.

Paul nous dit Romains 8 :7 que homme naturel ne peut accomplir la loi « car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas » Cette constatation a été faite par Dieu durant les quatre mille ans d’expériences qui précédèrent la venue de Christ dans ce monde, qui eut lieu, dit l’apôtre en Romains 5 :6, « au temps convenable », alors « que nous étions sans force ».        Le terrain était prêt pour le déploiement de la puissance de Dieu en grâce par Jésus-Christ. C’est pourquoi nous avons besoin de cet arbre de vie en Jésus-Christ, Son esprit.

Aussi par ce verset 2 au chapitre 8 de l’épître aux Romains, nous pouvons comprendre que cette loi de vie de l’Esprit en Jésus-Christ, cette relation par l’Esprit de notre Seigneur, nous délivre de la loi de Dieu, de ces commandements. Pourquoi, parce que l’Esprit de notre Seigneur en nous est sans péché, et par cette union avec Son Esprit, nous ne sommes plus misérables, mais capables de vivre les choses de Dieu, Sa loi, ces commandements. Nous avons ici et pas le moindre ; le premier apport de l’Esprit en Jésus-Christ. (1)

Sous la loi, il fallait faire. Sous la grâce, il faut croire.

Voilà pourquoi ce verset est fondamental et que vivre cette relation-union par cette loi de vie, par Son Esprit en Jésus-Christ est fondamental.

Et le verset 4 confirme cela, il nous enseigne qu’Il nous permet d’accomplir la loi sainte de Dieu.

4 et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit.

Un résumé des apports de l’Esprit en Jésus-Christ

La loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. (1)

Les versets 5 à 11 nous disent qu’Il change notre nature (2)

Dans les versets 12 et 13, Il nous donne la puissance de vivre une vie juste. (3) L’Esprit de Dieu conduit les enfants de Dieu sur la route de la sanctification

Dans les versets 14 à 16, nous apprenons qu’Il confirme notre adoption en tant que fils de Dieu, (4) et cela nous amène au verset 17 et au long passage du verset 17 à 30 qui met l’accent sur l’œuvre de l’Esprit qui sécurise notre gloire éternelle. Où nous voyons que l’Esprit intercède pour nous. Il prie pour nous. (5)

Nous voyons ainsi et, essentiellement les façons dont l’Esprit travaille pour nous assurer cette gloire à venir, et nous allons regarder à cela d’une manière plus approfondie aujourd’hui.

La plus grande bénédiction que Dieu a donnée aux croyants est l’assurance de la promesse de la vie éternelle dans la gloire du ciel.

Nous savons déjà, depuis le début du chapitre que nous n’avons pas le statut d’un condamné face à Dieu. « 1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. »

Ceci nous est redit dans le verset 34 lorsque la question rhétorique est posée : « qui les condamnera ? » Existe-t-il une justice plus élevée que Christ et Dieu ?

Encore, on nous dit que rien ne peut nous séparer de cet amour de Dieu qui nous appartient au travers de Jésus-Christ notre Seigneur.

Le thème de ce chapitre, du début à la fin, est que nous existons dans une situation devant Dieu qui est inaltérable et inchangeable.

C’est un statut sans condamnation. Oui, ceux d’entre nous qui appartiennent à Christ seront glorifiés. Nous voyons cela essentiellement résumé dans le verset 29. Nous sommes prédestinés à être conformes à l’image de Son Fils. Ceci signifie que nous passons de l’état d’être prédestinés, à être appelés pour être justifiés afin d’être glorifiés et personne n’est laissé sur le bord du chemin.

Aucune doctrine biblique n’est plus réconfortante que celle-ci, aucune n’est plus encourageante, et c’est pourquoi nous pouvons vivre dans l’espérance.

Le sceau de l’Esprit

Un passage parallèle à celui-ci est très instructif. Les paroles de Pierre dans sa première épître, chapitre 1 et verset 3, sont une bénédiction, une apologie qui contemple cette réalité de notre gloire assurée. Lorsque Pierre écrit :

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir ; il vous est réservé dans les cieux, à vous qui, par la puissance de Dieu, êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps ! »

Pas étonnant qu’il éclate de louange. Nous avons la promesse de la gloire à venir. Nous sommes protégés par la puissance de Dieu par la foi en cette gloire. C’est-à-dire que Dieu nous a donné dans Sa souveraineté une foi sans défaillance, une foi qui ne mourra pas. Cette foi nous est assurée par la puissance de Dieu, et la puissance de Dieu n’est autre que le Saint-Esprit Lui-même.

Le Nouveau Testament appelle cela, par exemple, dans 1 Corinthiens et Éphésiens, le sceau de l’Esprit, qui scelle pour nous l’assurance de la gloire à venir. Paul parle de cela de la façon suivante : « Celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1 :6). Mais peut-être n’y a-t-il pas de texte plus fort que celui que nous allons étudier maintenant.

 Les apports de l’Esprit en Jésus-Christ : l’espérance

Lisons Romains chapitre 8 versets 24 à 30.

24 Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ? 25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. 26 De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables ; 27 et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.

28 Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. 29 Car ceux qu’il a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. 30 Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.

Nous soupirons pour la réalité de la glorification, parce que nous vivons dans un monde maudit. Dès l’origine, dès Genèses il y a eu un dérèglement…l’homme a été déchu.

Lors de la chute il y a eu un dérèglement, car c’est la chair qui a été tentée par le fruit défendu et donc la chair a pris le dessus sur l’esprit, ce n’est alors plus l’esprit qui conduit.

Dans Genèse 2 :7 nous pouvons lire : Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.

Ce souffle de vie est l’Esprit, ce qui fait que nous sommes à sa ressemblance, mais après la chute, l’homme a perdu ce souffle de vie, l’Esprit. C’est la chair qui a été tentée par le fruit défendu et donc la chair a pris le dessus sur l’esprit, ce n’est alors plus l’esprit qui conduit.

Et donc, nous ne pouvons plus être en communion avec Dieu et être conduit par Lui.

Et ce n’est que par la crucifixion de notre Seigneur et sa résurrection, par le sang versé à La Croix, que le souffle de vie, l’Esprit, peut venir à nous pour rétablir la relation avec Dieu notre Père et créateur.

Bien que nous soyons régénérés à l’intérieur, nous restons prisonniers de la chair qui n’a pas été rachetée, et nous soupirons, dans notre humanité.

Nous avons toujours, comme il le dit dans 1 Corinthiens 15, un corps corruptible, un corps périssable dont nous avons hâte de nous débarrasser. Nous voulons que ce qui est périssable se revêtisse de ce qui n’est pas périssable, que ce qui est mortel se revêtisse de ce qui est immortel, que ce qui est corrompu se revêtisse de ce qui est incorruptible. Nous attendons avec impatience la gloire.

D’après le contexte, l’apôtre Paul encourage les chrétiens de Rome à considérer la belle espérance qui leur est promise. Ceux qui sont en Jésus-Christ ont reçu le Saint-Esprit.

C’est un Esprit d’adoption qui fait d’eux des enfants de Dieu. Si nous sommes enfants de Dieu, nous sommes ses héritiers. Un héritage magnifique nous est promis.

Nous ne voyons pas encore cet héritage, nous l’espérons ardemment. Le temps présent est un temps de souffrance et d’épreuves. La création elle-même souffre et soupire. Elle attend la révélation des fils de Dieu, elle espère la délivrance.

« La création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement » (Romains 8.22). « Nous aussi nous soupirons en nous-mêmes » (Romains 8.23), nous qui avons les prémices de l’Esprit, c’est-à-dire les premiers fruits de l’Esprit, en attendant la récolte complète quand Jésus reviendra dans sa gloire !

Soupirer ou gémir signifie que nous sommes dans la misère profonde. Quand le peuple d’Israël était esclave en Égypte, il soupirait et poussait des gémissements vers Dieu pour que Dieu vienne les délivrer. Un soupir n’est pas toujours exprimé dans des mots intelligibles. Le soupir de la création et le soupir des enfants de Dieu expriment le fait que la vie dans ce monde est pleine de souffrance, mais non pas sans espérance. Le soupir espère et attend la délivrance

Nous soupirons, la création soupire. Il y a un troisième soupir dans ce passage de Romains 8 qui est assez remarquable, c’est le soupir du Saint-Esprit. C’est le soupir du Saint-Esprit. Le Saint-Esprit béni dans lequel nous nous réjouissons, avec lequel nous aimons passer du temps, et nous appelons cela la communion du Saint-Esprit. Il soupire aussi, il soupire en attendant notre glorification. La création souffre à cause de la malédiction. Nous souffrons à cause de la malédiction. Même le Saint-Esprit souffre de la frustration des croyants en qui Il demeure, attendant que la malédiction soit enlevée.

Les ministères de l’Esprit

 En parcourant ce chapitre 8, nous apprenons essentiellement ceci : le Saint-Esprit est responsable de trois merveilleux ministères dans notre vie.

Premièrement, le ministère de la régénération. Il nous a donné la vie.

Nous sommes nés de l’Esprit. Il nous a donné la vie alors que nous étions morts.

C’est la régénération.

Deuxièmement, le ministère de la sanctification. Il est celui qui nous rend de plus en plus conformes à l’image de Christ. L’Esprit nous transforme de plus en plus en Son image, de gloire en gloire. Il s’agit de Son œuvre de sanctification.

C’est quoi la gloire ? C’est la manifestation des attributs de notre Seigneur par Son Esprit, son amour, sa miséricorde, sa sagesse, sa connaissance, sa puissance, sa justice, sa sainteté…

A côté de cette œuvre de sanctification, le troisième ministère qu’Il a dans ce temps de grâce est le ministère de la sécurité.

Il nous apporte la sécurité jusqu’à Son ministère final qui est le ministère de la glorification, lorsque tout comme l’Esprit a ressuscité Christ de la mort, Il nous ressuscitera aussi afin que nous lui ressemblions.

Les apports de l’Esprit en Jésus-Christ : L’intercession 

Considérons maintenant ses soupirs liés à l’assurance qu’Il nous donne que nous trouvons au verset 26 : « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. »

Ce texte décrit les moyens que le Saint-Esprit utilise, pour nous soutenir et nous donner son assurance dans notre parcours, dans la grâce vers la gloire finale.

Ce qui est remarquable dans notre texte, c’est que nous ne sommes pas seuls à soupirer.

Nous avons un Grand-Prêtre au ciel qui intercède pour nous. Jésus-Christ compatit à nos faiblesses. Il a vécu sur terre en chair et en os. Il a été tenté comme nous. Il nous connaît et nous comprend. Il est au ciel aujourd’hui, il plaide en notre faveur auprès du Père. Paul nous le dit plus loin : « Il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous » (Romains 8.34). Mais ce qui est spécial dans notre texte, c’est que le Saint-Esprit intercède pour nous,

Pourquoi donc avons-nous besoin de l’intercession de l’Esprit Saint ?

Parce que nous sommes faibles.

Sommes-nous bien conscients de notre faiblesse ? Si nous nous pensons forts, comment pourrons-nous vraiment apprécier le secours du Saint-Esprit ? Nous n’en verrons pas le besoin.

Mais, nous sommes totalement incapables de tenir par nous-mêmes. Si nous étions abandonnés à nous-mêmes un seul instant, nous laisserions tout tomber. Si nous nous pensons forts spirituellement, détrompons-nous. Le Seigneur nous dit que nous sommes faibles.

« Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables »,

Voici le soupir le plus important soupir de tous, le soupir du Saint-Esprit pour notre gloire à venir.

Le Saint-Esprit est intimement engagé, dans la réalité torturante du fardeau et du poids du péché, dans les vies de ceux à l’intérieur desquels Il vit.

Il s’unit à notre désir d’être libres de la chair, notre humanité qui n’est pas rachetée, et pour recevoir la plénitude du salut ; la pleine adoption ; la perfection pleine de la justice.

Notre gloire éternelle est alors sûre, grâce à cette intercession du Saint-Esprit. Elle est nécessaire. 

Nous avons l’acompte de notre gloire future, les premiers fruits, mais nous soupirons sous la faiblesse causée par le reste de notre péché. Le Saint-Esprit nous aide dans notre faiblesse.

Quelle est exactement cette faiblesse? « Nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières » (Romains 8.26).

Nous avons pourtant plusieurs sujets de prière. Oui, les requêtes de prière ne manquent pas, mais conviennent-elles toujours ? Je ne parle pas du style de nos prières ou de leur formulation, mais du contenu.

Savons-nous vraiment ce qui plaît au Seigneur et ce qui convient de lui demander ? Paul nous dit que « non », nous ne savons pas.

Cela n’implique pas des prières faibles. Cela ne signifie pas que notre vie de prière est faible. Cela ne signifie pas que nous ayons une compréhension faible de ce qui se passe. C’est toute la puissance affaiblissante de notre déchéance qui reste en nous. C’est notre faiblesse générale en tant qu’êtres déchus. C’est un mot générique.

Tout l’éventail de notre péché est un poids sur nous, et c’est un tel fardeau, un fardeau si dominant que nous ne savons même pas prier comme nous le devrions.

Nous n’avons même pas de stratégie pour le surmonter. Nous sommes tellement sans défense dans notre péché et vulnérables dans notre souffrance, que nous ne savons pas comment surmonter la puissance de notre chute. Nous n’avons pas les capacités nécessaires pour garder notre propre âme.

Laissez-moi vous dire cela simplement : si on pouvait perdre son salut, on le perdrait. Si je le pouvais, je le perdrais. En fait, si je devais faire quoi que ce soit pour le garder, je ne pourrais pas le garder.

Je n’en ai pas le pouvoir. Je ne sais même pas comment me protéger. Je suis trop faible. Je ne suis pas protégé par ma propre puissance. Je ne suis pas protégé par mes propres prières.

Le Saint-Esprit comprend et connaît tout cela. Il intercède pour nous. Il connaît nos forces et nos faiblesses, il connaît le monde difficile dans lequel nous vivons, il connaît la situation de son Église, il connaît nos besoins personnels et familiaux et il prie pour nous. Nous en avons besoin !

Oui, « Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation. » nous dit la Parole de Dieu. Mais tout seul, sans la puissance de Dieu, ça ne va pas le faire.

Ceci est illustré dans le chapitre 22 de Luc où Pierre est sur le point de tomber de façon classique sous le feu du jugement de notre Seigneur, et Jésus lui donne un avertissement. Jésus lui dit dans le verset 31 de Luc 22 : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. » Satan nous réclame, c’est sûr.

Mais le verset 32 dit : « Mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point.»

Quelle a été l’attitude de Pierre avant cette tentation ? Il le dit de la façon suivante : ‘Si tout le monde te laisse tomber, moi non.’ C’est la confiance en soi. Il ne savait pas comment prier pour lui-même. Il ne comprenait pas la nature profonde de sa propre faiblesse. Il n’avait pas la possibilité de comprendre les forces auxquelles il allait être confronté. Il se sentait en sécurité car le Seigneur Jésus avait prié pour lui que sa foi ne faiblisse pas. C’est l’œuvre d’intercession du Seigneur Jésus-Christ qui a rassuré Pierre, et c’est un modèle de son œuvre de grand prêtre. Il vit à jamais pour intercéder pour nous.

Les apports de l’Esprit en Jésus-Christ: La sécurité assurante

La raison pour laquelle nous allons arriver à la gloire, la raison pour laquelle nous allons rester sauvé, ce qui nous rassure, est que nous avons un grand prêtre qui est au ciel et qui intercède pour nous. Et il y a un second prêtre intercesseur qui vit en nous ; C’est le Saint-Esprit. Combien de puissance cela demande-t-il ? Combien de puissance cela demande-t-il pour qu’un croyant passe de la grâce à la gloire ? Cela demande l’intercession acharnée, sans fin et continuelle du Fils et de l’Esprit.

Pensons-nous que vous pouvons tenir par nous-même ? Nous ne pourrions jamais arriver à la résurrection glorieuse par la force de notre propre chair. Nous ne pourrions jamais surmonter notre propre péché. Nous ne pourrions jamais nous protéger nous-mêmes de l’échec à moins que Dieu ne nous ait donné une foi qui ne faiblisse pas. Elle est soutenue par Christ et par le Saint-Esprit.

Dans ce cas, verset 26, comment le Saint- Esprit nous aide-t-il dans notre faiblesse, du fait que nous ne savons pas nous défendre, même par la prière, même en prenant un peu de puissance divine ? « L’Esprit Lui- même intercède, » l’Esprit Lui-même intercède. »

 Nous avons besoin de quelqu’un au-dessus de nous possédant un point de vue bien plus large, et une puissance bien plus importante que la nôtre, et c’est l’Esprit Lui-même. C’est Sa tâche. C’est Lui qui nous a donné la vie. C’est Lui qui nous rend de plus en plus semblables à l’image de Christ. Il est Celui qui nous donne son assurance.

Comment fait-il cela ? « Par des soupirs inexprimables. »

Il ne s’agit pas de parler en grognant ou en parlant en charabia ou en langues. Ce n’est pas un discours extasié. Ce n’est pas le parler en langues.

C’est le Saint-Esprit qui dit des choses qui ne peuvent pas être entendues. Il est dit ici « inexprimables ».

Des gémissements, non pas d’hommes, mais des gémissements de l’Esprit.

La beauté magnifique de ceci est que le cœur du Saint- Esprit souffre pour la glorification de chaque croyant. Cette douleur, cette attente pleine de compassion pour la manifestation glorieuse des enfants de Dieu fait que le Saint-Esprit parle en silence au Père lors d’une conversation inter-trinité, à propos du bien-être des croyants.

Nous recevons cette assurance parce que Dieu l’a exprimée, et Dieu s’assure par l’œuvre de Son Fils et de Son Esprit que cela arrivera.

Le Saint-Esprit comprend notre chair, Il comprend nos faiblesses, Il comprend notre tentation. Il ne nous conduirait jamais dans une situation que nous ne pouvons pas gérer, n’est-ce pas ? « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine. »

A qui parle le Saint-Esprit ? Retournons au verset 27 :

« Celui qui sonde les cœurs connaît la pensée de l’Esprit. »

Qui est-ce ? Qui est celui qui sonde les cœurs ?

1 Samuel 16 :7 dit : « L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur. »

1 Rois 8 :39 dit : « Seul tu connais le cœur de tous les enfants des hommes. »

1 Chroniques 28 :9 dit : « l’Éternel sonde tous les cœurs et pénètre tous les desseins. » Psaume 139 : « Éternel ! Tu me sondes et tu me connais, Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève. » Tout le Psaume présente cette idée.

Jérémie : « le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaitre? » Réponse : Moi, le Seigneur je sonde les cœurs.

Actes 1 :24 « Seigneur, toi qui connais les cœurs de tous. » « Nulle créature », dit l’auteur de l’épître aux Hébreux, « n’est cachée devant lui, mais tout est nu et découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. »

 Le Saint-Esprit intercède donc pour nous dans une communication sans mots, de sa personne sainte et éternelle à la personne sainte du Père. Celui qui sonde les cœurs,

Le Saint Esprit intercède pour ces saints selon la volonté de Dieu.

Quelle est la volonté de Dieu pour les saints ?

Quelle est la volonté de Dieu pour les saints ? Quelle est la volonté de Dieu pour nous ? Que nous soyons glorifiés ? Est-ce Sa volonté ? Sa volonté était-elle que celui qu’il prédestine soit appelé ? Que celui qu’il appelle soit justifié ?

Que celui qu’il justifie soit glorifié ? Est-ce Sa volonté d’amener au ciel une humanité rachetée ? Est-ce Sa volonté ? Est-ce Son but ? Est-ce Son plan ? C’est absolument Son plan.

Le Père a planifié cela. Le Fils a permis que cela se réalise et le Saint-Esprit le préserve, le protège.

L’Esprit prie pour notre gloire en accord avec la volonté du Père. Le Père a planifié notre gloire, le Fils a pourvu à notre Gloire, et l’Esprit a protégé notre gloire. N’est ce pas magnifique !

Dans la vie, nous pensons à beaucoup de choses autour de nous, extérieures à nous, mais pensons-nous à ce qui est à l’intérieur de nous ?                                                                 

Pensons-nous à ce qui se passe continuellement, à l’œuvre de l’Esprit de Dieu qui ne sommeille jamais car Dieu ne sommeille jamais ? Réfléchissons-nous au fait que dans toutes les vicissitudes et les luttes, les problèmes de la vie, l’Esprit de Dieu intercède sans cesse pour nous, en silence, en parfaite communion avec la personne de Dieu afin que les buts de Dieu s’accomplissent ?

Le bien de Dieu: la gloire éternelle

Tout cela produit la vérité du verset 28. Tout cela nous mène au verset 28.

Je sais que le verset 28 est un verset populaire, que chaque personne qui a mis les pieds dans une église connait. Il est souvent isolé, mais le contexte lui donne son sens plein, et nous devons le lire dans son contexte.

« Nous savons, du reste, » c’est séquentiel, à la suite de quelque chose. C’est à cause du soupir, du ministère d’intercession du Saint-Esprit en parfaite harmonie dans le but de Dieu qui nous amène à la gloire éternelle.

C’est à cause de l’œuvre d’intercession de l’Esprit et à cause du plan divin de Dieu que Dieu Lui-même, en réponse aux demandes de l’Esprit fait « que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

Disons juste pour le moment que le « bien » dont il est parlé ici est la gloire éternelle qui est le but de tout, comme le verset 30 l’indique : « glorifiés » ; verset 19 : « la révélation des fils de Dieu » ; verset 21 : « la gloire des enfants de Dieu. » C’est le thème, versets 24 et 25, « notre espérance ». Le bien dont il est parlé ici est la gloire éternelle.

Pourquoi ? A cause du plan de Dieu et de la provision de Christ et de la protection du Saint-Esprit par Son ministère d’intercession, Dieu fait que toutes choses concourent à notre bien final, éternel et ultime.

Tout dans cette vie ne concoure pas au bien, loin de là. On peut en tirer une bonne leçon.

On peut en tirer quelque chose de bien. On peut se rapprocher du Seigneur. Cela peut faire progresser notre vie de prière. Cela peut nous affermir. Cela peut produire en nous la patience. Cela peut nous perfectionner, nous rendre plus mûrs.

Cela peut nous permettre de conseiller d’autres personnes et de les affermir.

Ce sont toutes de formidables réalités, mais ce n’est pas le bien dont on parle ici.

Le bien qui domine ce passage est ce bien ultime et final qui est la glorification des véritables croyants. Nous avons reçu l’assurance de ce bien final, ce qui est le meilleur. Dieu fait que « toutes choses », en réponse à l’œuvre d’intercession du Saint-Esprit béni, « concourent au bien. »

Il donne cette sécurité. « toutes choses ». Qu’est-ce que cela signifie ? Rien ne peut changer ce bien ultime. Rien. C’est une façon positive de dire qu’il n’y a aucune condamnation pour nous, ce que dit Paul en commençant ce chapitre 8 au verset 1, Il n’y a pas de limite à cela.

« Toutes choses, » quelle que soit la nature, quel que soit le nombre, quelle que soit la gravité, quel que soit le genre de chose qui peut arriver dans un monde corrompu. Tout ce qui arrive, tout est créé par Dieu pour notre bien final.

Toutes choses ne se combinent pas nécessairement pour produire le bien dans cette vie. Certains d’entre vous vivent avec cela. La vie n’est pas bonne, la maladie, la perte d’un emploi, la perte d’une maison, la perte de beaucoup de choses, d’amis. Mais en fin de compte, il y a un bien, un bien ultime, une gloire éternelle qui se réalisera. C’est le bien dont il s’agit ici, et il est attaché à l’espérance mentionnée dans les versets 24 et 25, notre espérance éternelle.

Les bonnes choses concourent à notre bien. Mais aussi les mauvaises choses. Les mauvaises choses concourent à notre bien : la souffrance, la lutte avec la tentation, même le péché. Dieu contrôle toutes ces choses et les utilise, en réponse à l’œuvre d’intercession du Saint-Esprit, pour notre bien final.

La sécurité pour notre bien final pour ceux qui aiment Dieu

C’est donc l’ampleur de notre sécurité. Comment pourrions-nous même perdre notre salut si tout ce qui nous arrive concoure à notre bien éternel ? Il n’y a pas d’option.

C’est l’étendue de notre sécurité. Qui sont les bénéficiaires de cela ? Les bénéficiaires de cette sécurité, sa promesse, juste rapidement, le verset 27 nous dit que l’Esprit intercède « pour les saints », « pour les saints, » les personnes saintes qui ont été couvertes par la justice de Christ, et qui sont donc saintes face à Dieu. Mais dans le verset 28, il les définit ainsi : « de ceux qui aiment Dieu », « ceux qui aiment Dieu ». Ils en sont les bénéficiaires.

 Est-ce que vous vous posez parfois la question : comment savoir si quelqu’un est chrétien ? Comment savoir si quelqu’un qui a prié une certaine prière et qui va à l’église, comment savoir si ce quelqu’un est chrétien ? Voici la réponse : il aime Dieu. Il aime Dieu.

Pourquoi aime-t-il Dieu ? Parce qu’il est appelé. C’est effectivement un appel. C’est un appel absolu. Verset 30 : « Ceux qu’Il a appelés, Il les a justifiés. » C’est l’appel à la vie à partir de la mort spirituelle.

Tous ceux qui ont été appelés de cette façon, appelés à la vie, appelés au salut par la puissance du Saint-Esprit sont ensuite décrits comme aimant Dieu.

Comment peut-on reconnaitre un véritable chrétien ? Il aime Dieu. C’est simple, il aime Dieu, il aime Christ. « Si quelqu’un n’aime pas le Seigneur, qu’il soit anathème ! » dit 1 Corinthiens 16 :22.

Le grand commandement de l’Ancien Testament est d’aimer le Seigneur son Dieu de tout son cœur, de toute son âme, de toute sa pensée, de toute sa force. Nous désirons faire cela. Nous ne le faisons pas, mais nous aimons Dieu. Dans toutes les Écritures, les véritables croyants sont décrits comme aimant Dieu. « N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde. Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est point en lui. »

C’est un amour qui recherche : la communion avec Dieu, une communion intime; la connaissance de Dieu dans la Parole de Dieu, afin de le connaître davantage; qui est sensible à l’honneur et au déshonneur de Dieu ; qui hait ce que Dieu hait et qui aime ce que Dieu aime; que le péché désole, et que la justice réjouit.

C’est un amour qui rejette le monde; qui attend avec impatience le retour de Jésus-Christ. Mais surtout, c’est un amour qui obéit aux Écritures. « Si vous m’aimez, » que devons-nous faire ? « Gardez mes commandements. » « Celui qui garde ma Parole, c’est celui-ci qui m’aime. »

Pour tous ces véritables croyants qui aiment le Seigneur, la promesse est une merveilleuse promesse. Le Saint-Esprit intercède en parfaite harmonie avec la volonté de Dieu, afin que Dieu cause tout ce qui arrive dans la vie, à ceux qui l’aiment, à concourir en fin de compte au bien éternel, et à la gloire éternelle car c’était son objectif dès le début.

Si le Seigneur nous accorde la grâce de le suivre, nous devons toujours nous défier de nous-mêmes et regarder constamment à lui, afin d’être gardés par lui, sachant que nous sommes sans force, des objets de pure grâce. À lui seul nous devons d’être ce que nous sommes. Il nous gardera de le déshonorer si nous demeurons dans la confiance en son amour et en sa fidélité.

Le verset 28 dit : « Nous savons. » « Nous savons. » Ce n’est pas un peut-être, nous le savons. C’est la certitude de notre sécurité́. « Nous savons. » Comment savons-nous ?

 Parce que nous connaissons que le but de Dieu est de prédestiner, d’appeler, de justifier et de glorifier un peuple racheté. C’est Son plan. Christ a pourvu au nécessaire sacrifice, et l’Esprit a permis que le plan fonctionne jusqu’au bout.

 

 

 

 

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