L’étude aux Romains : Chapitre 7
L’étude aux Romains Chapitre 7 : Jésus libère de la loi
Romains 7 :1-6
1 Ignorez-vous, frères, -car je parle à des gens qui connaissent la loi, -que la loi exerce son pouvoir sur l’homme aussi longtemps qu’il vit ? 2 Ainsi, une femme mariée est liée par la loi à son mari tant qu’il est vivant; mais si le mari meurt, elle est dégagée de la loi qui la liait à son mari. 3 Si donc, du vivant de son mari, elle devient la femme d’un autre homme, elle sera appelée adultère; mais si le mari meurt, elle est affranchie de la loi, de sorte qu’elle n’est point adultère en devenant la femme d’un autre. 4 De même, mes frères, vous aussi vous avez été, par le corps de Christ, mis à mort en ce qui concerne la loi, pour que vous apparteniez à un autre, à celui qui est ressuscité des morts, afin que nous portions des fruits pour Dieu. 5 Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort. 6 Mais maintenant, nous avons été dégagés de la loi, étant morts à cette loi sous laquelle nous étions retenus, de sorte que nous servons dans un esprit nouveau, et non selon la lettre qui a vieilli.
L’esclavage de la loi dans notre chair
Dans Romains 05:12-21, nous avons vu que le don en Christ surpassait l’héritage en Adam. Romains 6 a révélé notre identification à Christ. Afin d’avoir une véritable expérience de notre identification à Christ, nous devons prêter attention à deux aspects négatifs évoqués au chapitre 7 de Romains – la loi et la chair.
Romains 7 expose l’esclavage de la loi dans notre chair. Bien que nous ayons été identifiés à Christ par le baptême, et bien que nous ayons grandi avec Lui dans la ressemblance de Sa mort et croissions à présent avec Lui dans la ressemblance de Sa résurrection, la loi et la chair continuent d’exister. Nous pouvons nous présenter à Dieu en tant qu’esclaves, ainsi que nos membres en tant qu’armes de justice, afin de pouvoir être sanctifiés et de nous réjouir des richesses de la vie divine, mais la loi de Dieu extérieure à nous et notre chair à l’intérieur de nous existent toujours.
Pourquoi Paul parle-t-il au chapitre 7 avec tant de détails de la Loi et de la chair ? Parce que Romains 06:14 dit : « Vous n’êtes pas sous la loi, mais sous la grâce. » Dans Romains 5 et 6 Paul a clairement expliqué que nous étions à présent sous la grâce, et non sous la loi, mais à ce stade, il n’avait pas encore expliqué dans quelle mesure nous n’étions pas sous la loi. Puisqu’en 06:14, Paul dit : « vous n’êtes pas sous la loi » il est obligé d’écrire un autre chapitre expliquant pourquoi nous ne sommes pas sous la loi.
Sans le chapitre 7 de Romains, nous ne pourrions jamais comprendre clairement cette affirmation. Bien que la loi continue à exister, nous ne sommes pas sous sa domination et n’avons plus rien à voir avec elle. Dieu a-t-il supprimée ou abolie la loi ? La réponse à cette question est non.
Alors, comment pouvons-nous dire que nous ne sommes pas sous la loi ? Comment pouvons-nous être en dehors de la loi et en être libérés ? Comment pouvons-nous être affranchis de la Loi ?
La réponse à ces questions se trouve dans Romains 7, en particulier dans les six premiers versets. Cette portion de la Parole nous donne une définition et une explication complètes de la raison pour laquelle nous ne sommes plus sous la loi. Si nous comprenons Romains 7:1-6, nous saurons comment nous avons été libérés de la loi.
Deux maris
Dans Romains 7:1-6, nous avons deux maris, et en 7:7-25, nous avons trois lois. Qui sont les deux maris dans Romains 7 ?
Qui est le premier mari dans Romains 7 ? Abordons cette question en prenant la Bible dans sa globalité, car il est crucial de comprendre un verset de la Bible d’après la Bible dans son ensemble.
La position d’origine de l’homme : la position d’épouse
Dans la création de Dieu, la position d’origine de l’homme était celle d’une épouse. Ésaïe 54 : 5 affirme que Dieu notre Créateur est notre mari.
Car ton créateur est ton époux; son nom est l’Éternel des armées; le Saint d’Israël est ton Rédempteur; il s’appelle le Dieu de toute la terre
De ce fait, d’après la création de Dieu, l’homme avait la position d’épouse. En tant qu’épouse, nous devons dépendre de Lui et Le prendre comme notre tête. Ceci était notre position d’origine.
Voir le dessein de Dieu dans le volet 1, pour une meilleure révélation de cela
La position que l’homme déchu assume de son propre chef
Lorsque l’homme a chuté, il prit une autre position qu’il assuma de son propre chef, celle du vieil homme. L’homme déchu s’est attribué la position de mari. L’homme créé par Dieu était une femme mariée, une épouse ; l’homme déchu est devenu un mari. S’étant attribué la position de mari, l’homme déchu est devenu indépendant de Dieu et s’est fait tête et époux.
Parmi les hommes déchus, à la fois les hommes et les femmes se considèrent comme des maris. Beaucoup de femmes ont dit, « Pourquoi dois-je être sous mon mari ? C’est lui qui devrait être au-dessous de moi. Pourquoi devrait-il être la tête ? Je veux être la tête. »
La loi du vieil homme
Puisque l’homme a voulu être un mari, Dieu lui a donné la loi. La loi n’est pas destinée à l’épouse, mais au mari déchu. Ainsi, cette loi devient la loi du vieil homme, la loi du mari (7:2). Cependant, l’intention de Dieu n’était pas que le vieil homme observe la Loi, parce que ce vieil homme en est incapable. La loi a été donnée au vieil homme pour qu’il puisse être exposé. Les personnes commettent une grave erreur, quand ils pensent que Dieu a donné à l’homme la loi pour qu’il l’observe. Au contraire, Dieu a donné la loi à l’homme pour qu’il puisse l’enfreindre, et que par cette violation il puisse être totalement confondu.
Cette pensée est scripturaire. Romains 03:20 dit : « C’est par la loi que vient la connaissance claire du péché. » La loi nous donne la connaissance claire du péché. Si l’homme n’avait aucune loi, il continuerait à commettre des péchés, mais sans savoir ce qu’ils sont.
Romains 04:15 dit : « Là où il n’y a pas de loi, il n’y a pas non plus de transgression. » Nous pouvons penser que la loi empêche la transgression, mais ce verset dit que la loi expose la transgression. En plus, Romains 05:20 dit : « La Loi est intervenue pour que l’offense abonde.» La loi n’est pas intervenue pour que l’offense puisse être annulée ou limitée. Ceci est notre façon naturelle de voir.
Paul dit que la loi est intervenue pour que l’offense abonde. Nous pouvons dire : « Je vais essayer de ne pas enfreindre la Loi. » Nous ne pouvons pas nous empêcher de l’enfreindre. La loi dit : « Aime ton prochain comme toi-même. » Nous aurons beau essayer d’aimer notre voisin, nous n’y arriverons pas. Même les enfants à l’école ne peuvent pas aimer leurs petits camarades autant qu’eux-mêmes.
Qui peut se conformer à la loi ? Personne, la loi est intervenue pour que l’offense abonde.
Selon Romains 7:7, nous n’aurions jamais pu connaître le péché, si ce n’est grâce à la loi. Dans ce verset, Paul dit qu’il n’aurait pas su ce qu’était la convoitise si la loi n’avait dit : « Tu ne convoiteras point ». En résumé, nous pouvons dire que la loi œuvre pour que l’offense puisse abonder. Une fois que l’offense abonde, la loi révèle qu’elle est un péché. De cette façon, la loi nous mène à la connaissance claire du péché.
La position de l’homme régénéré — la position d’une véritable épouse
La position du nouvel homme régénéré est la position de la véritable épouse. La régénération nous rétablit à notre position d’origine.
avoir le vieil homme crucifié
Le premier mari de Romains 7:2-3 n’est pas la chair ou la loi, mais le vieil homme de Romains 6:6, qui a été crucifié avec Christ. Si nous lisons attentivement Romains 7:1-6, nous pouvons y voir une correspondance avec Romains 6:6.
Nous, les croyants, après avoir été sauvés, nous avons deux statuts — l’ancien et le nouveau. En raison de la chute, nous avons l’ancien statut et grâce à la régénération, nous en possédons un nouveau. À cause de la chute, nous sommes le vieil homme, et à cause de la régénération, nous sommes le nouvel homme. En tant que vieil homme, nous étions le mari ; en tant que nouvel homme, nous sommes l’épouse. De ce fait, nous avons deux statuts.
Allons plus loin dans notre étude en examinant Romains 7:1-6 en lien avec Romains 6:6 et avec Galates 02:19-20. Romains 7:1 dit : « La loi domine sur l’homme aussi longtemps qu’il vit. » Ce verset ne présente aucune difficulté. En 7:2 on nous dit que « Car la femme qui est soumise à un mari, est liée à son mari par la loi, tant qu’il vit; mais si le mari meurt, elle est déliée de la loi du mari ». Remarquons bien qu’il n’est pas dit qu’«elle vit», mais qu’«il vit». Si le mari meurt, la femme est dégagée de la loi du mari. Romains 7:3 nous dit que si, pendant que le mari vit, la femme s’unit à un autre homme, elle sera appelée adultère. Mais, si son mari meurt, elle est affranchie de la loi et peut s’unir à un autre homme.
Les trois versets suivants du chapitre 7 de Romains 7 présentent quelques difficultés. Le point sensible se situe en 7:4. Examinons ce verset très attentivement. « C’est pourquoi, mes frères, vous aussi, vous avez été rendus morts à la loi par le corps de Christ »
Nous n’avons pas été rendus mort à la suite d’un suicide, mais grâce au corps de Christ, laissant entendre que nous sommes morts sur la croix de Christ. L’expression « par le corps de Christ » modifie la mort, indiquant de quel genre de mort il s’agissait. Ce n’était pas un suicide ; C’était une crucifixion conjointe avec Christ.
Quand Christ a été crucifié, nous sommes morts avec Lui. Il faut comparer cela avec Romains 6:6, qui dit : « sachant que notre vieil homme a été crucifié avec Lui. » Ne pensons-nous pas que ce verset qui dit que notre vieil homme a été crucifié avec Lui correspond à Romains 7:4, selon lequel nous sommes devenus morts par le corps de Christ ? Nous devons admettre que ces deux déclarations se correspondent.
Il ne fait aucun doute que le « vous » qui « a été rendu mort à la loi pour le corps de Christ » au verset 7:4 est le « vieil homme » qui « a été crucifié avec lui » en 6:6. Pour faire simple, le « vous » en 7:4 est le « vieil homme » en 6:6.
Romains 6:6 dit que le vieil homme a été crucifié avec Lui afin que le corps du péché soit annulé. C’est le vieil homme, pas le corps, qui a été crucifié. Si vous dites que votre corps a été crucifié, alors nous avons besoin de funérailles et d’un enterrement. Le vieil homme a été crucifié, mais le corps du péché est encore là. Étant donné que le vieil homme a été crucifié, le corps est sans emploi. Néanmoins, Romains 6:6 continue avec la phrase « pour que nous ne servions plus le péché comme des esclaves. » Le vieil homme a été crucifié, cependant nous sommes encore en vie. Nous ne servons plus le péché comme esclaves.
Tournons-nous à présent vers Galates 02:19. Ce verset dit : « Car moi, par la loi, je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu. » Sommes-nous morts ou vivants ? Sommes-nous deux personnes ou une seule ? Par ce verset, nous pouvons voir que nous avons deux statuts, qu’il y a deux « moi » — un vieux et un nouveau. L’ancien « moi » est mort, et le nouveau peut vivre. Il ne s’agit pas de mon interprétation ; c’est la citation de Galates 02:19 d’après lequel je suis mort afin de vivre. Si je ne suis pas mort, je ne peux jamais vivre. J’ai besoin d’être mort pour vivre. Je meurs pour vivre. Dans quel but suis-je mort ? D’après Galates 02:19, je suis mort vis-à-vis de la loi.
Vient ensuite Galates 02:20 dans lequel il est déclaré : « Je suis crucifié avec Christ, » une phrase qui sans l’ombre d’un doute correspond à Romains 6:6 et 7:4. Ces trois versets se correspondent les uns aux autres. Galates 02:20 dit : « je suis crucifié avec Christ ; et … je vis. »
Comment pouvons-nous être crucifiés et continuer à vivre ? Sommes-nous morts ou vivants ? Les deux sont vrais. En tant que le vieil homme, je suis mort ; en tant que le nouvel homme, je vis. Je vis, et pourtant ce n’est pas moi, mais c’est Christ qui vit en moi. J’aime les trois mots « néanmoins », « cependant », et « mais ». Si nous nous concentrons sur ces trois mots, nous comprenons bien la dualité de notre statut. J’ai été crucifié avec Christ, néanmoins je vis, cependant, ce n’est pas moi, mais c’est Christ qui vit en moi. C’est merveilleux. C’est l’enseignement de la Bible sur lequel est mis l’accent. Puis, Galates 02:20 dit : « Et la vie que je vis maintenant dans la chair, je la vis dans la foi, la foi du Fils de Dieu. » Ce verset révèle qu’un croyant possède deux statuts : le statut du vieil homme et le statut du nouvel homme régénéré.
En tant que vieil homme, nous étions l’époux ; et en tant que le nouvel homme, nous sommes l’épouse.
Maintenant, revenons à Romains 7:4. « De même, mes frères et sœurs, vous aussi vous avez été mis à mort par rapport à la loi à travers le corps de Christ pour appartenir à un autre, à celui qui est ressuscité afin que nous portions des fruits pour Dieu » Dans ce verset, Paul met ensemble enterrement et mariage. D’un côté, nous avons été ensevelis ; d’un autre, nous nous sommes mariés. Nous avons été mis à mort pour pouvoir nous marier à quelqu’un d’autre. Dans Romains 7:4 nous sommes morts pour nous marier ; dans Galates 02:19 nous sommes morts pour vivre. Si nous n’avions pas ces deux statuts, comment cela serait-il possible ?
Nous avons été mis à mort d’après notre vieux statut afin de pouvoir épouser quelqu’un d’autre sur la base de notre nouveau statut. Selon notre nouveau statut, nous nous marions à Celui qui a été ressuscité d’entre les morts, afin que nous portions du fruit pour Dieu.
Venons-en, à présent, à Romains 7:5-6. Le verset 5 dit : « En effet, lorsque nous étions livrés à notre nature propre, les passions pécheresses éveillées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort.. » Ce verset parle de ce que nous étions. Le verset 6 dit : « Mais maintenant nous avons été libérés de la loi, car nous sommes morts à ce qui nous retenait prisonniers, de sorte que nous servons sous le régime nouveau de l’Esprit et non sous le régime périmé de la loi écrite »
Lorsque nous étions dans la chair (v. 5), nous étions le vieux mari. Lorsque nous avons été déchargés de la loi (v. 6), nous sommes devenus l’épouse. Nous avons été libérés de la loi du vieux mari, étant mort à cette loi qui nous avait retenus.
| Qui est le vieux mari devrait maintenant être très clair. Le vieux mari est notre vieil homme. L’épouse est notre nouvel homme régénéré. En tant que vieil homme, nous sommes morts, et en tant que nouvel homme, nous sommes vivants. Nous étions morts en tant que vieux mari, mais à présent sommes vivants en tant qu’épouse. |
Comme nous allons le voir, l’épouse accompli deux choses — elle porte du fruit pour Dieu et sert en nouveauté d’esprit.
libérés de la loi du vieil homme
L’homme régénéré, son vieil homme étant crucifié, est à présent déchargé de la loi du vieil homme (Romains 7:3, 4, 6 ; Galates 02:19). La loi a été donnée au vieil homme, mais le vieil homme, le vieux mari, est mort. Étant donné que mon vieux mari est mort, je suis, en tant qu’épouse, déchargée de sa loi. Paul dit que la loi du mari s’applique à l’épouse aussi longtemps que le mari vit. Cependant, lorsque le mari meurt, la femme en est dégagée. Notre vieux mari était notre vieil homme. À présent, nous sommes le nouvel homme régénéré. Puisque la loi a été donnée au vieux mari et puisqu’il est mort sur la Croix, nous sommes dégagés de cette loi. C’est pourquoi nous ne sommes plus sous la loi.
mariés à Christ, le nouveau mari
À présent nous sommes mariés à Christ, notre nouveau mari. Nous avons vu que Romains 7:4 disait que nous sommes mariés à Christ, « à celui qui a été ressuscité des morts. » Dans 2 Corinthiens 11:2 Paul dit également qu’il nous a fiancés à un seul époux, Christ. Christ est notre nouveau mari.
Voir le dessein de Dieu du volet 1
Prendre Christ comme notre Tête
En tant qu’êtres régénérés, les croyants à la fois les hommes et femmes sont une partie de l’épouse. Puisque Christ est notre mari, nous devons dépendre de Lui et Le prendre comme notre Tête (Éphésiens. 05:23). Si nous faisons cela, nous porterons du fruit en résurrection pour Dieu (7:4) et servirons le Seigneur en nouveauté d’esprit (7:6). Nous ne serons plus dans la chair, mais en nouveauté d’esprit.
La pensée profonde ici correspond à la profondeur de la justification de Dieu vue à travers l’exemple d’Abraham. Dans la justification de Dieu Il a appelé Son peuple élu à sortir de tout ce qui n’était pas Dieu et à Lui revenir. Il les a appelé à sortir de leur condition déchue et à revenir, afin que ce peuple élu et appelé ne compte pas sur lui-même soi pour son existence, mais sur Dieu pour toutes choses.
Ce qui signifie que, en retournant vers Dieu, ils Le prennent pour mari. Prendre Dieu pour mari signifie mettre fin à tout ce que nous sommes, possédons et faisons et compter sur Dieu à tous égards. Prendre Christ pour mari signifie également que nous croyons en Christ. Nous ne devrions plus vivre indépendamment, mais par Christ. Nous devons laisser Christ vivre à notre place. Par conséquent, la pensée profonde dans Romains 7:1-6 correspond à la pensée profonde, relative à la justification dans Romains 4 : l’intention de Dieu est de nous ramener à Lui et de nous obliger à placer toute notre confiance en Lui. Nous ne devons plus vivre par nous-mêmes, agir par nous-mêmes ou être quoi que ce soit en nous-même. Nous devons complètement être mis à mort, et notre tête doit être complètement couverte. Nous ne sommes plus le mari. Notre vieil homme, nous, avons été crucifiés. Christ est à présent notre mari.
Dans n’importe quelles cérémonies de mariage, la tête de la mariée est toujours couverte. Lors d’une célébration de noces, il y a deux personnes présentes, mais uniquement une seule tête. La tête de l’épouse est couverte par le mari et le mari est la tête.
Christ vit en nous et pour nous. J’ai été appelé à sortir de tout et à venir vers Lui. Je crois en Lui et place mon entière confiance en Lui. Christ est tout pour moi. Il est mon mari, ma tête, ma personne et ma vie. Je suis donc pleinement sous la grâce, et en aucune façon sous la loi.
Chaque fois que nous essayons de faire quoi que ce soit par nous-mêmes, cela signifie que nous, en tant que vieil homme, une fois de plus, nous nous tournons vers Agar. Tout ce que nous pouvons produire alors est Ismaël. Ne nous joignons plus à Agar, répudions là. Mettons là de côté nous n’avons plus rien à faire avec elle. Ensuite, en tant que nouvel homme, allons voir Sarah, la grâce de Dieu, et de notre union avec elle, Isaac sera produit, Christ. Nous ferons alors l’expérience de Christ et nous nous réjouirons de Lui. (Voir l’histoire d’Agar et de Sarah dans Genèse 16)
Examinons davantage Galates 04:21-26. Dans ce passage Paul allégorise Agar et Sarah en tant que les deux alliances : Agar en tant que l’alliance de la Loi et Sarah en tant que l’alliance de la grâce. Par cela, nous pouvons comprendre que Agar symbolise l’alliance de la Loi et Sarah l’alliance de la grâce. Ainsi, Ismaël a été produit par l’œuvre de la loi, et Isaac fut engendré par la grâce. Galates 04:31 dit : « C’est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de la servante, mais de la femme libre. » Ce qui signifie que nous ne sommes pas les enfants de la loi, mais les enfants de la grâce.
Par conséquent, si nous allons voir Agar, nous nous tournons vers la loi, mais si nous allons trouver Sarah, nous nous tournons vers la grâce. Nous devons tous aller voir Sarah et être sous la grâce afin que nous puissions toujours faire plus l’expérience de Christ.
Porter du fruit à Dieu
En tant qu’épouse, nous portons du fruit pour Dieu. Qu’est-ce que cela signifie et pourquoi Paul en fait mention dans Romains 7:4 ? Quand nous étions dans la chair — autrement dit, quand nous étions le vieux mari — tout ce qui nous concernait était mort. Tout ce que nous pouvions produire était la mort. Tout ce que nous engendrions était un fruit de la mort et pour la mort. Maintenant, en tant que personne régénérée — autrement dit, en tant qu’épouse — nous portons du fruit pour Dieu. Cela signifie simplement que tout ce que nous faisons désormais est lié à Dieu. Auparavant, tout ce que nous étions et ce que nous faisions était la mort. Par conséquent, dans ces versets, nous voyons un contraste marquant entre la mort et Dieu, entre porter du fruit pour la mort et porter du fruit pour Dieu.
Ceci prouve que lorsque nous étions le vieil homme et le vieux mari, que nous étions retenus sous la loi, tout ce que nous étions et faisions était la mort. Il en résultait du fruit pour la mort. En tant que le nouvel homme et l’épouse, mariée à un nouveau mari, tout ce que nous sommes et faisons est lié à Dieu. Nous portons ainsi du fruit pour Dieu. Que signifie l’expression « porter du fruit pour Dieu » ? Elle signifie que Dieu émerge, que Dieu est engendré en tant que fruit. Par conséquent, tous ceux que nous sommes et faisons, doit être le Dieu vivant. Nous devons engendrer Dieu comme le débordement de Dieu. De cette façon, nous avons le Dieu vivant, en tant que notre fruit et nous portons du fruit pour Dieu.
servir le Seigneur en nouveauté d’esprit
En tant qu’épouse, nous devons également servir le Seigneur en nouveauté d’esprit, et non en vieillesse de lettre. Le mot esprit dans ce verset désigne notre esprit humain régénéré dans lequel le Seigneur en tant qu’Esprit demeure (2 Timothée 04:22). Nous pouvons servir en nouveauté d’esprit, parce que Dieu a renouvelé notre esprit. Notre esprit humain régénéré, renouvelé, est une source de nouveauté pour notre être tout entier. Avec notre esprit régénéré, tout est nouveau, et tout ce qui provient de lui est nouveau. La vieillesse n’est pas dans notre esprit régénéré ; elle est dans la vieille loi, les vieilles dispensations et les vieilles lettres. Par conséquent, nous ne servons pas le Seigneur en vieillesse de lettre, mais en nouveauté de notre esprit régénéré. Nous devons apprendre à exercer notre esprit.
Les trois lois révélées en 7 :7-25
Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Certainement pas! Mais je n’ai connu le péché que par l’intermédiaire de la loi. En effet, je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la loi n’avait pas dit: Tu ne convoiteras pas. 8 Saisissant l’occasion offerte par ce commandement, le péché a produit en moi toutes sortes de désirs. En effet, sans loi le péché est mort. 9 Pour ma part, sans la loi, je vivais autrefois; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie et moi, je suis mort. 10 Il s’est trouvé que le commandement qui devait conduire à la vie m’a conduit à la mort. 11 En effet, le péché, saisissant l’occasion offerte par le commandement, m’a trompé et par lui m’a donné la mort. 12 Ainsi donc, la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. 13 Ce qui est bon est-il donc devenu synonyme de mort pour moi? Certainement pas! Au contraire, c’est la faute du péché. Il s’est manifesté comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et ainsi, par l’intermédiaire du commandement, il montre son caractère extrêmement mauvais. 14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis marqué par ma nature, vendu au péché. 15 Je ne comprends pas ce que je fais: je ne fais pas ce que je veux et je fais ce que je déteste. 16 Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne. 17 En réalité, ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi. 18 En effet, je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma nature propre: j’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir. 19 En effet, je ne fais pas le bien que je veux mais je fais au contraire le mal que je ne veux pas. 20 Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi. 21 Je découvre donc cette loi: alors que je veux faire le bien, c’est le mal qui est à ma portée. 22 En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon être intérieur, 23 mais je constate qu’il y a dans mes membres une autre loi; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres. 24 Malheureux être humain que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort? 25 J’en remercie Dieu, c’est possible par Jésus-Christ notre Seigneur. Ainsi donc, par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu, mais par ma nature propre je suis esclave de la loi du péché.
La Guerre Contre la Nature Pécheresse
Romains 7 : 7
Que dirons-nous donc ? La loi est-elle péché ? Loin de là ! Mais je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’eût dit : Tu ne convoiteras point.
Nous ne devons pas juger la Parole de Dieu d’après notre vie, mais nous devons juger notre vie d’après la Parole de Dieu.
Paul dit : Romains 7 : 14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle; mais moi, je suis charnel, vendu au péché.
Romains 7 : 12 La loi donc est sainte, et le commandement est saint, juste et bon.
Ce sont des commandements saints, donnés par un Dieu saint. Ce n’est pas la loi qui est en défaut, c’est la chair… La nature pécheresse inhérente dans l’homme.
Concernant la loi :
Hébreux 10 : 1 Car la loi, ayant l’ombre des biens à venir, non l’image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices que l’on offre continuellement chaque année, rendre parfaits ceux qui s’approchent
Hébreux 7 : 19 Car la loi n’a rien amené à la perfection; mais une meilleure espérance, par laquelle nous nous approchons de Dieu, a été mise à sa place.
Romains 8 : 3 Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force, -Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre Fils dans une chair semblable à celle du péché,
C’est de cette faiblesse de la chair, la nature de l’homme non régénérée que Paul est en train de parler quand il dit : » Mais moi, je suis charnel, vendu au péché.«
La loi procure la connaissance du péché, l’évangile procure la délivrance du péché.
Il ne dit pas qu’il est un homme régénéré, chrétien, et sous le règne du péché ! Il dit que nous étions tous sous le pouvoir du péché avant d’être de nouvelles créatures.
Sinon, alors il se contredit, et l’évangile est aussi insuffisant que la loi !
Certains ayant accepté l’idée erronée que « Nous sommes charnels vendus au péché, » ont déduit que c’est normal de pécher et qu’il ne fallait pas chercher autre chose ! Ils ont cru que Paul parle de son état de vie chrétienne normale. « Je suis comme ça. » On a ainsi rabaissé le niveau de vie du christianisme.
Paul parle, soit d’un juif sous la loi avec l’évangile, et/ou de son propre état avant de faire l’expérience de Christ comme Sauveur. De la loi, il dit : « Elle est spirituelle. » De l’homme non régénéré, il dit : « Charnel, vendu au péché.« Vendu au péché, est une déclaration qui se rapporte à l’esclave sous la puissance du péché, il ne peut rien contre lui. Il ne peut rien contre le péché qui est dans ses membres.
L’homme spirituel c’est l’inverse : Il vit en amitié avec Dieu en Christ, l’Esprit de Dieu demeure en lui. Par l’Esprit il gouverne les actions de la chair. L’homme spirituel n’est pas vendu au péché : Jean 8 : 36 Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. Il a donc été racheté de cet état d’homme vendu au péché !
Trois lois
La Loi de Dieu
La Loi de Dieu est juste, bonne, sainte et spirituelle (v.12, 14, 16). 12 Ainsi donc, la loi est sainte, et le commandement est saint, juste et bon. 14 Nous savons, en effet, que la loi est spirituelle;… 16 …, je reconnais par-là que la loi est bonne.
Cette loi est en dehors de nous, ou nous pouvons dire aussi qu’elle est au-dessus de nous. Cette loi de Dieu impose à l’homme déchu de nombreuses conditions et exigences afin qu’il puisse être exposé. (v.7-11).
Que dirons-nous donc? La loi est-elle péché? Certainement pas! Mais je n’ai connu le péché que par l’intermédiaire de la loi. En effet, je n’aurais pas su ce qu’est la convoitise si la loi n’avait pas dit: Tu ne convoiteras pas. 8 Saisissant l’occasion offerte par ce commandement, le péché a produit en moi toutes sortes de désirs. En effet, sans loi le péché est mort. 9 Pour ma part, sans la loi, je vivais autrefois; mais quand le commandement est venu, le péché a repris vie et moi, je suis mort. 10 Il s’est trouvé que le commandement qui devait conduire à la vie m’a conduit à la mort. 11 En effet, le péché, saisissant l’occasion offerte par le commandement, m’a trompé et par lui m’a donné la mort
la loi du bien
Alors que la Loi de Dieu est au-dessus de nous et en dehors de nous, nous imposant des conditions à remplir, la loi du bien est dans l’intelligence de l’âme humaine (v.23, 22).
23 mais je constate qu’il y a dans mes membres une autre loi; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres 22 En effet, je prends plaisir à la loi de Dieu, dans mon être intérieur,
Nous pouvons dire que la loi du bien dans notre intelligence correspond à la loi de Dieu et répond à ses exigences, essayant de s’y conformer (v.18, 21, 22).
18 En effet, je sais que le bien n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma nature propre: j’ai la volonté de faire le bien, mais je ne parviens pas à l’accomplir 21 Je découvre donc cette loi: alors que je veux faire le bien, c’est le mal qui est à ma portée.
Chaque fois que la loi de Dieu exige quelque chose de nous, la loi bonne de notre âme y répond. Si la loi de Dieu dit : « Honore tes parents» la loi bonne de notre esprit répond immédiatement : « Amen ! Je vais le faire. Je vais honorer mes parents. » Ceci a été notre expérience tout au long de notre vie. Chaque fois que la loi de Dieu a imposé une requête, la loi du bien dans notre âme a répondu et a promis de l’accomplir.
la loi du péché (et de la mort)
Dans nos membres est une troisième loi, la loi du péché, qui est en conflit avec la loi du bien. Comme nous pouvons le voir dans les versets. 17, 18, 20, 23, la loi du péché est dans les membres de notre corps déchu, la chair.
17 En réalité, ce n’est plus moi qui agis ainsi, mais le péché qui habite en moi. 20 Or, si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui le fais, mais le péché qui habite en moi. 23 mais je constate qu’il y a dans mes membres une autre loi; elle lutte contre la loi de mon intelligence et me rend prisonnier de la loi du péché qui est dans mes membres.
La loi du péché est constamment en conflit avec la loi du bien et fait de l’homme son captif (v. 23). Chaque fois que la loi du bien réagit à la Loi de Dieu et tente de répondre aux exigences de la loi de Dieu, la loi du mal de notre chair se réveille. Si la loi bonne était paralysée, la loi du mal resterait peut-être endormie.
Or, dès que la loi du mal réalise que la loi bonne est active, la loi du mal semble dire : « Es-tu en train de faire le bien selon la loi de Dieu ? Je ne le permettrai pas! ».
La loi du mal lutte contre la loi du bien et nous capture immanquablement. Par conséquent, nous devenons captifs de la loi du péché qui est dans nos membres. Ceci n’est pas une doctrine ; mais l’histoire de notre vie.
Dans Romains 7, nous voyons trois lois : la première loi, la loi de Dieu, avec ses exigences et ses obligations à remplir; la deuxième loi, la loi du bien dans notre intelligence, est prompte à réagir; la troisième loi, la loi du péché dans nos membres, est toujours sur le pied de guerre pour lutter contre la loi du bien dans notre intelligence, et pour nous vaincre, nous capturer et nous emprisonner.
Chaque loi détient une caractéristique propre. Romains 7 décrit l’expérience de chacun d’entre nous. Il ne fait aucun doute que Romains 7 décrit l’expérience personnelle de Paul. Si nous lisons attentivement Romains 6 à 8, nous découvrirons que Romains 7 porte sur l’expérience de Paul avant qu’il n’ait été sauvé. En 7:24 Paul dit : « Misérable que je suis ! » En 8:1 il dit, « il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Christ Jésus. » Romains 8:1 prouve que l’expérience rapportée dans Romains 7 s’est produite avant que Paul ne soit sauvé.
Alors, pourquoi Paul a-t-il jugé nécessaire, après Romains 6, de décrire l’expérience antérieure à son salut ? Il l’a incluse pour prouver que nous ne sommes plus sous la loi. Romains 7 était écrit en explication d’une courte phrase en 06:14 qui dit que « nous ne sommes pas sous la loi, mais sous la grâce. » Romains 7 nous dit que lorsque nous étions sous la loi, nous étions le vieil homme. Alors que notre vieil homme était encore en vie, nous étions sous la Loi. Cependant, en tant que les nouveaux hommes régénérés, nous ne sommes plus sous la loi, parce que notre vieux mari, le vieil homme sous la loi, a été crucifié.
Puis Paul continue de raconter combien il est dommage et pitoyable, pour quiconque d’être sous la loi. Un peu comme si Paul disait, « chers saints, vous voulez toujours être sous la loi ? Si vous le voulez, laissez-moi vous parler de l’expérience que j’ai faite. La loi ne vous aide pas ; elle vous abuse et donne l’occasion au péché d’opérer en vous. La loi peut même vous tuer. Vous ne devez plus vouloir être sous la Loi. Mais, même si vous voulez être sous la loi, vous ne pourrez jamais l’observer. » Paul décrit alors l’histoire entière de l’expérience antérieure à son salut, lorsqu’il était encore sous l’ancienne alliance. Il dit que la loi de Dieu avait des exigences à son égard, que la loi bonne dans son intelligence avait réagi à la loi de Dieu, mais que la loi du péché dans les membres de son corps déchu luttait contre la loi de son intelligence, venant à bout de cette loi et faisant de Paul son captif. La conclusion de Paul était, « Misérable que je suis ! Mon corps est le corps de cette mort. Je ne peux y échapper. »
En nous donnant la loi, l’intention de Dieu était d’exposer la loi pécheresse en nous. Si nous croyons pouvoir observer la loi, nous avons absolument tort. Nous ne sommes pas assez forts pour satisfaire aux exigences de la loi. La loi du mal en nous est en fait la personne puissante de Satan. Pouvons-nous, en tant qu’homme déchu, vaincre Satan ? C’est impossible. Nous sommes faibles, et la loi bonne en nous est impuissante. Nous avons de la bonne volonté et de bonnes intentions, mais vous ne parvenons pas à les réaliser. En tant que vieil homme, nous sommes seulement bons à être crucifié et enseveli avec Christ, comme nous l’étions déjà en 6:6. Nous ne devons pas exhumer le vieil homme qui a été enseveli dans une tombe et nous attendre à ce qu’il observe les commandements de Dieu. La loi bonne dans notre intelligence représente notre force, et la loi mauvaise dans notre chair représente le pouvoir de Satan.
Bien que Romains 7 décrive l’expérience de Paul avant son salut, il dépeint aussi l’expérience de la plupart des chrétiens après leur salut. Après notre salut, cette loi bonne dans notre intelligence a essayé de répondre aux exigences de la loi de Dieu, ayant décidé d’être une personne meilleure. C’est ce que nous faisons, lorsque nous voulons servir le Seigneur avec nos propres forces, nous devenons alors à nouveau le mari, et non l’épouse soumise, qui elle, pourra porter du fruit en Jésus-Christ.
L’homme a trois parties : un esprit, une âme dotée d’une intelligence, et un corps avec ses nombreux membres. Dans les membres de notre corps déchu, rien de bon ne demeure. Toutefois, n’oublions pas que l’homme a été créé par Dieu comme bon et qu’une certaine part de bonté demeure dans tous les hommes. Par exemple, si vous prenez un morceau de métal et le lancez dans la boue, il sera sali, mais sa nature sera encore le métal. Nous ne pouvons pas prétendre que ce n’est plus du métal. L’homme a été créé par Dieu, et Dieu n’a jamais rien créé de mauvais. Tout ce que Dieu a créé est bon, y compris l’homme comme créature de Dieu. Quelle que soit la profondeur de la chute de l’homme, la bonté de la création de Dieu demeure en lui. Même les braqueurs de banque ont encore un élément de bonté en eux, un élément qui a été créé par Dieu.
Bien que l’homme ait été créé bon, la nature mauvaise de Satan a été injectée dans son corps lorsqu’il a pris part au fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal (Voir genèse 2). De ce fait, si nous comprenons Romains 7 comme il se doit, nous saurons où nous sommes et ce qui est en nous. Nous avons une loi bonne dans notre intelligence et une loi mauvaise dans notre chair, deux lois qui sont incompatibles. La loi bonne représente le principe du bien créé par Dieu, et la loi mauvaise, du mal, est le principe de Satan dans notre chair. Satan dans notre chair déteste Dieu, trompe et abuse l’homme et fait de son mieux pour endommager et pour pourrir l’humanité. Ainsi, chaque fois que l’intelligence de l’homme par la loi bonne pense faire le bien, la loi du mal surgit immédiatement pour combattre, vaincre et capturer l’homme pitoyable et misérable. Telle était d’expérience de Paul avant son salut lorsqu’il était un judaïsant zélé et adepte de la Loi. Nuit et jour, il tentait de se conformer à la loi de Dieu. Finalement, il se rendit compte que la loi de Dieu était hors de lui, que la loi du bien, correspondait à la loi de Dieu, était dans son entendement, et que, chaque fois qu’il voulait faire le bien, l’autre loi dans ses membres luttait contre la loi du bien dans son intelligence, ses pensées, le capturait et le rendait misérable. Paul découvrit que son corps était le corps de la mort. Tel est le tableau précis dépeint dans Romains 7. Une fois que nous verrons ce tableau, nous loueront le Seigneur qu’il n’a aucune intention de nous faire observer Sa loi.
Romains 7 révèle qu’une bataille fait rage en nous. La loi du bien, répondant à la loi de Dieu, est dans notre entendement, et la loi du péché est dans nos membres, luttant contre la loi du bien. La bataille est très intense.
Galates 05:16 qui dit : « Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez pas la convoitise de la chair. » Nul doute que le « vous » se rapporte aux véritables chrétiens. De ce fait, il est toujours possible pour les vrais croyants d’accomplir la convoitise de la chair, puisqu’une telle convoitise demeure en nous. Aussi authentique que nous soyons en tant que croyants, nous devons être sur le qui-vive et ne pas être trompés par l’ennemi dans notre chair.
Paul continue en disant que la chair convoite contre l’Esprit et l’Esprit contre la chair (Galates 05:17). Il ne s’agit pas de la guerre entre la loi mauvaise et la loi bonne mais entre la chair et l’Esprit. La chair et l’Esprit s’opposent.
Ce qui prouve que, même si nous marchions par l’Esprit, nous continuons d’avoir les convoitises dans la chair et que notre chair reste l’ennemi de l’Esprit. Le Seigneur Jésus a dit, « Ce qui est né de la chair est chair » (Jean 3:6). La chair est chair, et rien ne peut changer sa nature. N’acceptons jamais l’idée qu’après être devenu spirituel, notre chair s’est améliorée. Pareil enseignement est trompeur et pernicieux.
Galates 05:24, dit, « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses convoitises ». Contrairement à Romains 6:6, selon lequel notre vieil homme a été crucifié, Galates 05:24 ne dit pas que la chair, les passions et les convoitises ont été crucifiées. Il dit que nous devons crucifier la chair avec ses passions et ses convoitises. La pensée ici est la même que celle dans Romains 08:13, selon lequel par l’Esprit, nous mettons à mort les pratiques de notre corps, et qui est aussi la réponse. Nous ne pouvons pas crucifier notre vieil homme, parce que notre vieil homme est notre être même. Personne ne peut se clouer à la Croix et, de cette manière, se suicider. Cependant, nous pouvons crucifier notre chair par l’Esprit, c’est à dire mettre continuellement notre chair à mort. Notre vieil homme (nous en tant que mari et non épouse soumise) a été crucifié avec Christ une fois pour toutes, mais nous devons continuellement crucifier notre chair jour après jour. Puis Galates 05:25 ajoute, « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit. » Par conséquent, Galates 5 dévoile la guerre entre notre chair et l’Esprit.
Romains 7 ne décrit pas la guerre entre l’Esprit et la chair révélée dans Galates 5. Le combat dans Galates 5 est l’expérience typique des chrétiens ; la guerre dans Romains 7 est l’expérience de personnes qui essaient de faire le bien, indépendamment qu’elles soient chrétiennes ou pas. Beaucoup de chrétiens ont l’expérience de Romains 7 après avoir été sauvés car c’est seulement après leur salut qu’ils décident de surveiller leur comportement et d’agir pour être bons.
La lutte relatée dans Romains 7, qu’elle intervienne avant ou après notre salut, n’est pas une expérience chrétienne typique. C’est une expérience de notre être naturel. Les personnes qui essaient de faire le bien avant d’être sauvées font cette expérience. Beaucoup d’autres font cette expérience seulement après être sauvés, après avoir décidé de bien faire et de plaire à Dieu.
le corps de cette mort
Dans Romains 6:6 notre corps déchu est appelé « le corps du péché » mais en 07:24, il est appelé « le corps de cette mort ». Pour obéir à la loi de Dieu, ou faire le bien pour plaire à Dieu, le corps est faible au plus haut point, comme s’il était mort. Par conséquent, si nous essayons d’observer la loi ou de plaire à Dieu par nous-mêmes, cela reviendra à traîner un cadavre avec nous. Plus nous tentons de faire le bien, plus notre corps nous mène dans la mort. Voilà pourquoi, l’apôtre Paul appelle notre corps « le corps de cette mort » autrement dit, de la mort résultant de nos tentatives d’observer la loi et de plaire à Dieu.
En ce qui concerne le corps du péché, qui est actif et puissant, par la convoitise, pour pécher, nous ne devons pas essayer de le supprimer au moyen de notre forte volonté, ni par tout autre moyen. Romains 6.6 nous dit que puisque notre vieil homme a été crucifié avec Christ, « notre corps du péché » a été annulé, signifiant qu’il est à présent désœuvré.
Concernant le corps de la mort, nous n’avons plus besoin de le tirer derrière nous.
| Puisque nous sommes un homme régénéré, le nouvel homme, et que nous sommes libérés de la loi du vieil homme, n’essayons plus d’observer la loi, car de tels efforts provoquent seulement plus de mort à travers le corps déchu, qui est la chair. Tant que nous vivons par le nouvel homme avec notre nouvel Époux, le Christ vivant, nous sommes libérés de la Loi et déchargés de la chair ainsi que de la loi du péché qu’il lui est intrinsèque. |
la misère de l’homme essaye d’accomplir la loi
L’homme est devenu charnel, vendu au péché (v. 14). La chair de l’homme n’abrite rien de bon (v. 18), et l’homme est incapable de maîtriser le péché (versets 15-20). Dans une telle situation, si l’homme essaie d’accomplir la Loi de Dieu, comme Paul le faisait, il ne connaîtra rien d’autre que l’échec. Quiconque tente de faire cela est vaincu et devient un homme malheureux et misérable. L’homme déchu, doté de la loi du péché dans sa chair est désarmé et cas désespéré.
| Il est nécessaire que nous prenions conscience que nous avons été, en tant que vieil homme, crucifiés avec Christ et que nous sommes, en tant que le nouvel homme, libérés de la loi du vieil homme et mariés à notre nouvel époux, le Christ ressuscité, afin que nous puissions porter du fruit pour Dieu et servir le Seigneur en nouveauté d’esprit. |