Au tribunal de Christ
La résurrection des croyants
Avant d’aborder sur quoi portera le jugement au tribunal de Christ, quelques mots sur la résurrection des croyants. Dans 1 Thessaloniciens 4, nous trouvons des instructions précises sur ce point. « Le Seigneur lui-même… descendra du ciel ; et les morts en Christ ressusciteront premièrement ; puis nous, les vivants qui demeurons, nous serons ravis ensemble avec eux dans les nuées à la rencontre du Seigneur… et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:16-17). Les saints qui seront transmués sont associés avec les saints ressuscités pour aller à la rencontre du Seigneur et pour être toujours avec Lui ; mais il n’est question ici que des morts en Christ, ou des saints vivants qui seront changés. La séparation d’avec les incroyants n’a lieu qu’en vertu de la grâce et de la foi, et non en vertu du jugement. Jésus vient chercher les siens pour qu’ils soient toujours avec Lui. À ce moment Il transforme le corps de leur abaissement en la conformité du corps de sa gloire (Philippiens 3:21). Il est absolument certain que cela ne s’applique qu’aux croyants en Christ, et que les incroyants n’ont pas de part à cette résurrection.
Cette résurrection met un terme à cet état intermédiaire, caractérisé par la séparation de l’âme et du corps, (voir article précédent sur que se passe-t-il après la mort). C’est alors le moment extraordinaire et merveilleux du corps transformé en la conformité du corps glorieux de Christ. Telle est donc la doctrine formelle de la Parole : la grâce sépare ici-bas les incrédules d’avec les croyants, et Christ à Sa venue ressuscite les justes afin de leur donner une part avec Lui.
Tous les croyants rendront compte
Après la résurrection tous les croyants rendront compte pour eux-mêmes des choses accomplies dans le Corps de Christ. Nous connaîtrons alors comme nous avons été connus, nous rendrons compte de nous-mêmes à Dieu, et par conséquent de tout en détail. Il n’y aura rien de secret qui ne soit révélé, ni rien de caché qui ne vienne en lumière. Si nous avons revêtu la plus belle robe, celle du Christ, nous n’aurons pas honte de dire quels horribles haillons nous avions auparavant. Ah ! Mais si nous ne possédions pas cette robe, je comprends que nous puissions essayer de dissimuler et de cacher nos haillons et notre nudité, mais il sera trop tard alors pour changer quoi ce soit. Mais dire que nous rendrons compte de nous-mêmes à Dieu ne signifie pas que nous serons jugés sur notre position en Christ, car Christ a tout accompli à la croix pour chacun de nous. D’ailleurs, certains d’entre nous auront déjà été avec Christ pendant des siècles, dans l’attente de ce corps de gloire, de cette résurrection.
Par cette comparution nous pourrons aussi voir ce que Dieu a fait durant notre vie ici-bas
Cette comparution est un grand gain. Je regarde aujourd’hui en arrière et je vois comment le Dieu souverain et saint m’a épargné, gardé, conduit, préservé de chutes, et relevé lorsque j’étais tombé ; comment Il n’a pas détourné ses yeux de moi — comment non seulement il a opéré pour moi un grand salut, mais n’a jamais cessé de me diriger et de veiller sur moi, faisant travailler toutes choses ensemble pour mon bien — comment Il m’a suivi dans mes circonstances, mes dangers, mes difficultés, comment Il m’a accordé la grâce et administré la discipline dont j’avais besoin, en vertu de l’intercession de Christ. Est-ce que je ne désire pas connaître tout cela ? Je le crois maintenant, et lorsque je regarde en arrière je puis citer mille circonstances où Il a agi ainsi à mon égard, et je ne doute pas qu’Il l’ait fait en toute occasion. Mais alors je le verrai dans la perfection. Quelle scène de grâce ce sera ! Si je venais en jugement, ce devrait être pour avoir rejeté toute l’œuvre de Christ, et ma condamnation serait certaine. Je connaîtrai ainsi comment j’ai été connu, et je verrai toutes les voies de Dieu à mon égard.
Le but du Seigneur
N’oublions pas que le but du Seigneur est de « faire paraître devant lui cette Église glorieuse, sans tache, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable » (Ephésiens 5 : 27) devant Dieu notre Père.
Il reste alors à l’actif de l’Église en général, et du croyant en particulier ce « vêtement d’un fin lin éclatant et pur; car ce fin lin, ce sont les œuvres justes des saints » (Apocalypse 19: 8).
Dès aujourd’hui, nous pouvons nous laisser purifier par « l’eau de la Parole » (Ephésiens 5 : 26). « Sanctifie-les par ta vérité: ta parole est La vérité » (Jean 17 : 17). La Parole de Dieu, par 1’action du Saint-Esprit, peut nous montrer tout ce qui ne convient pas dans notre vie et nous amener à le confesser et à l’abandonner. Nous avons la promesse que « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et « nous purifier de toute iniquité » ( 1 Jean 1 : 9). Et « le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché » (1 Jean 1: 7).
Le jugement du Seigneur
Romains 14.7-12
« En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur. Car Christ est mort et il est revenu à la vie, afin de dominer sur les morts et sur les vivants. Mais toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Puisque nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu. Car il est écrit : Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toue langue donnera gloire à Dieu. Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. »
Il exprime la pensée qu’en tant que chrétiens nous ne devrions pas chercher à nous juger les uns les autres, car christ le fera pour chacun d’entre nous et chacun d’entre nous aura à répondre de lui-même devant christ. Il s’agira d’une affaire entièrement personnelle. Cela est souligné par l’expression que Paul utilise : « chacun de nous ». Ce qui revient à dire « chacun de nous individuellement »
2 Corinthiens 5.10
« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps. »
Une fois encore, le langage et le contexte montrent clairement que Paul parle uniquement des chrétiens. Il souligne encore une fois ce fait par l’expression « chacun ». Paul affirme également que chacune des actions accomplies par un chrétien sur terre appartient forcément à l’une de ces catégories, c’est-à-dire le bien ou le mal !! Il n’y en a pas de troisième, ni de neutralité. Chaque acte d’un chrétien a une valeur précise qui est soit positive, soit négative.
Chaque action qui n’est pas faite par la foi et dans l’obéissance pour la gloire de Dieu est inacceptable pour Dieu et, de ce fait, mauvaise. C’est sur cette base simple et clairement révélée qu’en tant que chrétiens, chacun de nous doit s’attendre à être jugé.
Sur quoi portera le jugement
Le véritable chrétien sera jugé non pas en fonction de sa justice, mais en fonction de la manière dont il aura accepté de vivre Christ, de la façon dont il se sera laissé remplir de l’Esprit, afin de renouveler ses pensées, son intelligence, selon la volonté du Père, en Christ. Ainsi, ayant progressivement revêtu le vêtement de fin lin blanc, il sera prêt pour le retour du Seigneur, et dans son attente, selon la volonté de Dieu, il pourra réaliser les œuvres qui lui étaient prédestinées. Dans Matthieu 25, Jésus fait précisément référence à cela avec les paraboles des dix vierges et des talents.
D’autres avertissements dans la bible à ce sujet.
Nous trouvons bien d’autres avertissements dans la bible à ce sujet. Dans le livre aux Hébreux nous avons cinq autres mises en gardes. Dans le livre de l’Apocalypse sur les sept églises, nous avons sept avertissements supplémentaires, de la même nature que ceux du livre aux Hébreux. De même dans 1 Corinthiens, 3 :11-15, nous trouvons aussi comment seront jugés nos œuvres. À partir de ces différentes mises en gardes nous pouvons voir sur quoi portera notre jugement.
Ces avertissements sont d’une grande importance, nous ne devons pas les prendre à la légère, car le Seigneur dit pour chacune des églises : « Que celui qui a des oreilles, qu’il entende ce que l’Esprit dit aux églises »
Le premier avertissement dans Hébreux se trouve en 2: 1-4, « Prêter une plus grande attention aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles » et ne pas « négliger un si grand salut ». Le deuxième avertissement se trouve de 3:7 à 4:13, nous disant de ne pas nous priver du repos de sabbat promis, Christ, mais de « nous empresser d’entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en suivant le même exemple de désobéissance». Quant au troisième avertissement, qui soulève la question de parvenir à maturité (5: 11-6: 20), il nous dit de ne pas être comme la terre qui produit «des épines et des chardons», car «elle est désapprouvée et proche de la malédiction, et sa fin est d’être brûlée. » Le quatrième avertissement nous dit de nous tourner et de nous approcher du Saint des saints (l’Esprit de Dieu) et de ne pas nous retourner pour revenir au judaïsme (la religion des hommes) (10: 19-39). Et le cinquième avertissement, nous encourage à courir la course et à ne pas nous détourner de la grâce pour obtenir le prix ou la récompense (12: 1-29).
Si nous examinons ces extraits de la Parole de manière appropriée, ainsi que ceux de l’Apocalypse chapitre 2 et 3, nous verrons qu’ils ne traitent pas de la perdition une fois encore, mais de la récompense, soit positive, le gain d’un prix, soit négative, une sanction.
La parabole des dix vierges révèle notre besoin de transformation par l’Esprit qui donne la vie, et la parabole des talents révèle notre besoin d’utiliser correctement notre don pour que cela bénéficie au Seigneur. Nous devons grandir d’un côté et bénéficier à l’économie de Dieu, de l’autre. Notre croissance déterminera le moment de notre maturité et l’exercice de nos dons déterminera la position que nous partagerons avec Christ dans le royaume millénaire. Si nous ne grandissons pas, n’arrivons pas à maturité et n’utilisons pas nos dons, nous manquerons la jouissance du millénium et le plaisir de régner avec Christ.
La raison pour laquelle le chrétien ne pas être jugé en fonction de sa justice
La raison pour laquelle le chrétien ne peut pas être jugé en fonction de sa justice est simple et logique ; sa justice n’est plus la sienne mais celle de Christ lui-même, elle lui est imputée par Dieu sur base de sa foi.
Dans 1Corinthiens 1.30, Paul dit que Christ « … a été fait pour nous sagesse et justice et sanctification et rédemption… »
Aucun autre que Christ n’est devenu notre justice par Dieu.
Dans 2 Corinthiens 5.21 Paul fait de nouveau ressortir cette même vérité.
« Celui qui n’a point connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu. »
Grâce à cet échange, nous sommes devenus en lui (Christ) « justice de Dieu » Bien évidemment, puisque le chrétien reçoit le salut sur cette base, il serait complètement illogique de la part de Dieu de juger ou même de remettre en question sa propre justice communiquée au chrétien. Nous concluons donc que le jugement des chrétiens ne concernera pas leur justice, mais la manière dont nous avons vécu Christ.
L’épreuve du Feu
Paul décrit le jugement des chrétiens pour la remise des récompenses dans 1 Corinthiens 3.11-15
« Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, à savoir Jésus-Christ. Or, si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; Car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun. Si l’œuvre bâtie par quelqu’un sur le fondement subsiste, il recevra une récompense. Si l’œuvre de quelqu’un est consumée, il perdra sa récompense : pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu. »
Paul dit clairement que c’est le jugement non pas de chaque âme humaine, mais de chaque œuvre de l’homme. Même si les œuvres d’un homme sont totalement consumées, son âme est cependant sauvée.
Dans le 1er verset de ce texte, Paul explique pourquoi l’âme d’un tel homme ne risque rien. « Car personne ne peut poser un autre fondement que celui qui a été posé, savoir Jésus-Christ. » En 1 Corinthiens 3: 12-15, il est question du fondement de notre salut: Jésus-Christ (verset 11) sur l’œuvre duquel repose notre certitude du pardon et de la vie éternelle, certitude acquise à la foi par l’œuvre parfaite de Christ.
Mais si c’est « par la foi sans les œuvres de loi » (Romains 3 : 28) « par la grâce… par le moyen de la foi » (Ephésiens 2 : 8) que nous sommes sauvés, nous le sommes toutefois pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées, « afin que nous les pratiquions » (Ephésiens 2 : 10). Nous nous sommes « convertis à Dieu. pour servir le Dieu vivant et pour attendre des cieux son Fils… » (1 Thessaloniciens 1 : 9-10). D’autre part, l’authenticité de la foi se prouve par les œuvres (Jacques 2: 14-26).
C’est chaque détail de la vie et des œuvres du croyant qui sera mis en lumière en ce jour, « car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » (Matthieu 10: 26).
Il sera jugé en fonction des œuvres qu’il aura accomplies pour Dieu ; nous ne sommes pas sauvés par les œuvres mais nous avons été sauvés pour faire des œuvres : «Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ–Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.» (Ephésiens 2:10)
« Cette parole est certaine, et je veux que tu insistes là–dessus, afin que ceux qui ont cru en Dieu s’appliquent à exceller dans les œuvres bonnes. Voilà qui est beau et utile aux hommes ! »(Tite 3:8)
La validité de chaque œuvre, c’est à dire les motivations des cœurs seront dévoilées : Souvenons-nous que le Christ glorifié sera assis au tribunal et que chacun de nous se tiendra directement devant lui.
Nous le verrons comme Jean l’a vu dans sa vision sur l’île de Patmos. La partie centrale de la vision de Jean du Christ glorifié est relatée dans Apocalypse 1.14-15
« Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ; ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il avait été embrasé dans une fournaise ; et sa voix était comme le bruit de grandes eaux. »
Dans cette vision, les pieds de Christ ressemblent à de l’airain ardent embrasés dans une fournaise et cela symbolise le feu de la rétribution dans lequel il jugera les actes de péché des païens ; tandis que ses yeux comme une flamme de feu symbolisent le regard pénétrant et qui consume, avec lequel il estimera les œuvres de son peuple. Tandis que chacun se tiendra devant son tribunal, tout ce qui est vil, hypocrite et sans valeur dans les œuvres de son peuple sera instantanément et éternellement consumé dans les rayons brûlants de ses yeux. Seul ce qui a une valeur véritable et permanente survivra, purifié et épuré par la loi.
Lorsque nous considérons la scène du jugement, chacun doit se demander comment il peut servir Christ dans cette vie afin que ses œuvres passent l’épreuve du feu en ce jour redoutable.
Il y a 3 points que chacun doit examiner en lui :
1) l’intention ;
2) l’obéissance ;
3) la puissance.
Premièrement, nous devons examiner nos intentions. Est-ce que le but de notre service est notre propre plaisir, notre propre satisfaction et notre propre gloire ou bien cherchons-nous sincèrement à glorifier Christ et à faire sa volonté ?
Deuxièmement, nous devons nous examiner nous-mêmes en ce qui concerne l’obéissance. Cherchons-nous à servir Christ selon les principes et les méthodes révélées dans la parole de Dieu ? Ou bien fabriquons-nous nos propres formes d’adoration et de service en y attachant le nom de Christ et le titre de religion du Nouveau Testament ?
Troisièmement, nous devons nous examiner nous-mêmes en ce qui concerne la puissance. Dans 1 Corinthiens 4.20, Paul nous rappelle que « Le royaume de Dieu ne consiste pas en parole mais en puissance » Cherchons-nous à servir Dieu avec l’insuffisance de notre propre force charnelle ? Ou bien avons-nous été renouvelés et fortifiés par le Saint Esprit ?…
La source de toute œuvre valable
C Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15: 5).
Voici une parole importante qui nous permet de définir ce qui pourra supporter l’épreuve du feu. Christ est le cep. Tout comme le cep transmet la vie au sarment qui lui est attaché ainsi le Christ donne au croyant, qui lui est uni, Sa vie et Sa force. Le sarment ne produit pas de fruit, mais il PORTE le fruit que le cep alimente au moyen de la sève qu’il fait passer au travers du sarment.
L’or, L’argent et les pierres précieuses sont ces œuvres qui découlent d’une communion intime et constante avec le Seigneur, dont le résultat est les fruits de l’Esprit « l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi » (Galates 5: 22).
Des œuvres qui, tout en ayant l’apparence d’œuvres spirituelles, ne prennent pas racine en Christ, ne découlent pas d’une vie de communion avec Lui, n’ont pas de valeur à ses yeux ( 1 Corinthiens 13: 1-3). Ce qui résulte d’un zèle humain et charnel, risque bien d’être consumé (1 Corinthiens 3: 15), tout comme le bois, le foin et le chaume. Il est, bien entendu, question ici de la destruction de l’ouvrage, et non du chrétien, qui lui, « est sauvé comme au travers du feu », tout « en perdant sa récompense » (verset 15).
Ce qui intéresse le Seigneur ce sont nos motivations plus que nos actes proprement dits.
Que représentent l’or, l’argent, les pierres précieuses c’est-à-dire des matériaux nobles et indestructibles ?
Ce sont les œuvres inspirées et accomplies par l’Esprit. Elles sont faites en obéissance à la Parole, par amour pour Jésus, dans le seul but de glorifier Dieu. À contrario, les matériaux vils et périssables que sont le bois, le foin et le chaume représentent les œuvres faites par la chair, la volonté propre, par intérêt personnel, pour jouir égoïstement des bénédictions divines, dans le but de glorifier l’homme ou une église quelconque.
Il est clairement démontré que toutes nos œuvres ne seront pas agréées par Dieu : certaines seront acceptées, d’autres rejetées. Le Seigneur déclare à l’église de Sardes : « Sois vigilant et affermis le reste qui allait mourir, car je n’ai pas trouvé tes œuvres parfaites devant mon Dieu» (Apocalypse 3:2)
Travaillons uniquement en fonction de ce que Dieu nous demande et selon la force qu’Il nous a donnée. Il ne faut pas accomplir des œuvres au-delà de nos capacités. Les biens que nous recevons ici-bas ne nous appartiennent pas ; ce sont des biens que Dieu nous a confiés ; nous ne sommes que des administrateurs ou des intendants
Jugement sur les dispositions intérieures
Ce jugement portera aussi sur les intentions profondes et les mobiles qui ont motivé les actes.Tout travail, même domestique, manuel, aura sa récompense. « Et quiconque donnera seulement un verre d’eau froide à l’un de ces petits parce qu’il est mon disciple, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense » (Matthieu 10: 42). Le plus humble travail sera estimé au même titre que l’œuvre de grande envergure: « celui qui plante et celui qui arrose sont égaux » (1 Corinthiens 3 : 8).
C’est sur l’attitude du cœur que le Seigneur se prononcera. « Et quoi que vous fassiez, en paroles ou en œuvres, faites tout au nom du Seigneur Jésus. (Colossiens 3 : 17). Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (Colossiens 3: 23). Ce que ne fit pas celui qui n’avait reçu qu’un talent (Matthieu 25 : 14-30).
Cette parabole nous apprend aussi que si les dons et les capacités diffèrent de l’un à l’autre, la récompense est la même (Matthieu 25: 21 et 23), en raison de l’égale fidélité des serviteurs.
Il convient donc de poursuivre nos efforts pour obtenir le prix de l’appel élevé de Dieu en Christ Jésus et d’aller toujours plus de l’avant. La fidélité dans le service qui nous est confié est donc un point important pour l’appréciation que le Seigneur fera de notre travail.


