Comment travailler à notre Salut ?
Une fois que nous avons reçu le don du salut par la grâce, et que nous avons assimilé les fondements de la vie chrétienne selon l’épître aux Romains de l’apôtre Paul, quelle est la suite? Travailler à notre salut.
Cela ne signifie pas “travailler pour le salut”. Cela ne signifie pas non plus “travailler sur le salut”. Jésus a déjà fait tout le travail nécessaire pour nous sauver et nous garder sauvé. Tout est accompli à la croix ! Alors, il nous reste à vivre pleinement notre salut en Jésus-Christ.
“Vivre notre salut” signifie simplement que Dieu veut que nous cultivions, que nous exprimions, et que vous mettions à profit tout ce que nous avons reçu de Lui quand nous avons été sauvés, c’est-à-dire Son Esprit, qui nous permet de marcher en nouveauté de vie. En faisant cela, nous allons expérimenter au quotidien les avantages de notre salut, et être une lumière brillante dans un monde obscur.
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant en mon absence; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. (Philippiens 2:12, 13)
Comment sommes-nous censés y travailler? « avec crainte et tremblement ». Cela signifie-t-il comme certains le prétendent, que Dieu veut que nous vivions dans la peur et l’inquiétude constante sur la façon dont nous cherchons à Lui plaire ? Est-ce que cela glorifierait Dieu? Bien sûr que non! Cela serait en totale contradiction avec la Nouvelle Alliance et rendrait nul et sans effet le sang de Jésus. C’est la foi, et non la peur, qui plaît à Dieu.
Paul utilise ici et ailleurs cette expression (1 Corinthiens 2:3; « Et moi-même j’ai été parmi vous dans la faiblesse, et dans la crainte, et dans un grand tremblement; » 2 Corinthiens 7:15), qui exprime un sentiment de révérence, de faiblesse personnelle, et d’insuffisance. Travailler à notre salut avec crainte et tremblement signifie donc que nous devons révérer ou honorer l’amour et la grâce, avoir une crainte révérencielle de Dieu, et avoir pleine conscience de notre faiblesse et de notre totale incapacité personnelle à vivre une vie qui glorifie Dieu selon notre propre force. (tremblante).Voir le chapitre 7 de l’épître aux Romains où Paul fait ce constat et conclu « misérable que je suis »
Ainsi donc, comment allons-nous travailler à notre salut si nous savons que nous sommes trop faibles et incapables de le faire de notre propre force? En nous tournant vers Celui qui peut nous aider, Jésus-Christ, et Son Esprit !
Romains 8.2 « la loi de l’Esprit qui donne la vie en Jésus-Christ m’a libéré de la loi du péché et de la mort » Oui, cette loi immuable qui me délivre de la loi du péché, et qui me permet de vivre pleinement mon salut. Pour vivre cela, nous devons placer aucune confiance dans notre chair, (notre vie naturelle héritée d’Adam) ni dans nos capacités humaines. La seule façon possible, placer toute notre confiance dans notre union avec Dieu par Jésus-Christ, dans cette loi de l’Esprit qui donne la vie en Jésus-Christ. Nous pouvons le faire en croyant et en confessant au quotidien que “Dieu est à l’œuvre en nous, pour créer à la fois le vouloir et le faire, selon Son bon plaisir.”
Enfant de Dieu, au lieu de penser que Dieu espère que nous fassions Sa volonté selon nos propres forces, ce qui est impossible, ou qu’Il est en colère contre nous lorsque nous échouons, Dieu veut que nous croyons que tous les jours, Il est à l’œuvre en nous ; et Lui-même, pas nous, est Celui qui mettra ses désirs divins en nous, et nous donnera la capacité nécessaire pour faire les choses qui Lui plaisent, sa volonté.
Jean 15:5 Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire.
Rappelons-nous, le Christianisme c’est Dieu qui travaille en nous, et non nous qui travaillons pour Lui. Lorsque nous Lui faisons confiance, à Lui et non à nous-même, Il est capable de faire très infiniment, au-delà de tout ce que nous pouvons demander ou penser.
Pour cela acceptons son joug léger : « Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » Matthieu 11 : 29-30


