Vivre son salut en étant bouillant pour Dieu

Etre bouillant pour Dieu

Etre bouillant pour Dieu, avec l’église de Laodicée,  Jésus nous prévient que si nous sommes tièdes, il nous vomira de sa bouche.

Je vais te vomir de ma bouche (Apocalypse 3/16).

Jésus va vomir les tièdes. Ce qui veut dire qu’ils seront rejetés par Jésus dans un premier temps.  Être tiède, c’est être ni chaud ni froid (3/15). Les tièdes pour le Seigneur, ce sont ceux qui sont un peu du monde et un peu de Jésus. Être un peu de Jésus ne permettra pas de connaître les bénédictions du millénium. Pour cela ; il faut être entièrement à Jésus. Etre bouillant pour Dieu, notre créateur.

Être tiède est la situation la plus dangereuse pour un chrétien, mais est-on chrétien quand on est tiède ?

C’est pourquoi je vous propose maintenant de voir ce que le Seigneur nous dit, tant qu’il en est encore temps, pour l’église de Laodicée ; Apocalypse 3 :14-22

Écris à l’ange de l’Église de Laodicée : Voici ce que dit l’Amen, le témoin fidèle et véritable, le commencement de la création de Dieu : 15 Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant ! 16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. 17 Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, 18 je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. 19 Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. 20 Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi. 21 Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône. 22 Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises !

Laodicée, en grec cela signifie « opinion » autrement dit le moi est encore présent…

Triste état que celui de Laodicée ! Il n’y a ni témoignage pour Christ ni communion avec Lui, ni connaissance de soi, ni connaissance de Lui. Laodicée est caractérisée par le manque d’amour, le pire de tous les maux, avec en même temps d’orgueilleuses prétentions.

L’attristante prétention de cette église, laissant Christ à la porte, forme un saisissant contraste avec l’église de Philadelphie, Apocalypse 3 :7-13  qui est :

–      Consciente de sa faiblesse    

–      Fidèle dans son témoignage,

–      Gardant la Parole

–      Ne reniant pas le nom du Saint et Véritable.

Laodicée est la seule église ou le Seigneur ne fait pas d’éloge et où il nous adresse ses recommandations, tant qu’il en est encore temps. Que chacun qui a des oreilles « spirituelles » écoute…

Laodicée, Christ est vu « se tenant à la porte ». Mais « si quelqu’un entend sa voix et qu’il ouvre la porte »,  Il est prêt à « entrer chez lui » et à le faire jouir de la communion avec Lui : «  je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apoc. 3:20).

Il y a donc une promesse dont la réalisation est actuelle ; elle est la part de celui qui, luttant contre la tiédeur, souffrant de voir Christ laissé à la porte, entend sa voix et lui ouvre son cœur.

Cette victoire nous conduit à la joie de la communion avec Christ, mais, Il y a aussi une récompense promise pour un jour à venir : communion, association avec Christ dans Sa gloire.

Régner avec un Christ glorieux, s’asseoir avec Lui sur son trône !

Aujourd’hui, nous pouvons déjà marcher les pieds sur terre où dans le monde, et la tête dans les cieux, en ascension, par notre esprit en communion avec Son Esprit. Il n’est donc pas trop tard, pour connaître cette communion avec notre Seigneur et vivre ainsi de Sa Grâce, en le laissant opérer en nous sa volonté, pour son plus grand plaisir, et revêtir notre vêtement blanc, c’est-à-dire notre transformation selon ses désirs..

Et pour cela le Seigneur nous dit, qu’il manque à Laodicée trois choses essentielles — l’or: la vraie justice selon Dieu — les vêtements blancs: le témoignage pratique qui en résulte un collyre: le discernement que donne le Saint Esprit. Et, qu’il n’est pas trop tard pour que celui qui a des oreilles !

Pour cela le Seigneur  nous donne successivement — un conseil: que chacun se hâte d’acquérir de Lui tout ce qui lui manque — un encouragement: ce sont ceux qu’Il aime que Christ reprend et châtie — une exhortation à être zélé, à se repentir — une promesse sans prix, celle des versets 20 et 21.

V21« Celui qui vaincra…, je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu et je me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3:21).

Que dit le Seigneur de ces personnes ou de cette église, au verset 17b« parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu »,

Pauvre

L’église dégradée et fier de Laodicée est pauvre dans l’expérience du Christ et dans la réalité spirituelle de l’économie de Dieu. Elle se soucie plutôt du vain savoir, de la vaine connaissance des lettres mortes, et peu d’expérimenter la vie de Christ en elle. Il s’agit de la pauvreté réelle, la pauvreté qui rend malheureux et misérable.

Aveugle

Aux yeux du Seigneur, l’église de Laodicée est non seulement pauvre en richesses du Christ, mais aussi aveugle dans les choses spirituelles authentiques. Elle n’a pas de véritable clairvoyance spirituelle. Même si elle a une quantité de connaissances sur les choses spirituelles, elle n’a aucune perspicacité

Nue

Nous, chrétiens avons tous reçu Christ comme notre justice objective pour nous couvrir de cet habit de justice. C’est notre justification devant Dieu.  Après avoir été justifiés en Christ, nous devons vivre par le Christ et vivre Christ, revêtir Christ, pour qu’il devienne notre justice subjective comme ce nouvel habit splendide de notre marche quotidienne.  En raison du manque d’expérience subjective du Christ, l’église de Laodicée est nue aux yeux du Seigneur. Seul le Christ expérimenté et vécu peut être notre recouvrement aux yeux du juge.

Voyons maintenant les trois choses essentielles dans le conseil du Seigneur au verset 18 :

Le conseil du Seigneur

«18 je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies»

« Acheter » exige le paiement d’un prix. L’église doit payer un prix pour l’or, des vêtements blanc et le collyre, dont elle a désespérément besoin. Elle doit  payer le prix afin de découvrir les richesses du Christ. Les personnes de cette église de Laodicée, savent comment apprendre, mais elles ne savent pas comment acheter. Elles connaissent certaines « vérités », mais elles ne connaissent pas le coût pour éprouver les richesses du Christ.

pour acheter de l’or du Seigneur éprouvé par le feu

Tout d’abord, le Seigneur conseille à l’église de Laodicée d’acheter « de l’or éprouvé par le feu. » Dans la Bible, les œuvres de la foi (Galates 5:6) sont assimilés à l’or (1 Pierre 1:7),

Mais beaucoup plus précieuse que l’or périssable est la foi qui a résisté à l’épreuve. Elle vous vaudra louange, gloire et honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra

et la nature divine de Dieu, qui est la divinité du Christ en nous, se caractérise également par l’or (Exode :25: 11). Et, nous participons à la nature divine de Dieu par la foi (2 Pierre 1:1, 4-5).

Si nous avons l’expérience de cette vie de Christ en nous, nous pouvons alors réaliser que toutes les trois choses que le Seigneur conseille à l’église de Laodicée  « l’or, des vêtements blancs et le collyre  — sont juste le Seigneur lui-même !

Donc, dans la typologie, ou dans les figures bibliques, l’or signifie deux choses : la nature divine de Dieu et la foi vivante, par lesquelles nous apprécions et nous nous approprions la nature divine. Ces deux choses combinées forment un tout.

Si nous n’avons pas la foi vivante pour apprécier et appliquer la nature divine, elle ne peut pas être nôtre. La nature divine ne peut devenir notre plaisir que par le biais de notre foi vivante. Christ est l’incarnation de la nature divine, mais et il est aussi notre foi vivante. Si nous avons la foi, alors nous pouvons participer à la nature divine. Cela signifie que nous devons avoir Christ !                                                                                   

Nous devons payer le prix et dire au Seigneur : « Seigneur, j’ai beaucoup de connaissances des vérités de la Bible, mais j’avoue que je n’ai pas beaucoup de ta Vie en moi. Oui, Seigneur, j’ai plutôt une vaine connaissance de tes enseignements Seigneur, tu es le véritable or, l’incarnation de la nature divine. Afin d’apprécier et d’appliquer cette nature divine en moi, j’ai besoin de cette foi vivante.   

Oui, Seigneur, je n’ai pas cette foi vivante en moi, alors je dis. Seigneur, veux tu bien être ma foi vivante. Je veux vivre par toi comme ma foi, la foi du fils de Dieu » Si nous parlons au Seigneur de cette façon, il nous dira ou il nous fera comprendre immédiatement : « Bien, si tu veux me gagner, accepte de payer le prix. Il y a en toi certaines choses que je veux ôter parce qu’elles sont une entrave et une frustration à mon opération en toi selon ma volonté et mon bon plaisir » Faire tomber ces choses, est le prix à payer !. Beaucoup d’entre nous ont connu le Seigneur de cette façon.

Souvent, le Seigneur a dit: « je suis ici. Me veux tu ou veux tu ou préfères-tu cette chose ?  Si tu veux garder cette chose, alors je vais rester à l’écart. » Nos mains sont bien souvent pleines de beaucoup de choses. Nous devons les déposer, vider nos mains de ces choses si nous voulons le saisir… Puis nous aurons alors Christ, cette foi unique dans le Vivant, en nous, comme notre plus grand plaisir. Oui, c’est seulement quand nous payons le prix, que nous pouvons gagner Christ.

Pour cela nous devons considérer les paroles de l’apôtre Paul dans Philippiens 3:8:  » je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, 9 et d’être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s’obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi, 10 Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection »

Pour Paul, il ne restait rien d’autre que Christ. Il a laissé toutes choses pour le Christ, payant le prix complet. Tout ce que Paul avait, il l’a laissé pour gagner le Christ. Aujourd’hui, nous devons suivre et avoir cet esprit-là, afin de gagner Christ.

Rappelons-nous donc, que nous ne pouvons jamais séparer la foi vivante de la nature divine, mais pour vivre cela nous devons payer le prix.

Même si cela est difficile à vivre avec notre nature première, n’oublions pas que Christ, par notre salut, nous a donné son Esprit, celui qui est la force de résurrection, mais aussi celui qui a vaincu la mort, et qui lui a permis de vivre cette vie de crucifié jusqu’à la croix.

Aussi, même si il est difficile d’expliquer cela du point de vue doctrinal, le mieux c’est de l’expérimenter, pour cela nous devons prier régulièrement le Seigneur, jusqu’à ce que nous puissions en faire notre, l’expérience de cette vie divine en nous, de cette foi vivante en Christ , par Lui seul, afin que nous puissions à notre tour exalter Dieu, en Christ, notre vie et notre foi. Amen !

L’église de Laodicée avait besoin de cet or, nous avons également besoin de cet or — de cette nature divine appliquée, ouverte, par la foi vivante qui est le Christ Lui-même.

acheter au Seigneur des vêtements blancs

Deuxièmement, le Seigneur a conseillé à l’église de Laodicée d’acheter « des vêtements blancs » afin qu’ils soient revêtus et que la honte de leur « nudité ne soit pas manifestée. » Dans la typologie biblique, les vêtements signifient la conduite. « Les vêtements blancs » font référence à l’approbation du Seigneur. Ces vêtements blancs font références à l’expression extérieure du Seigneur lui-même, à la manifestation de Son expression, de Son image dans l’église vis-à-vis des frères et sœurs et en dehors de l’église.        

Ces vêtements blancs ne sont pas Christ comme notre justice objective pour notre justification. Ils sont plutôt Christ comme notre justice subjective, Christ vécu hors de notre être, en tant que manifestation de son expression, ou de Son Esprit.  Autrement dit, c’est le débordement de cette Vie de Christ en nous qui pourra être cette manifestation de Son expression.

Le Christ vivant hors de nous sera donc notre deuxième vêtement afin d’être approuvé par le Seigneur. Ce vêtement n’est pas celui de notre Salut, mais celui qui nous permettra d’être choisi comme vainqueur lors du jugement. Nous avons tous besoin de ce second vêtement pour être vainqueur.

Lorsque nous avons cette foi vivante et que nous coopérons avec la nature divine, en nous, cette nature divine va finalement sortir de nous pour être son expression.

Cette Vie est Christ vécue dans notre être, et il s’agit du deuxième vêtement qui nous donne le moyen et la qualification d’être approuvé par le Christ. Ce vêtement va couvrir notre nudité. Oui, nous avons tous été justifiés et ont été recouverts par le premier vêtement, la meilleure robe mis sur l’enfant prodigue en Luc 15. Mais après avoir été justifié, nous devons aimer le Seigneur, être brulant et être absolument, totalement pour le Seigneur.  Si nous sommes ce genre de croyant, alors nous aurons la foi vivante, la participation à la riche nature divine, qui deviendra le Christ vécu hors de notre être et qui sera le deuxième vêtement pour couvrir notre nudité.

Si, après avoir été justifié, nous n’aimons pas le Seigneur en premier dans notre cœur et que nous ne vivons pas par, pour et avec Lui, autrement dit nous sommes nus, parce que nous n’appliquons pas le premier commandement, d’aimer le Seigneur de toutes ses forces, de tout son cœur, de toutes ses pensées

Il est aussi difficile d’expliquer ce point de vue doctrinal, mais par expérience, nous tous pouvons réaliser qu’un frère ou une sœur qui n’a pas aimé le Seigneur ou qui ne vit pas par le Seigneur se trouve honteux et nu. Il n’a pas l’admirable Christ comme son vêtement. Il croit dans le Christ et il appartient au Christ, mais puisqu’il vit à côté de lui, il est nu, aux yeux de l’Éternel et aux yeux des autres croyants. Il n’a pas  revêtu Christ.

Nous devons payer le prix pour ce deuxième vêtement, pour que Christ vive hors de notre être. C’est le Christ subjectif, le Christ véritable expérimenté par nous d’une manière personnelle. N’essayons pas de comprendre cela par l’exercice de notre intelligence. Vérifions plutôt cela par notre propre expérience. Bien que cela puisse être étranger à notre entendement, cela devrait être plus que familier à notre esprit et à notre expérience. Mais pour cela nous devons vivre par l’esprit avec l’Esprit Saint et pas par notre moi.                 

Sans aucun doute, en tant qu’enfant de Dieu, nous avons été justifiés, rachetés, sauvés et régénérés, et nous sommes membre du Christ. Mais, en revanche, nous avons peut-être le sentiment d’être nus, n’ayant pas encore vécu Christ extérieurement comme Son expression. Alors ne nous condamnons pas pour cela, mais acceptons de payer le prix et de prier le Seigneur pour cela.

« Seigneur, je voudrais connaître cette vie riche intérieure en moi, aide moi à crucifier tout ce qui n’est pas de toi en moi, toi qui a vécu ici cette vie de crucifié, afin que je puisse un jour manifester ta vie en dehors de mon moi, et ainsi être ton expression, et ainsi être approuvé de toi.»

Si nous prions sincèrement ainsi, de cette manière à l’Éternel, nous pouvons avoir l’assurance qu’il deviendra notre second habit, nous connaîtrons son recouvrement.

Alors pourquoi le Seigneur veut que nous recouvrions cet habit subjectivement ? Afin qu’il puisse compter sur nous, le jour venu et que nous nous battions contre l’ennemi avec Lui en tant que vainqueur.

acheter du Seigneur du collyre

Troisièmement, le Seigneur conseille à l’église de Laodicée d’acheter du collyre pour oindre leurs yeux afin qu’ils puissent voir. Le « collyre » nécessaire pour « oindre » leurs yeux doit se référer à l’onction de l’esprit (1 Jean 02:27), qui est aussi le Seigneur lui-même, comme l’Esprit vivifiant (1 Corinthiens 15:45).

Parce que cette église a été distraite par la connaissance des lettres mortes, cette église a besoin de ce genre de collyre pour son aveuglement. Cette clairvoyance spirituelle se rapporte toujours à l’Esprit. Nous avons besoin de plus d’Esprit, pas plus de connaissances.

Nous n’avons pas besoin de nombreuses doctrines — nous avons besoin de plus d’Esprit pour oindre nos yeux et les profondeurs de notre  être intérieur, en quelque sorte enlever le voile, afin que nous puissions apercevoir les choses de l’intérieur. Ainsi avec ce collyre, cette onction, nous pouvons avoir de la prévoyance et de la perspicacité afin de bien voir les choses en profondeur, selon l’Esprit de Dieu. Alors nous dirons, « Seigneur Jésus, parce que je vois maintenant quel Trésor, tu es, je suis prêt à payer n’importe quel prix. »

Pourquoi y a-t-il tant de chrétiens qui ne veulent pas payer le prix pour le Christ ? C’est parce qu’ils ne voient pas quel trésor Christ est. Ils ne voient pas la valeur, la valeur de Christ. Mais une fois que nos yeux auront été oints par le divin, collyre spirituel, nous dirons, « Il est intéressant pour moi de payer n’importe quel prix pour le Christ. Mon avenir et ma vie sont dans Ses mains. J’ai effectivement intérêt à payer et à gagner Christ qui est tout. »

Si on voit cela, nous nous rendrons compte que l’or, le vêtement et le collyre sont tous Christ. Christ est tout. Notre besoin est aujourd’hui le Christ. Oui, dans sa guérison le Seigneur nous a donné beaucoup de lumière. Mon intention, ici, n’est pas de donner plus de connaissance. Mon intention est que nous voyions la véritable valeur de Christ et que nous acceptions le prix à payer. Et que nous puissions comme Paul dirent  je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ (Philippiens 3:8).

L’église dégradée de Laodicée n’avait pas besoin de doctrines ; elle avait besoin de collyre, de révélation, de vision et d’une grande grâce.

Si nous avons une vue d’ensemble des Sept églises dans Apocalypse 2 et 3, nous devrions voir que le Seigneur, veut être lui-même, comme notre approvisionnement de notre vie, afin que nous puissions grandir, être transformés et même être tel qu’il est dans sa nature, ses vertus, mais pas sa déité.                                                                                                           

En résumé :

En tant que Corps de Christ, l’église est liée à la Vie, en tant que nouvel homme, elle est liée à la personne de Christ ; et en tant que mariée de Christ,  elle est liée à l’amour.

1 Corinthiens 13,2 « Supposons que j’aie le don de prophétie, que je comprenne tous les mystères et que je possède toute la connaissance ; supposons même que j’aie, dans toute sa plénitude, la foi qui peut transporter les montagnes : si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien »

Parce que le Seigneur est la résurrection ou la vie, l’église a besoin de le connaître.

Devenir mort pour reprendre la vie de Dieu en Lui pour accomplir la volonté de Dieu et vaincre l’ennemi.

La jouissance de Christ édifie l’église, tandis que la religion nous écarte de la Vie de Dieu en nous par Jésus-Christ.

Nous sommes exhortés à porter le vêtement blanc, à revêtir  Christ comme notre justice et notre expression. Si les élus de Dieu coopèrent avec le Dieu de grâce, durant l’âge de l’église, et ainsi laissant opérer cette Vie de Christ en eux, jusqu’ à la maturité. Si nous faisons cela, nous aurons alors revêtu le second vêtement blanc, qui constituera un prix avec lequel le Seigneur nous récompensera à son retour.      Ce prix sera l’entrée dans le Royaume millénaire et la participation à la bénédiction divine à ce stade, comme la joie et le repos du Seigneur (Matthieu. 25: 21, 23 ; Hébreux 4:9-11) et le règne sur les nations (Apocalypse. 02:26-27 ; 20:4, 6) (trois étapes dans le plan de Dieu, l’église, le millénium, et l’éternité).

Hébreux 4 :9,10 C’est donc qu’un repos reste pour le peuple de Dieu, un repos semblable à celui de Dieu le septième jour. 10 Car celui qui est entré dans le repos de Dieu se repose de ses œuvres, comme Dieu s’est reposé des siennes. –> Ici il est question de l’âge à venir : le millénium

Toutefois, et malheureusement, bon nombre de Ses élus, après avoir reçu Son pardon, Sa rédemption, la vie éternelle, la nature divine, etc., ne coopèrent pas avec Sa grâce et n‘avancent pas avec Lui. À cause de cela, ils ne peuvent pas atteindre la maturité spirituelle pendant l’âge de l’église et ne seront pas près au retour du Seigneur à entrer dans le royaume des milles ans et à prendre part aux bénédictions divines de cet âge-là…

En conséquence de quoi, durant le Royaume millénaire leurs noms seront effacés du livre de vie. Et, c’est seulement après avoir été discipliné par le Seigneur durant le Royaume millénaire, afin de grandir en maturité, par Sa vie qu’ils pourront partager les bénédictions divines dans l’âge de l’éternité, tel que le service éternelle dans la présence éternelle de Dieu, la royauté éternelle (22:3-5), la nouvelle Jérusalem, l’arbre de vie (22:14) et l’eau de vie (22:17). Cela signifie bien que tout ce que Dieu a choisi, en aucun cas « ne périra éternellement » (Jean 10:28), et donc qu’ils ne perdront pas les bénédictions divines de l’éternité.

Autrement dit l’église doit être l’église de l’amour fraternel, le Seigneur est le Saint, le Vrai par qui et avec qui l’église peut être sainte, séparée du monde, et  vraie, fidèle à Dieu.

Pour cette église, Le Seigneur est aussi Celui qui a la clé de David, la clé du royaume, avec l’autorité d’ouvrir et de fermer la porte.

Les chapitres 2 et 3 de l’Apocalypse sur les églises, nous permettent de voir quelles seront les interrogations que pourra nous adresser le Seigneur lors du jugement des croyants. Et nous pouvons comprendre aussi, que chaque fois que le Seigneur donne une promesse ou une condamnation dans ces deux chapitres, il se réfère à notre avenir dans le Royaume à venir, celui qui suit l’âge de l’église, le millénium.

Nous voyons donc avec ces sept églises, ce qui se passera lors du jugement devant le Seigneur, avant le millénium, nous sommes ainsi prévenus, deux chemins, soit nous serons récompensés ou soit nous endurerons le perfectionnement des saints. Toutes les promesses faites avec ces sept églises concernent le Royaume à venir. Toute parole négative, perte ou souffrances se réfère à une perte pendant le Royaume à venir, et toute parole positive, gain ou jouissance se réfère à l’usufruit de Christ comme notre portion spéciale pendant l’âge du Royaume.

En parlant aux églises, Jésus dit six fois que le vainqueur sera récompensé. Ce qui laisse supposer que pour être récompensé, il faut combattre, parce qu’on ne peut être vainqueur sans combattre. Jésus nous enseigne que la vie du chrétien est un combat permanent contre les forces des ténèbres et que le combat se fera aussi dans l’église locale.

Le vainqueur, c’est celui qui aura gagné le combat, en combattant pour lui-même et pour les autres, c’est-à-dire pour l’église locale. N’oublions pas que nous sommes toujours vainqueurs par Jésus, comme nous le dit Paul (Romains 8:37) Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Il dit aussi que nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les principautés, contre les pouvoirs, contre les dominateurs des ténèbres d’ici-bas, contre les esprits du mal dans les lieux célestes (Ephésiens 6:12).