L’étude aux Romains : Chapitre 8 ( 2 ème partie)

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L’étude aux Romains Chapitre 8 :

L’objectif de Dieu avec la sanctification

 

Quel est le but de cette sanctification? Le but c’est que Dieu puisse produire de nombreux fils (Rom. 8:29). Jean 01:12 nous dit que nous sommes devenus enfants de Dieu, que nous avons été engendrés enfants de Dieu. Néanmoins, posons-nous la question : croyons-nous que nous ressemblons vraiment à un fils de Dieu ? Au fils de qui ressemblons-nous ?

Oui, tous les vrais chrétiens ont été engendrés enfants de Dieu, mais ils ont besoin de grandir jusqu’à la sanctification, afin de pouvoir ressembler au Fils de Dieu. Nous avons besoin que Sa vie éternelle forge Son être saint dans notre nature, afin que nous puissions effectivement et pratiquement être Ses fils, pas juste dans nos paroles, mais en réalité.

Bien que nous ayons été engendrés enfants de Dieu, nous ne ressemblent pas à des fils de Dieu. Par conséquent, nous avons besoin de la sanctification subjective dans la vie.

Christ fut crucifié pour notre justification, et le Christ fut ressuscité pour notre sanctification. Christ est mort à la Croix principalement pour notre justification. Christ, en tant que le Rédempteur dans la chair, a été pour notre justification, mais à présent, comme l’Esprit qui donne la vie dans notre esprit, Il vit en nous, pour notre sanctification. Maintenant Il est notre vie et il est sature notre être avec Sa nature sainte jusqu’à ce que nous soyons sanctifiés complètement dans notre disposition. C’est la raison pour laquelle dans Romains, contrairement à d’autres livres du Nouveau Testament, la sanctification n’est pas liée à la position obtenue grâce au sang, mais à la  disposition obtenue par la vie, voire par le Seigneur vivant Lui-même. Le Seigneur travaille au sein de notre esprit, se répand depuis le centre de notre être tout au long de chaque partie de nous, jusqu’à ce qu’il atteigne le tout. Nous serons alors complètement saturés de Sa nature sainte. Ainsi, tout notre être sera sanctifié par le Christ en tant que l’Esprit qui donne la vie. C’est la vie par l’Esprit divin, dans notre esprit humain, dans notre pensée et dans notre corps mortel.

Les bénédictions de la filiation

14 En effet, tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. 15 Et vous n’avez pas reçu un esprit d’esclavage pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions: «Abba! Père!» 16 L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. 17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers: héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui afin de prendre aussi part à sa gloire.

Quand nous entrons dans la famille de Dieu par la foi en Jésus Christ, nous devenons participants de certains privilèges.

S’il est vrai que tous les humains viennent de Dieu parce que c’est lui qui a créé l’homme, la bible enseigne qu’à cause du péché, nous sommes devenus des étrangers pour Dieu. Dans leur situation naturelle, les hommes sont fils d’Adam et non fils de Dieu. Selon la Bible, c’est lorsque nous mettons notre confiance en Dieu et en la bonne nouvelle de son Fils Jésus, que nous sommes transférés de fils d’Adam à fils de Dieu.

Quand nous passons de fils d’Adam à fils de Dieu, bien des choses changent. Une de ces choses, c’est les privilèges

Premier privilège : Le pouvoir d’aller de l’avant !   –Le pouvoir de la chair est terminé, maintenant c’est le pouvoir de l’Esprit

« nous ne sommes point redevables à la chair.  » Le pouvoir de la chair, c’est lorsque nous étions sans Christ. Nous n’avions aucune communication de Christ. « La sève divine en nous » Nous étions alors, esclaves du péché. Et cet esclavage, nous obligeait à vivre sans rapport avec Dieu. Mais maintenant, nous ne sommes plus sous le régime de la chair. Nous sommes sous le régime de l’Esprit. Nous appartenons au royaume de Dieu, où la vie abonde ! Christ, le Seigneur vit en nous. Nous sommes selon le principe de la vie de l’Esprit en Jésus Christ !

Nous sommes devenus « fils de Dieu »; Et les fils de Dieu ont un privilège, ils sont conduits maintenant par l’Esprit de Dieu ! Toute l’orientation de notre vie coule en direction de la vie…Autrefois, toute l’orientation de notre vie se portait vers la mort…

Deuxième privilège : L’intimité !

Romains 8 : 15  Et vous n’avez point reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte; mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions : Abba ! Père !

Au départ, nous n’étions pas nés enfants de Dieu, mais enfants d’Adam ! Nous sommes passés d’une famille à l’autre par l’adoption. Paul parle de l’Esprit d’adoption et de tout ce que cela engendre, pour comprendre la pensée de Paul nous devons voir les conséquences de l’adoption. La personne adoptée perdait tous les droits de son ancienne famille et gagnait tous les pleins droits d’un fils légitime dans sa nouvelle famille. Dans un sens littéral absolu et dans des termes légaux les plus formels, il avait un nouveau père. Il s’ensuit qu’il devenait héritier de la situation de son nouveau père. Même si par la suite de nouveaux enfants venaient à naître ayant un lien du sang réel. Cela n’affectait pas ses droits. Il était de manière inaliénable, cohéritier avec eux.

Paul dit que c’est le Saint Esprit lui-même qui est le témoin de notre adoption dans la famille de Dieu. L’Esprit de Dieu qui demeure en nous, nous donne ce témoignage. Nous sommes entrés dans la famille de Dieu. À cause de cette entrée dans la famille de Dieu, nous crions Abba ! Ce mot est un mot araméen signifiant « Père« . C’était une expression très familière, qu’un enfant utilisait avec son père. C’est exactement le même mot que Jésus a employé dans son intimité avec Son Père. Alors, cela veut dire qu’il partage avec nous l’intimité qu’il a avec son Père. Lui, le Fils éternel de Dieu. Nous n’avons plus la crainte du jugement, comme un esclave. De fils d’Adam, nous avons été transférés dans la famille de Dieu. Nous crions Abba Père. Quel privilège.

Troisième privilège : L’Assurance

Romains 8 : 16 L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.

Cette assurance intérieure, ne vient pas de nous-même, ni même des autres personnes. Cela vient de Dieu. Cela dépasse notre raisonnement sur Dieu, ou la prédication que nous écoutons. C’est une assurance que personne ne peut nous enlever. Tous les enfants de Dieu reçoivent ce témoignage.

Souvent nous les chrétiens, nous oublions qui nous sommes. Nous sommes si occupés et si engagés dans la vie de tous les jours, que nous passons à côté de ces moments tranquilles où Dieu peut nous rappeler qui nous sommes. Nous oublions Dieu, en oubliant que nous sommes enfants de Dieu, adoptés et acceptés en Jésus.

Quatrième privilège : Un brillant avenir

Romains 8 : 17 Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui.

La logique veut, que si nous sommes adoptés en tant qu’enfants dans la famille de Dieu, alors, nous sommes héritiers. Héritiers de Dieu et cohéritiers avec Christ. Nous héritons de tout ce que Dieu possède. Nous sommes entrés dans la plus grande intimité possible, et il n’y a pas de plus grand héritage possible, et l’Esprit nous communique la plus grande assurance possible. La gloire que Dieu lui-même possède par nature, il veut la partager avec nous par grâce. C’est là, un avenir brillant. C’est un héritage qui ne peut, ni se corrompre ni se flétrir, et qui nous est réservé dans le ciel. En attendant nous sommes étrangers et voyageurs ici-bas. Et nous souffrons le même rejet que Christ et les apôtres ont souffert. C’est la preuve que nous ne sommes pas de ce monde.

Quatrième privilège : Un brillant avenir mais…

À partir de 8:14 Paul commence à parler des fils de Dieu et des enfants de Dieu. Cependant, le concept final de la partie relative à la glorification (8:14-39) ne concerne pas les enfants ou les fils, mais les héritiers. Nous pouvons être enfants de Dieu sans avoir la croissance d’un fils de Dieu, ou être des fils de Dieu sans avoir la qualification pour être un héritier. Ainsi, l’idée finale de Paul dans ce passage de Romains concerne les héritiers de la gloire.

Romains 8:14 dit : « Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu, ceux-là sont les fils de Dieu» Ce verset est une continuation de la partie qui précède dans laquelle Paul nous dit que nous devons marcher selon l’esprit (v. 4). À la fin du verset 13, il est question des sanctifiés, de ceux qui étaient condamnés, justifié, réconciliés, identifiés et finalement sanctifiés. Avec le verset 14 Paul introduit le concept des fils de Dieu. Comment est-ce que nous sommes sanctifiés ? En marchant selon l’esprit. Et, « tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu ». De cette manière, Paul nous fait passer de la sanctification à la filialité.

Dans l’éternité, il n’y aura aucune fille, rien que des fils. Lorsque nous serons dans la résurrection, nous serons des personnes merveilleuses sans distinction entre hommes et femmes. Nous serons non seulement  justifiés et sanctifiés, mais aussi glorifiés. Si nous marchons selon l’esprit, il n’y a aucune différence entre hommes et femmes, car nous sommes tous fils de Dieu. Comment avons-nous reçu cet esprit de filialité ? Par l’Esprit du Fils de Dieu qui entre dans notre esprit.

Car l’Esprit du Fils de Dieu entre dans notre esprit, notre esprit devient un esprit de filialité. Voilà pourquoi, le verset 15 dit que nous « nous avons reçu un esprit de filialité ». Mais, dans Galates 4:6 il est dit que « l’esprit de son Fils » crie « Abba, Père ! » Il y a une différence ici. Néanmoins,  que ce soit Lui ou nous qui criions, nous crions ensemble. Ces deux versets prouvent que Lui et nous, notre esprit et l’Esprit sont un. Quand nous crions : « Abba, père » Il se joint à nous dans nos cris.

Le témoignage de l’Esprit

« L’Esprit lui-même rend témoignage avec notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. » Au verset 14, nous voyons « les fils de Dieu » et au verset 15 « l’esprit de filialité ». Pourquoi au verset 16 Paul mentionne-t-il soudainement « les enfants » ?

Parce que l’Esprit témoigne de quelque chose de fondamental. Il témoigne de notre relation principale et initiale avec Dieu. Comme je l’ai déjà mentionné, nous pouvons être des enfants sans avoir la croissance d’un fils et nous pouvons être un fils sans avoir ce qui qualifie pour être un héritier. Que l’Esprit-Saint témoigne que nous sommes tous héritiers de Dieu serait prématuré. La plupart d’entre nous ne sommes pas suffisamment matures pour qu’un tel témoignage soit rendu. De ce fait, l’Esprit témoigne de la relation la plus fondamentale et élémentaire — c’est celle d’être enfants de Dieu. Par conséquent, le témoignage du Saint-Esprit commence avec le plus jeune âge, à partir de notre naissance spirituelle même.

La conduite de l’Esprit

Où est la conduite dont Paul fait mention au verset 14 ? Elle est aux versets 4 et 6. La conduite de l’Esprit vient lorsque nous marchons selon l’esprit et plaçons notre pensée sur l’esprit. Cette conduite de l’Esprit par la sensation intérieure de la vie divine ne se produit pas de manière accidentelle. C’est une constante de notre vie quotidienne, comme l’est la respiration. Une respiration normale est une respiration continue. Quand la respiration devient occasionnelle, c’est un indicateur que quelque chose ne va pas avec notre santé. Puisque la conduite de l’Esprit est une question de vie, elle doit se passer de manière normale dans chacun des aspects de notre vie quotidienne. Telle est la conduite de l’Esprit. Cette conduite de l’Esprit dans notre vie quotidienne est la preuve que nous sommes fils de Dieu.

Si nous ne vivons pas et ne marchons pas selon cette conduite de l’Esprit, nous pouvons être les enfants de Dieu dont l’Esprit rend témoignage avec notre esprit, en s’écriant : « Abba, Père ! » mais nous n’avons pas cette marque qui nous désigne en tant que fils de Dieu. Nous sommes peut-être enfants de Dieu, mais nous n’avons pas la croissance de la vie. Nous devons prendre conscience de la différence entre les enfants de Dieu au verset 16 et les fils de Dieu au verset 14.

Afin d’être enfants de Dieu, nous avons besoin du témoignage de l’Esprit avec notre esprit, mais pour être les fils de Dieu, nous avons besoin de la conduite de l’Esprit par la sensation de la vie divine. Aussi longtemps que nous possédons le témoignage de l’Esprit qui est avec notre esprit, nous avons l’assurance que nous sommes enfants de Dieu. Toutefois, afin d’avoir la preuve, la désignation, que nous sommes fils de Dieu, nous avons besoin d’avoir la conduite de l’Esprit, ainsi que de vivre et de marcher selon la sensation, la perception intérieure de la vie divine.

Par conséquent, nous devons tous tendre vers la croissance dans la vie, du stade initial où nous sommes enfants de Dieu au stade plus avancé, montrant que nous sommes fils de Dieu.

Si nous souffrons avec Lui, nous serons glorifiés avec Lui.

Romains 08:17 dit « Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers ;  d’une part, héritiers de Dieu ; d’autre part, cohéritiers de Christ, si effectivement nous souffrons avec lui, afin que nous soyons aussi glorifiés avec lui. »

Au verset 17, nous voyons notre progression de l’état d’enfants à celui d’héritiers. Nous sommes héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ. La pensée de Paul ici est très forte. Notons bien le point-virgule dans ce verset. Il indique qu’il y a une condition à remplir pour être un héritier.

Nous ne devrions pas dire que nous sommes héritiers tout simplement parce que nous sommes enfants de Dieu. Ce serait trop hâtif. Aucune condition ne nous est imposée pour que nous soyons enfants de Dieu. Aussi longtemps que l’Esprit témoigne à notre esprit, nous sommes enfants de Dieu.

Cependant, afin de progresser de l’état d’enfants à celui d’héritiers, il y a une condition. Cette condition est mentionnée dans la dernière partie du verset. La condition d’être les héritiers de Dieu et cohéritiers de Christ, c’est que « nous souffrions avec lui, afin d’être glorifiés avec lui» Nous n’aimons pas souffrir, mais nous en avons besoin. N’oublions pas que la souffrance est l’incarnation de la grâce.

Si nous souffrons avec Lui, nous serons glorifiés avec Lui. Bien que je ne puisse pas dire que sans souffrance nous ne serons pas glorifiés avec Lui, il est certain que le degré de notre souffrance détermine le degré de notre gloire. Nous aimerions être glorifiés, mais nous ne voulons cependant pas être dans la souffrance. Nous serons tous amener à briller, et nous serons tous glorifiés, mais l’intensité de notre gloire dépendra de la quantité de souffrances, que nous sommes prêts à accepter. Il est certain que l’apôtre Paul en ce jour-là brillera plus que nous tous.

L’apôtre sait combien la chair répugne à cette condition de la souffrance, mais il sait aussi que, si notre vieil homme persiste dans son refus de suivre Christ en portant sa croix, il n’y a pour nous aucune perspective de participer à son héritage. C’est pourquoi il rappelle cette indispensable condition.

Mais si la souffrance est un moyen de sanctification dont nul ne peut se passer, Dieu prend soin de la dispenser à ses enfants selon qu’ils en ont besoin, et il leur donne avec l’épreuve la force de la surmonter. (1Corinthiens 10.13)

Si la souffrance est inséparable de la vocation du chrétien ici-bas, celui qui en est exempt a lieu de se demander s’il suit Jésus-Christ dans la voie où il a marché et de craindre qu’il ne puisse parvenir à sa gloire, qui ne s’obtient que par une sainte conformité à sa vie dans la souffrance, au contraire, le fidèle voit se resserrer les liens qui l’unissent à Christ.

C’est pourquoi Paul dit en Romains 8:18, Car je considère que les souffrances du temps présent ne sont pas dignes d’être comparées à la gloire à venir qui sera révélée sur nous. Les souffrances du temps présent ne sont rien en comparaison à la gloire à venir.

Les souffrances du temps présent et la gloire à venir

Romains 8 : 19-27  Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. 20 Car la création a été soumise à la vanité, -non de son gré, mais à cause de celui qui l’y a soumise, avec l’espérance 21 qu’elle aussi sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu. 22 Or, nous savons que, jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement. 23 Et ce n’est pas elle seulement; mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps. 24 Car c’est en espérance que nous sommes sauvés. Or, l’espérance qu’on voit n’est plus espérance : ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ?  25 Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance. 26 De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables; 27 et celui qui sonde les cœurs connaît quelle est la pensée de l’Esprit, parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints.

Paul met les souffrances dans la perspective de l’éternité…Et il dit, « Comparé à l’éternité de gloire que nous allons avoir, ces souffrances sont bien légères. » Nous avons dans ce passage, les soupirs. La création soupire, le chrétien soupire et le Saint Esprit soupire !

Nous, les croyants, avons une perspective éternelle. Nous regardons à la souffrance et nous la plaçons sur la balance de l’éternité. Alors la souffrance actuelle devient douce comparée à notre gloire future.

2 Corinthiens 4 : 17  Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire,

Philippiens 1 : 29 car il vous a été fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui

– Pourquoi tant de frustrations, tant de soupirs ?

Peut-être parce que nous attendons trop, des choses passagères ! Nous sommes passionnés et pleins d’espoir dans nos attentes, et finalement ça n’était pas du tout ce que nous attendions.Comme un enfant que vous emmenez à Disney land, il est tout excité ; Finalement quand il revient, il est fatigué et n’a rien de plus. Aussi excitant que soit Disneyland ! Notre espérance semble rechercher autre chose. Nous pensons à faire des études, à se marier, avoir des enfants, se faire une place dans le monde, à la retraite. Mais rien de tout cela ne nous apporte ce que nous attendions. Rien ne semble pouvoir satisfaire nos désirs ardents !

– Nous les croyants, nous sommes tiraillés entre le « Déjà » et le « Pas encore ».

Du côté du « Déjà », Jésus a déjà vécu une vie parfaite, est mort sur la croix pour nos péchés, est déjà ressuscité des morts et a vaincu la mort. Jésus a dit que sa mort et sa résurrection établissaient le royaume de Dieu. Mais pourtant la création continue à être dominée par le péché, et le désespoir persiste, même si la nouvelle création a commencé déjà à être manifestée. En tant que croyant, nous faisons déjà partie de cette nouvelle création

Du côté du « Pas encore« , se trouve le retour de Jésus. Nous attendons quand le rideau va tomber finalement sur le monde, quand le royaume sera remis au Seigneur. Nous attendons quand la nouvelle création va se manifester pleinement ; La mort sera engloutie par la vie. La souffrance ne sera plus. Nous les croyants, nous avons déjà en nous, une nature qui est de la nouvelle création. Malgré que nous soyons entre le « Déjà », et le « Pas encore ». Nous sommes du futur… C’est pourquoi nous languissons du futur. Nous sommes collés au présent, mais en réalité nous appartenons au futur.

Romains 8 :19 dit, « Aussi la création observe-t-elle avec impatience, attendant ardemment la révélation des fils de Dieu. »

– Le premier soupir : La création tout entière soupire

Elle soupire parce qu’elle n’est pas dans sa situation normale. Ceci depuis la malédiction qui est venue à cause du péché : Genèse 3 : 17  Il dit à l’homme : Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre au sujet duquel je t’avais donné cet ordre : Tu n’en mangeras point ! le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie,

C’est le péché de l’homme qui est à l’origine des : Maladies, catastrophes, déchéances. Mais la création a commencé de voir ce qui se passe chez les fils de Dieu. Et maintenant elle attend ardemment la révélation des fils de Dieu. La rédemption complète. Parce que ce sera le moment pour elle où elle va être libérée aussi de la corruption ! Comme nous, nous sommes nés de nouveau. La création passera par une nouvelle naissance aussi.

2 Pierre 3 : 13  « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera « 

Apocalypse 21 : 1  Puis je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre; car le premier ciel et la première terre avaient disparu, et la mer n’était plus.

Paul dit que la création souffre les douleurs de l’enfantement. C’est toute la création que Dieu veut sauver. Et nous sommes sur cette terre qui souffre. Quand elle souffre, nous souffrons aussi. Le jour viendra où les fils de Dieu seront manifestés. Ce jour-là il n’y aura nul besoin de déclarer : « Désormais nous sommes fils de Dieu, » parce que nous serons tous glorifiés. Nous serons dans la gloire, désignés en tant que fils par la gloire de Dieu. Puis le reste des hommes devra admettre que nous sommes fils de Dieu. Il n’y aura aucun besoin de dire quoi que ce soit. Nous serons désignés par notre glorification. La création attend cela et observe, car la création attend avec impatience la révélation des fils de Dieu.

Romains 8 :20 poursuit, « Car la création a été assujettie à la vanité, non de sa propre volonté, mais à cause de celui qui l’a assujettie. » Nous devons remarquer le mot « vanité ». La création dans son intégralité est sous l’emprise de la vanité. Sous le soleil, tout n’est que vanité. Le roi Salomon déclara dans sa sagesse, « Vanité des vanités ; tout est vanité » (Eccl. 1:2). La création est assujettie à la vanité.

Puis le verset 21 dit : « Avec l’espérance que la création même sera aussi affranchie de l’esclavage de la corruption pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu. »

Nous devons remarquer deux autres mots, « esclavage » et « corruption ». Dans l’univers tout entier, il n’y rien que vanité et corruption. Cette corruption est une sorte de servitude, d’esclavage qui lie toute la création. La création a été assujettie à la vanité avec l’espérance qu’elle sera affranchie de l’esclavage de la corruption pour entrer dans la liberté de la gloire des enfants de Dieu. Un jour, les enfants de Dieu seront glorifiés, amenés dans la gloire. Lorsque nous serons dans cette liberté ou ce royaume de gloire, la création sera affranchie de la vanité, de la corruption et de l’esclavage. C’est la raison pour laquelle la création toute entière est en attente de ce temps là.

Le verset 22 dit : « car nous savons que, jusqu’à maintenant, la création entière gémit et souffre des douleurs de l’enfantement.» La création entière gémit et souffre encore et toujours, jusqu’à présent.

– Le deuxième soupir : nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l’adoption, la rédemption de notre corps.

Le verset 23 poursuit, « Et non seulement elle, mais nous aussi, qui avons les prémices de l’Esprit, nous gémissons en nous-mêmes, en attendant ardemment la filialité, la rédemption de notre corps. »

Et là aussi les enfants de Dieu expérimentent un tiraillement entre, le « Déjà », et le « Pas encore ». Déjà nous sommes enfants de Dieu. Oui mais, une partie de nous-mêmes n’est pas encore passée par la rédemption, notre corps. C’est pour ça que nous soupirons, nous sommes entre deux mondes. Nous sommes déjà sauvés mais nous espérons la plénitude de la rédemption quand Jésus apparaîtra

2 Corinthiens 4 : 16  C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour.

Bien que nous ayons été engendrés par la régénération pour être des fils de Dieu et que nous possédions l’Esprit en tant que prémices, nous gémissons également parce que nous vivons encore dans notre corps, qui est lié à l’ancienne création.

Puisque notre corps appartient à l’ancienne création et n’a pas encore été racheté, nous gémissons en lui au même titre que la création le fait. Cependant, alors même que nous gémissons, nous possédons les prémices de l’Esprit. Les prémices de l’Esprit sont là pour notre réjouissance ; elles sont un avant-goût de la moisson future. Ces prémices sont le Saint-Esprit en tant que l’échantillon de toute la saveur de Dieu comme notre réjouissance, de tout ce que Dieu est pour nous.

Alors que nous gémissons et jouissons des prémices de l’Esprit, nous sommes dans l’attente de la filialité. Bien que nous ayons la filialité en nous, cette filialité n’est pas encore achevée. Ce jour-là, nous connaîtrons la filiation complète. Quelle est la filiation complète ? C’est la rédemption de notre corps.

Nous possédons la filialité dans notre esprit grâce à la régénération et nous pouvons également avoir la filialité dans notre âme par la transformation, ou la sanctification ; mais nous n’avons toutefois pas encore de filialité dans notre corps au moyen de la transfiguration. Dans l’âge à venir, nous aurons aussi la filialité dans notre corps. C’est la filialité complète que nous attendons ardemment.

Au verset 24 Paul dit : « Car nous avons été sauvés en espérance. Mais une espérance qu’on voit n’est pas une espérance ; ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ? »

Quelle est l’espérance mentionnée ici ? C’est l’espérance de la gloire. Nous avons été sauvés avec l’espérance qu’un jour nous entrerions dans la gloire. Paul dit « une espérance qu’on voit n’est pas une espérance ; ce qu’on voit, peut-on l’espérer encore ?» Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que la chose espérée sera merveilleuse, car nous ne l’avons jamais vue

Le verset 25 continue, « Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons ardemment avec endurance. » C’est un test pour notre patience et persévérance.

L’aide de l’Esprit  « En plus, de la même manière, l’Esprit nous aide aussi dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il faut demander comme il convient, mais l’Esprit lui-même intercède pour nous avec des gémissements inexprimables. » Verset 26

– Le troisième soupir : Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables.

Notre situation présente, le « Pas encore », est caractérisée par la faiblesse : Dans notre situation actuelle de faiblesse, nous ne sommes pas abandonnés, au contraire. Nous sommes puissamment soutenus par:  L’intercession de l’Esprit Saint en Jésus-Christ. Entre le déjà et le pas encore, le Saint Esprit nous aide à accomplir la volonté de Dieu. Où que nous soyons, Il se met à notre niveau. L’Esprit se joint à nous pour nous aider. Il compatit à notre faiblesse. L’Esprit ne nous demande pas de nous joindre à Lui ; C’est Lui qui nous rejoint. L’Esprit ne dit pas : « Atteins la norme la plus élevée, et rejoins-moi. » Aucun d’entre nous ne peut y arriver. C’est pourquoi, l’Esprit se joint à nous et devient comme nous « de la même manière. »

S’agissant de nos besoins matériels et des questions professionnelles, nous sommes clairs et prions de manière intelligible à leur sujet, mais concernant notre croissance dans la vie, nous manquons autant d’expression que de compréhension. Cependant, si nous recherchons le Seigneur au sujet de la croissance dans la vie, bien souvent, au plus profond de notre esprit, nous aurons le fardeau de prier, mais sans idée claire, ni aucun moyen de l’exprimer. Nous sommes donc amenés à gémir involontairement. Pendant que nous gémissons du plus profond de notre esprit, l’Esprit qui demeure dans notre esprit se joint automatiquement à nos gémissements, intercédant pour nous principalement afin que nous puissions avoir la transformation dans la vie pour croître jusqu’à la maturité de la filialité.

Le verset 27 dit que «Mais celui qui sonde les cœurs sait quelle est la pensée de l’Esprit, parce qu’il intercède pour les saints selon Dieu. » L’Esprit intercède selon Dieu. Que cela signifie-t-il ? Cela signifie que l’Esprit qui intercède prie pour nous, afin que nous puissions être conformes à l’image de Dieu.

Les héritiers rendus conformes pour la glorification

Les nombreux frères du Premier-né

A quoi les héritiers sont-ils rendus  conformes ? À l’image de Christ, le Fils premier-né de Dieu (Hébreux 1:5-6). Christ est le Fils premier-né de Dieu, et les croyants sont les nombreux fils de Dieu  (Hébreux 02:10). En tant que le Fils premier-né de Dieu, Christ est le modèle, l’exemple, le modèle et le prototype pour tous Ses frères, les nombreux fils de Dieu, qui seront rendus conformes à Son image. Cette conformation concerne la glorification future. Nous ne devons pas nous attendre à être glorifiés sans d’abord passer par la croissance dans la vie et être rendus conformes à l’image du Fils de Dieu. Si nous nous attendons à être glorifiés sans avoir été rendus conformes, nous allons être déçus. La glorification future dépend de notre conformation à l’image du Fils de Dieu. C’est pourquoi la glorification dépend de notre croissance dans la vie. L’enlèvement n’est rien d’autre que notre transfiguration et notre glorification.

Dans le Nouveau Testament, l’enlèvement est assimilé à une moisson qui n’est possible que lorsque le  blé est arrivé à maturité. Si le blé n’est pas mûr, mais est encore tendre et vert, comment pourrait-il y avoir une moisson ?

Rendus conformes à l’image du Premier-né

Nous avons vu jusqu’ici, la compassion, l’aide et l’intercession de l’Esprit… Dans quel but avons-nous ces choses ? Le but est révélé aux versets 28 à 30.

Paul commence le verset 28 avec les mots, « et nous savons » des mots qui relient ce verset aux versets qui précèdent. « Et nous savons que toutes choses coopèrent pour le bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. » Quel est le but de l’appel de Dieu ? Nous trouvons la réponse au  verset 29. « Car ceux qu’il a connus d’avance, il les aussi prédestinés à être rendus conformes à l’image de son Fils, afin qu’il soit le premier-né entre beaucoup de frères. »  Paul ne dit pas que Dieu nous a connus d’avance et prédestinés afin que nous allions dans un endroit agréable ou vivions à perpétuité. Ceci n’est pas notre destinée. Dieu nous a prédestinés à être rendus conformes à  l’image de Son Fils. Cette destinée fut déterminée avant même que nous fussions créés. Avant la création du monde, Dieu prépara une telle destinée pour nous. Voilà pourquoi c’est une prédestination.

Christ est le modèle et le moule. Dieu nous a tous placés en Lui pour que nous soyons moulés à l’image de Son Fils premier-né. Il est le Fils premier-né, et nous sommes les nombreux fils. Quel est le but de tout ceci ? Le but est que nous exprimions Dieu de manière corporative.

C’est pourquoi le verset 30 dit, « Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés ; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés ; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés. » Dans l’éternité, nous avons été prédestinés, puis dans le temps, nous avons été appelés.

Romains 8 : 28  Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.

À travers toutes les générations, ce verset a apporté du réconfort aux chrétiens. Ils ont lutté avec le fait que la vie était souvent douloureuse et pleine de déchirement. Ce verset n’est pas en train de nous dire, « Ne vous inquiétez pas soyez heureux ! »  Ce verset n’est pas en train de nous dire, « Tout va s’arranger durant notre vie ici-bas. » Ce texte est en train de nous dire ; Dieu est capable de prendre, l’ensemble de tout ce qui nous arrive, les bonnes comme les mauvaises, les excitantes comme les difficiles, les plaisantes comme les douloureuses, les joyeuses et les tragiques, Dieu peut les utiliser pour les faire concourir à notre bien. En définitive, ça concourt à notre bien.

Dieu prend le bon et le mauvais qui nous arrivent dans la vie, et mélange le tout ensemble de telle façon qu’à la fin, le résultat sera bon. Quand il est dit : « Toutes choses concourent à notre bien. » Cela fait référence à l’achèvement ultime du travail de Dieu dans nos vies. Le bien c’est le but que Dieu avait prévu pour nous. Ce n’est pas forcément le bien que nous, on imagine. Dès que survient un drame, nous devons essayer de voir quel bien peut en résulter.

– V. 31 à 34- Dieu est de notre côté

31 Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? 32 Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? 33 Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! 34 Qui les condamnera ? Christ est mort; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous !

Paul dit : Après tout ce que je viens d’écrire, que pensez-vous ? Dieu est-il pour ou contre nous ? Paul décrit ici une salle d’audience au tribunal. Nous sommes les accusés. Dieu est le Juge et Jésus est l’Avocat de la défense. Nous savons que nous sommes coupables d’avoir violé les lois de Dieu. Les premiers chapitres des Romains. « Tous ont péché. » « Il n’y a pas un juste. » Après avoir entendu toutes les accusations contre nous, le Juge se lève et déclare : « Je suis pour vous… Je suis de votre côté. »

Dieu déclare : « Je sais que vous avez fait tout ça ! Mais j’ai donné mon Fils, et il a donné sa vie. Mon Fils a souffert votre culpabilité. Alors, basé sur ses souffrances, je vous déclare justes devant cette cour.  » Et Jésus se tient à nos côtés, montrant ses blessures de la croix, rappelant à la cour ses souffrances. Si Dieu fait ça pour nous, nous pouvons être sûrs qu’il nous soutient, qu’il nous donnera tout ce qu’il faut pour notre vie spirituelle. S’il a donné Jésus, alors il nous donnera la force quand nous sommes faibles. Il nous guidera quand nous ne saurons que faire. Tout ce qui est nécessaire pour suivre Jésus, il nous le donnera.

Quand la tragédie nous atteint et que nos cœurs se brisent, nous sommes tentés à penser que Dieu est contre nous. Comme Job, nous commençons à penser qu’il est devenu notre ennemi. Mais Dieu est pour nous. L’endroit le plus sûr, c’est l’amour de Dieu. Dieu veut compléter ses projets pour notre vie. Vaincre en nous le mal et nous purger de tout péché et de tout ce qui serait un effet du péché.

– Nous sommes gardés par l’amour de Dieu. V. 35—39.

35 Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? 36 selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, Qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. 37 Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. 38 Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, 39 ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur.

L’amour de Dieu pour nous est puissant, infini. C’est un amour indestructible ! Y-a-t-il quelque chose qui peut nous séparer de l’amour de Christ ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Sommes-nous suffisamment protégés ? Quand nous sommes dans une mauvaise situation, et que nous disons : « Mon Dieu ! Qu’est-ce que je vais devenir ? »                                                                                                       

Le dessein de Dieu, c’est de nous amener jusque dans la gloire ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés.   Mais entre-temps, il y a tant de chose qui s’interposent.

Tribulation : 1) presser (comme des grappes), oppresser  2) affliger, troubler, persécuter, tourmenter, accabler.  Il y a eu plus de chrétien mis à mort durant le 21ème siècle, que dans les autres siècles passés. Ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée?

– Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.

Ce n’est pas par notre amour, que nous tenons, ou que nous sommes forts. Mais c’est parce qu’il nous aime.

Romains 8 : 38 Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances,     

 Paul ne discute pas ici de notre amour pour Dieu, mais de l’amour de Dieu pour nous ! Il n’existe pas d’endroit plus sûr, que réfugié dans l’amour de Dieu. Lui qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?

 

 

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