Marcher en nouveauté de vie
Marcher en nouveauté de vie, pour cela lisons quelques passages de la Parole de Dieu, dans la deuxième Epître de Paul aux Corinthiens, chapitre 5, versets 17 à 18.
17 Ainsi, celui qui est uni au Christ est une nouvelle créature : ce qui est ancien a disparu, voici : ce qui est nouveau est déjà là. 18 Tout cela est l’œuvre de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui par le Christ et qui nous a confié le ministère de la réconciliation.
Puis, dans 2 Corinthiens 3:6
Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie.
Et 1 Corinthiens 2:12
Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce.
Nous voyons d’après ces passages de la Parole de Dieu, que nous sommes une nouvelle créature, par cette nouvelle alliance en Jésus-Christ, par Sa loi de vie en Son Esprit.
Romains 6:4 4 Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie.
Marcher en nouveauté de vie
Pour vivre cela, qu’est ce qui doit nous gouverner ?
Nous sommes devenus un avec Lui par la croix. La croix, pour notre accès auprès de Dieu, notre union avec Dieu, est une œuvre totalement accomplie par Jésus-Christ. Il ne nous reste qu’à l’accepter par la foi.
Mais l’autre aspect de la croix est ce qu’elle signifie en nous, et qui est plus difficile à vivre.
La croix doit être une puissance continuelle dans notre vie – Elle est un principe qui doit être constamment à l’œuvre en nous.
La croix signifie que, dans la mort de Jésus-Christ, vous et moi, en ce que nous sommes naturellement, par essence, en tant qu’hommes et femmes non régénérés, nous avons été mis de côté.
Dans la résurrection du Seigneur Jésus, tout a été accompli. Cet homme-là a disparu.
Ce n’est pas cet homme-là qui a été ressuscité d’entre les morts. C’est un Homme nouveau – un autre.
Christ a ôté le « vieil homme » et l’a remplacé par un homme d’une « nouvelle création ».
Romains 6:6 sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché;
Dieu a ouvert la porte pour que, devant des hommes et des femmes rachetés par le Seigneur Jésus, il y ait une autre espèce d’Homme qui entre dans Son royaume.
Dieu accepte cet Homme et Il est installé et établi pour toujours devant Dieu, comme le modèle de l’homme qui avait toujours été dans Sa pensée. C’est ce que Dieu a fait en Jésus-Christ, par Jésus-Christ et pour Jésus-Christ.
Nous devons accepter cela par la foi pour le vivre vraiment, et pour ne plus regarder à notre vieil homme.
C’est un principe de mort et un principe de vie : de mort, quant à nous-mêmes ; de vie, quant à la puissance de l’Esprit de Christ habitant en nous.
Dans l’Epître aux Galates, chapitre 3, verset 13 : « … Christ étant devenu malédiction pour nous, … »
Jésus S’est substitué à nous, en passant sur le bois du calvaire. Il est devenu malédiction pour nous, comme le dit l’Apôtre Paul. C’est là ce que nous étions, ce qu’étaient tous les hommes : péché.
La croix signifie que, dans la mort de Jésus-Christ, vous et moi, en ce que nous sommes naturellement, de par le monde de notre être naturel , en tant qu’hommes et femmes non régénérés, nous avons été mis de côté et Dieu, en Christ, a déposé et destitué une sorte d’êtres, une espèce déchue de la création.
Nous étions de ceux-là et il ne faut pas nous glorifier de quoi que ce soit d’autre, si ce n’est de la grâce qui a surabondé et qui surabonde encore en Jésus-Christ.
Galates 6:14 Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d’autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par qui le monde est crucifié pour moi, comme je le suis pour le monde !
Marcher en nouveauté de vie : un homme nouveau
Le « vieil homme » – cet homme naturel – a disparu. Mais ce n’est pas cet homme-là qui a été ressuscité d’entre les morts. C’est un homme nouveau – un autre.
Quand nous passons par les eaux du baptême, c’est exactement ce qui se passe : nous laissons le « vieil homme » au fond du baptistère et nous ressuscitons en nouveauté de vie – toutes choses deviennent nouvelles, comme le dit l’Apôtre Paul.
Nous mourons à nous-mêmes. Mais, ensuite, même en renaissant en nouveauté de vie, nous n’avons pas acquis, pour autant, toutes les qualités chrétiennes. Elles s’acquièrent avec le temps par la loi de vie en Jésus-Christ par Son Esprit.
Nous naissons à une vie que nous ne connaissions pas, que nous allons apprendre à connaître. Il y a nécessité de nous développer en Christ.
Nous recevons la plénitude en Christ au moment où nous sommes réellement immergés, baptisés dans le Saint-Esprit. Mais nous devons veiller à être toujours remplis du Saint-Esprit, comme le dit l’Apôtre Paul :« Soyez remplis du Saint-Esprit. »
Il y a une constante dans ce « remplissage » à observer car nous pouvons perdre l’effet d’être remplis du Saint-Esprit. Cela, c’est important. C’est la raison pour laquelle, là aussi, il y a obligation, nécessité vitale, chaque jour, de nous ressourcer en Christ, pour être remplis, tout à nouveau, du Saint-Esprit.
Dans l’Ancien Testament, chaque jour – sauf la veille du sabbat, où ils pouvaient en prendre pour deux jours – les enfants d’Israël devaient ramasser la manne. Ils ne pouvaient en prendre ni pour huit jours, ni même pour deux jours (elle se pourrissait au-delà de vingt-quatre heures), mais chaque jour.
Il en est de même pour le fait d’être remplis du Saint-Esprit. Nous ne le sommes pas une fois pour toutes, mais nous devons l’être chaque jour.
Il n’est pas possible de vivre du stock des expériences passées, aussi bénies fussent-elles. Il y a, ainsi, nécessité de nous ressourcer quotidiennement en Christ, dans Sa Parole d’abord, et dans la communion avec Lui ensuite, pour être remplis du Saint-Esprit.
Marcher en nouveauté de vie par Son Esprit
La question « Est-ce que vous avez eu le Saint-Esprit ? »
Pourquoi parler au passé du Saint-Esprit? C’est au présent que nous devons parler du Saint-Esprit. Dans l’Epître aux Éphésiens, c’est au présent : « ... Dieu, en Jésus-Christ, veut remplir toutes choses. »
Il veut remplir toutes choses et nous remplir nous-mêmes de cette puissance du Saint-Esprit.
Dans l’Epître de Paul aux Corinthiens, nous pouvons lire :
« Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle création. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles. » (2 Corinthiens 5 : 17)
La Vie Chrétienne est simplement, en principe, ce changement que la croix opère en nous. Il y a une différence entre la place où nous étions, avant, ce que nous étions auparavant, et ce que nous sommes devenus, en Christ, maintenant.
En Christ, il y a dorénavant un homme différent. Par la foi en Christ, nous devenons une création différente, avec des aspirations différentes et, pour paraphraser l’Apôtre Paul :
« Il y a une foule de choses que j’aimais et que je n’aime plus ; et une foule d’autres choses que j’aime et que je n’aimais pas auparavant. »
N’essayons, surtout pas, de nous retrancher derrière notre âge et de dire : « À mon âge, on ne change plus ! » À notre âge, on change encore et on change toujours !
Quand on est un enfant de Dieu, une évolution, une progression constante se fait par l’action du Saint-Esprit. Nous évoluons de plus en plus vers un caractère divin, vers une pensée divine.
Mais ce caractère divin, c’est celui de Christ en nous ! N’essayons pas non plus, de nous cacher derrière toutes sortes de paravents, en disant : « Ah, c’est impossible ! Je suis ainsi fait. » C’est ma nature ! » Ces paroles viennent du « vieil homme », de la « vieille femme » – de la vieille nature.
Ce n’est pas une question d’âge ici, c’est une question de nature.
Tout cela est du passé et Jésus-Christ, par le principe de Sa croix agissant en nous, va la transformer, à l’intérieur de nous-mêmes, et faire en sorte que, progressivement, nous allons évoluer en Christ, et nous n’allons plus nous reconnaître tellement nous aurons changé.
En fait, Dieu pourrait nous dire : « Vois-tu, en ce qui te concerne, tu es, en toi-même, un homme mort, une femme morte. Je te demande de reconnaître que, lorsque Mon Fils mourut, tu mourus en Lui ; lorsqu’il ressuscita, tu ressuscitas aussi en Lui et que, maintenant, tu es une nouvelle création. »
« Tant que tu n’accepteras pas cela, tu n’arriveras jamais à rien. En l’acceptant, tu seras en mesure de prendre ta place dans la réalité de Christ ressuscité. » Tout cela est l’opposé de : « Je crois en moi-même. Je crois de plus en plus en moi. »
Tout le principe biblique va à l’encontre de cela. « Crois de plus en plus en Dieu et de moins en moins en toi-même et tu verras toute l’action de Dieu en toi, par Son Esprit. »
La Bible va à l’encontre des pensées humaines.
Nous le savons très bien. Tôt ou tard, notre croissance spirituelle se trouvera en présence de ce principe, sous la forme de la souffrance, parfois, de la discipline.
Nous le voyons, il s’agit, avant tout, d’une position à prendre délibérément par la foi. Ou, nous serons amenés, souvent par la contrainte, par les difficultés de la vie, à rentrer en nous-mêmes et là, Dieu nous fera comprendre ce que nous sommes réellement et que nous avons besoin de complètement disparaître derrière le caractère de Jésus-Christ et être littéralement écrasé, dominé par la puissance du Saint-Esprit en nous.
Marcher en nouveauté de vie, car ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi
Cette vérité a constamment besoin d’être soulignée. C’est le principe fondamental de la Vie Chrétienne.
Nous devons consentir au verdict que Dieu a prononcé sur nous, en ce que nous sommes par nature.
Je vais prendre deux textes. Ils sont de nature à nous enlever toute complaisance envers notre vieille nature. Nous n’avons pas à nous disséquer nous-mêmes et déclarer : « Ceci est bon », « Cela est mauvais » ou « Ceci n’est pas bon » « Cela ne l’est pas ».
Voilà ce que Dieu déclare par la bouche de l’Apôtre Paul, dans l’Epître aux Romains, chapitre 3, verset 10: « Il n’y a point de justes, pas même un seul. » Et dans l’Epître aux Romains, chapitre 7, verset 18, l’Apôtre Paul déclare : « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair … »
Cela veut tout simplement dire qu’il existe, dans notre chair, tout un processus qui nous attire à faire ce qui est mauvais. L’Apôtre Paul développe ce sujet très bien en disant qu’il ne fait pas ce qu’il voudrait faire de bien, mais qu’il fait ce qu’il ne voudrait pas faire et qui est mal.
Nous avons en nous, nous le savons très bien cette double attirance vers deux pôles d’attraction opposés.
Nous sommes prêts à faire le bien ; nous voudrions, en tant qu’enfants de Dieu, essayer de bien faire et, en même temps, en nous, il y a une force attractive qui nous pousse à ne pas accomplir le bien que nous voulons faire et qui essaie de nous faire commettre le mal que nous ne voudrions pas faire.
Il est donc primordial, vital que nous saisissions ce principe fondamental de la Vie Chrétienne. Beaucoup de Chrétiens ne font aucun progrès.
Leur développement et leur croissance sont souvent entravés et arrêtés parce que, précisément, cette question essentielle n’a pas été réglée par eux-mêmes. Ils se protègent derrière tous les arguments possibles. Ils tentent de donner encore une importance à ce « moi », à cette propre nature que Dieu a déclaré ne pas vouloir accepter. C’est cela qui est terrible.
Quand nous nous imaginons pouvoir faire quelque chose ; quand nous croyons être quelqu’un, nous sommes tout à fait à côté de la plaque ! Complètement à côté ! Pourquoi ?
Parce que, si nous sommes quelqu’un, c’est à cause de la grâce de Dieu. Si nous le sommes, nous le sommes en Christ, pas en dehors de Lui. Il n’a que faire de notre « moi », de notre « ego », de tout ce que nous sommes, car nous recevons tout de Lui. Toute grâce souveraine nous est communiquée par Jésus-Christ. Nous ne produisons pas l’amour que nous prétendons avoir.
Nous ne produisons pas les fruits de l’Esprit que nous croyons avoir. Tout cela vient de Dieu, nous est donné par Dieu. Nous ne pouvons pas le fabriquer. Dieu nous fait comprendre ceci : « Je t’ai mis dans une tombe avec Mon Fils et ce fut la fin de ce que tu étais en toi-même.
Tout doit, maintenant, être d’un autre ordre ; venir d’une source entièrement autre. Tout doit venir de Christ : ta vitalité, ta puissance, ta force ne peuvent, en aucun cas, être produites par toi-même. » Ces qualités viennent de Christ en nous, nous ne les fabriquons pas. Ce n’est ni une question d’âge, ni une question de caractère. C’est une question de réception par la foi, de ce que Dieu veut nous communiquer et qu’il nous communique. Nous devons accepter cette position absolue et suprême.
Nous ne sommes pas plus meilleurs les uns que les autres et n’allons pas dire : « Oh, je sais tout cela mais je n’y arrive pas ! » Car là c’est le moi qui parle et pas notre Seigneur, l’Esprit !
Marcher en nouveauté de vie, par cette loi de vie en Christ par Son Esprit
Je crois que le Seigneur par son Esprit, par cette loi de vie en Lui est capable d’annihiler cette autre loi de la chair en moi, cette loi du péché et de la mort. Il est capable de le faire pour vous, comme pour moi. Je veux dire que, si nous sommes conscients que notre vitalité n’est pas produite par nous-mêmes, mais par la puissance de l’Esprit de Christ, eh bien, dès lors, nous allons dépendre de Jésus-Christ, même pour la dépense de nos forces physiques, spirituelles, morales ou mentales.
Je crois que lorsque nous avons réellement reconnu cette vérité et que nous prenons cette position par la foi, il n’y a plus de limites à ce qui peut être fait dans notre Vie Chrétienne. Dieu n’est pas Celui qui reste au ciel et moi, celui qui reste sur la terre. Dieu est Celui qui, en Christ, S’inclut à ma vie de tous les jours. Et il devrait en être de même pour nous tous, quoi que nous fassions, qui que nous soyons, quelle que soit nos préoccupations
Pourquoi ? Parce que Dieu S’inclut à toutes mes situations. Ce n’est pas un Dieu qui reste en dehors de ma vie. C’est un Dieu qui demeure en moi par Son Esprit. Si nous regardons le passé nous pouvons dire :
« … notre vieil homme a été crucifié avec Christ. » (Romains, chapitre 6:6 – Galates, chapitre 2: 20)
Au présent je dois pouvoir dire : « je meurs chaque jour »portant toujours avec nous, dans notre corps, la mort de Jésus » (2 Corinthiens, chapitre 4: 10)
Nous sommes morts une fois pour toutes à la vie passée et, ensuite, nous mourons chaque jour pour vivre en Christ. Et nous vivons aussi pour le futur :
« … afin d’être trouvé en Lui, avec la justice qui s’obtient par la foi en Christ, afin de connaître Christ et la puissance de Sa résurrection » (Philippiens, chapitre 3: 10)
Marcher en nouveauté de vie en vivant par Sa grâce
Quelle grâce lorsque nous considérons toutes ces choses au travers du triomphe de la croix!
À cause de son œuvre à La Croix, à cause de son intercession constante pour nous, Christ nous place sur des lieux élevés et il nous associe à son triomphe (Psaumes 18.34). Jésus désire établir une communion intense avec nous. Dans son amour, il veut que nous agissions et que nous envisagions tout comme lui, et avec lui.
Est-ce de l’orgueil que de s’élever pour prendre la place que la grâce de Dieu et son amour nous ont réservée ? Certes non. Nous l’approprier est, au contraire, la preuve d’une vraie humilité qui glorifie Dieu.
« Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi n’a pas été vaine; loin de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1 Corinthiens 15:10).
Lors de la Sainte Cène ? En partageant le pain et le vin, respectivement symboles du corps et du sang de Christ, chacun de nous peut s’écrier: « J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20).
Nous sommes « favorisés » en Christ. « En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et irrépréhensibles devant lui, nous ayant prédestinés dans son amour à être ses enfants d’adoption par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté, à la louange de la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé » (Ephésiens 1:4-6). « Or, c’est par lui que vous êtes en Jésus-Christ, lequel, de par Dieu, a été fait pour nous sagesse, justice et sanctification et rédemption » (1 Corinthiens 1:30).
Nous avons pris place en lui. Nous sommes en lui, comme les sarments demeurent attachés au cep de la vigne (Jean 15). Ses pensées, ses sentiments, ses paroles, ses actes deviennent les nôtres. Sa vie tout entière devient la nôtre.
«…Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier par la parole, après l’avoir purifiée par le baptême d’eau, afin de faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible » (Ephésiens 5:25-27).
Il est indispensable de bien comprendre tout cela. Il nous faut, tout d’abord, considérer l’œuvre de Christ pour nous et en nous. Sur la croix, Jésus a prononcé cette parole: « Tout est accompli ». Il n’y a donc rien à ajouter à son œuvre. Le salut qu’il a acquis pour nous est parfait.
C’est ce que confirme l’Écriture: « C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7:25); et encore: « Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1:7).
Notre part est de placer toute notre foi dans la grâce de Dieu en Jésus-Christ. Dieu nous voit en Jésus, son Fils bien-aimé, couverts de sa justice, et revêtus de lui.
« Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu »(Colossiens 3:3).
L’apôtre Paul écrit aussi : « J’ai été crucifié avec Christ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20).
Cette glorieuse réalité spirituelle doit être saisie par la foi. « Et mon juste vivra par la foi » (Hébreux 10:38). L’Écriture parle de « l’assemblée des premiers-nés inscrits dans les cieux, du juge qui est le Dieu de tous, des esprits des justes parvenus à la perfection » (Hébreux 12:23).
Marcher en nouveauté de vie en ayant foi en l’oeuvre de Christ
La foi dans cette œuvre de Christ engendre la joie. En Jésus-Christ, nous sommes délivrés de toute culpabilité. L’obsession de notre passé a été définitivement roulée loin de nous. Au lieu de nous lamenter sur nos imperfections, réjouissons-nous en Jésus-Christ.
La perfection est le devenir de tout croyant authentique vivant en Christ par sa loi de vie, Son Esprit.
Le chrétien est, à la fois, une pierre et une éponge. Comme pierre, il ne se laisse pas imprégner de l’esprit du monde au sein duquel il est plongé. Comme éponge, il se laisse envahir de la vie de Christ dans lequel il a été immergé.
Laissons-nous pénétrer de la perfection de Christ, de ses sentiments, de sa nature divine. « Le sentier du juste est comme la lumière resplendissante, dont l’éclat va croissant jusqu’au milieu du jour » (Proverbes 4:18).
Tout croyant authentique sait qu’il est nécessaire pour lui d’être identifié à Jésus dans sa mort.
C’est à ce prix qu’il reste fidèle à son Maître, et résiste à la tentation d’une royauté terrestre enjôleuse et éphémère. «Car il [christ] est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ » (Romains 6:10-11).
Oui, le vrai fidèle se confond avec son Berger, Jésus-Christ. Dans sa vie, c’est le Seigneur qui est glorifié. Jamais l’homme.
« Il convenait, en effet, que celui pour qui et par qui sont toutes choses, et qui voulait conduire à la gloire beaucoup de fils, élevât à la perfection par les souffrances le Prince de leur salut. Car celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères… » (Hébreux 2:10-11).
Par notre foi dans sa résurrection, Jésus devient notre justification. « Jésus notre Seigneur…a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification » (Romains 4:25).
Par notre marche dans l’Esprit, Jésus devient notre sanctification. « Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu. » (Romains 8:13-14)
Serrons sur notre cœur, comme un trésor inestimable, les paroles de l’apôtre Paul:
« Ceux qu’il [Dieu] a connus d’avance, il les a aussi prédestinés à être semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils fût le premier-né entre plusieurs frères. Et ceux qu’il a prédestinés, il les a aussi appelés; et ceux qu’il a appelés, il les a aussi justifiés; et ceux qu’il a justifiés, il les a aussi glorifiés » (Romains 8:29-30).
Comme Ève correspondait parfaitement à Adam, il devrait en être ainsi de l’Église à l’égard de Christ.
Amen !