Vivre son salut en étant fidèle dans les biens que le Seigneur nous a confiés

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Vivre son salut en étant fidèle 

 

Après avoir parcouru la parabole de la vigilance (25: 1-13 le Seigneur poursuit avec la parabole pour la fidélité (25: 14-30). La parabole des talents où le Seigneur nous appelle a être fidèle dans les biens qu’il  nous a confiés.

14 Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens. 15 Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit. Aussitôt 16 celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. 17 De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres. 18 Celui qui n’en avait reçu qu’un alla faire un creux dans la terre, et cacha l’argent de son maître. 19 Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte. 20 Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. 21 Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 22 Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents; voici, j’en ai gagné deux autres. 23 Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. 24 Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné; 25 j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi. 26 Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné; 27 il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers, et, à mon retour, j’aurais retiré ce qui est à moi avec un intérêt. 28 Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents. 29 Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. 30 Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

Le chapitre 24 soulève les deux aspects du croyant, un double statut, la vigilance afin d’être prêt, et la fidélité dans ce que le Seigneur nous a confié. Le premier aspect de ce double statut est lié à la Vie par le Saint-Esprit, et le deuxième aspect est lié au service. Au sujet de la Vie, nous sommes vierges ; concernant le service, nous sommes esclaves.

Bien que nous n’aimons peut être pas le terme « vierge », nous n’aimons surement pas entendre que nous sommes esclaves. Néanmoins, nous sommes non seulement des vierges, mais aussi des esclaves. Aux vierges, le Seigneur est l’Époux, mais pour les esclaves, il est le maître. Ainsi, non seulement nous avons un double statut, mais le Seigneur a aussi un double statut.

D’une part, il est notre époux bienfaisant et, d’autre part, il est notre maître strict. Parfois, il est très agréable avec nous, mais à d’autres moments, il s’occupe de nous de façon stricte.

Les vierges ont besoin de quelque chose dans leur être intérieur — le remplissage de l’huile dans le vase.  Les esclaves, cependant, ont besoin de quelque chose pour l’extérieur — le talent spirituel. Le talent  du temps de Jésus était une pièce de monnaie romaine d’une valeur de six mille deniers , aussi nous pouvons voir là les richesses des dons de Dieu pour ses enfants. Le remplissage de l’Esprit Saint est pour la vie intérieure, mais le talent, le don spirituel, la richesse de notre Seigneur par son Esprit est pour l’expression extérieure.

 

un homme partant dans un autre pays

Verset 14 : « Il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs, et leur remit ses biens.. » Cette parabole des talents, comme la parable des dix vierges concerne le Royaume des cieux. L’homme ici signifie Christ, qui s’apprêtait à partir au loin, dans les cieux.

offrant ses biens à ses esclaves

Le verset 14 dit que cet homme leur remit ses biens. Les esclaves (serviteurs) signifient les croyants du point de vue de leur service (1 Corinthiens 07:22-23; 2 Pierre 1:1 ; Jacques 1:1 ; Romains 1:1). Le statut des croyants dans leur relation vers Christ revêt deux aspects : dans la vie, ce sont les vierges qui vivent pour Lui et par Lui; dans le service, le travail, ils sont les esclaves qu’Il a acheté à un prix fort, le prix de sa vie et qui Le servent.

Ses biens remit aux esclaves incluent l’Évangile, la vérité, les croyants, l’église, tout ce qui constitue Son Royaume. 

Les croyants sont l’héritage de Dieu, la possession de Dieu (Éphésiens 01:18). Matthieu 24:45 indique que les croyants constituent aussi la maison de Dieu,

 

donnant cinq Talents, deux Talents et un Talent

Verset 15, « Il donna cinq talents à l’un, deux à l’autre, et un au troisième, à chacun selon sa capacité, et il partit aussitôt « .

Tandis que l’huile dans la parabole des vierges signifie l’Esprit de Dieu, les talents dans cette parabole signifient les dons spirituels, les richesses de notre Seigneur pour proclamer l’Évangile, la vérité, et édifier les croyants, l’église (Éphésiens 4:8 ; Romains 12:6 ; 1 Corinthiens 12:4 ; 1 Pierre. 04:10 ; 2 Timothée 1:6).

Pour la vie, nous avons besoin d’huile, l’Esprit de Dieu, et d’être remplis de Lui, afin de devenir capables de vivre la vie de vierges pour le témoignage du Seigneur ; pour notre service, notre travail, nous avons besoin du talent, le don spirituel, les richesses de notre Seigneur afin d’être équipés comme un bon esclave pour accomplir l’œuvre ou l’intention du Seigneur.

Être rempli de l’Esprit dans la vie nous permet d’utiliser le don spirituel dans notre service (l’œuvre prédestinée du Seigneur pour chacun d’entre nous), et le don spirituel dans le service correspond à l’Esprit qui remplit dans la vie afin que nous soyons des membres parfaits de Christ.

Le verset 14 dit que l’homme a donné à ses serviteurs ses biens, mais le verset 15 dit qu’il leur donna des talents. Ceci indique que les talents au verset 15 sont les biens du verset 14. En d’autres termes, le Seigneur utilise ses biens comme talents pour nous.

Par exemple, l’Évangile est le bien du Seigneur. Mais quand il nous est donné, il devient notre talent. De même, la vérité est le bien du Seigneur. Mais quand la vérité nous est donnée, elle devient un talent. Dans le même principe, tous les croyants sont la possession du Seigneur. Quand les croyants nous sont donnés, ils deviennent nos talents. De plus, l’église est la possession du Seigneur. Lorsque l’Église nous est donnée, elle devient notre talent. Ainsi plus le Seigneur nous donne de ses biens, plus de talents nous aurons.

Aujourd’hui les possessions du Seigneur sont principalement l’Évangile, la vérité, les croyants et l’église. Si nous ne nous soucions pas de ces choses, nous n’aurons aucun talent.

L’Évangile doit devenir notre possession. Il en va de même de la vérité, des croyants et de l’église.

Nous ne devrions pas attendre de façon indifférente que le Seigneur nous remette un talent. Mais nous devrions chercher à comprendre diligemment l’Évangile et la vérité. Plus nous recevons de l’Évangile, plus de talents nous aurons.

Nous avons besoin de prier le Seigneur pour qu’il nous aide à comprendre et connaître la vérité et l’expérimenter. Ainsi, nous devons découvrir la vérité concernant l’église, le dessein éternel de Dieu et l’économie de Dieu. Finalement, ces vérités deviendront notre talent. Alors, nous serons en mesure de les enseigner à d’autres. De cette façon, les possessions du Seigneur deviennent nos talents.

De plus, nous devrions prier, « Seigneur, je veux prendre soin des saints et porter leurs fardeaux. Mon cœur est pour eux. » Si nous avons un cœur pour les saints et sommes accablés pour eux, les possessions du Seigneur, nous serons données comme un talent. Ainsi l’église deviendra notre talent. Si nous souhaitons recevoir plus de talents, nous devons avoir à cœur de prendre soin des fidèles. Ainsi, ne pas prendre soin des saints signifie que nous délaissons le bien ou la possession du Seigneur

Lorsque les possessions du Seigneur sont dans sa main, elles restent ses possessions. Mais quand elles nous sont remises elles deviennent nos talents. Oui, nous ne devons pas laisser tomber (le fardeau), le bien que le Seigneur nous a remis. Quel que soit mon degré d’activité, d’occupation, je ne peux pas laisser tomber un talent, car faire ceci, est délaisser la possession du Seigneur.

Le Seigneur a un vaste ouvrage dans son recouvrement. Pour ce travail, il a besoin de chacun de nous. Ma conviction est : si nous prenons un fardeau pour l’église locale, nous recevrons un talent. Mais, si nous sommes ambitieux pour nous-mêmes, cette ambition tuera le talent.

à chacun selon sa capacité

Bien que les talents ne soient pas notre capacité, mais la possession du Seigneur, ils parviennent à nous selon notre habileté naturelle, qui est formée de ce que Dieu à créer et de ce que nous avons appris et compris. Cette capacité est basée sur la volonté de notre cœur. Si nous n’avons aucun désir dans notre cœur, alors nous n’aurons pas la capacité de recevoir le talent. La capacité de recevoir le talent se mesure par la volonté de notre cœur.

Chacun a reçu selon sa capacité. Cela peut rejoindre les paroles du Seigneur qui a dit: qu’il vous sera fait selon votre foi, ou selon la mesure de votre foi.  C’est pourquoi il est dit dans Romains 12 :3  Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun

 Je mentionnerai encore ici l’histoire de la veuve du temps du prophète Elisée, et qui avait des dettes, au point que ses créanciers l’avait menacé de prendre ses deux fils, et de les vendre au marché. Tout ce qu’il lui restait à la maison n’était qu’un petit vase d’huile. Le prophète lui avait demandé de chercher des vases et pas en petit nombre, puis de les remplir avec ce qui restait dans son petit vase. Le miracle de la multiplication a eu lieu, mais il s’est arrêté, lorsque le dernier vase présenté a été rempli. Ce qui veut dire que ; s’il y avait eu encore d’autres vases, le miracle aurait continué. (2 Rois 4 :1-7). C’est ainsi que le Seigneur donne, remplit, déverse, accorde des talents selon la capacité de chacun. Sans oublier que ce que nous avons reçu du Seigneur devra toujours être employé pour le service et pour la gloire du Maître. En étant serviteur de Dieu et du prochain.

ceux avec cinq Talents et ceux avec deux Talents les firent valoir

Versets 16 et 17 de dire, «celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, les fit valoir, et il gagna cinq autres talents. 17 De même, celui qui avait reçu les deux talents en gagna deux autres » Fit valoir, cela signifie utiliser le don que le Seigneur nous a donné, et que ce don a été utilisé au plus haut point, sans qu’il n’y ait de perte ni de gaspillage. (1 Timothée 03:15).

Selon le chapitre vingt-quatre, l’esclave doit fournir la nourriture aux personnes de sa maison. Il s’agit de dispenser la parole de Dieu avec les richesses du Christ en tant qu’approvisionnement de la vie aux croyants de l’Église. Ici, cependant, il parle de faire valoir les talents pour provoquer la multiplication des talents. Par conséquent, le résultat de notre service comporte deux volets. Le premier aspect est que d’autres soient nourris avec une nourriture riche. Le deuxième aspect est que les possessions du Seigneur soient multipliées. Par exemple, plus nous prêchons l’Évangile, plus riche l’Évangile devient. C’est la même chose avec les vérités. Si nous enseignons les vérités à d’autres, les vérités se multiplieront. C’est aussi vrai pour les saints et les églises. Les croyants et les églises vont se multiplier. Ainsi, cinq talents sont multipliées en dix, et deux talents sont multipliés en quatre.

 

l’esclave avec un Talent le cache dans la terre.

Verset 18, «Mais celui qui en avait reçu un, s’en alla et creusa dans la terre, et cacha l’argent de son maître» L’accent principal dans cette parabole porte sur le possesseur d’un seul talent, celui qui a reçu le plus petit don. Il est très facile à celui qui a reçu un don moindre, de mal l’utiliser ou de l’ignorer.

« Cacha l’argent de son Maître » signifie rendre le don du Seigneur inutile, le laisser sous le couvert de certaines excuses terrestres. Chercher une quelconque excuse pour ne pas utiliser le don du Seigneur signifie cacher ce don. Tel est toujours le danger que courent ceux qui ont un seul talent, qui considèrent que leur don est le plus petit.

Si nous sommes fidèles simplement pour garder l’Évangile, la vérité et l’église sans aucune multiplication, le Seigneur dira que vous êtes paresseux. En outre, il vous appellera mauvais esclave (serviteur). Aux yeux du Seigneur, c’est mal d’enterrer le talent et non de le multiplier. Le Seigneur ne se soucie pas de nos arguments ou de nos excuses. Il se soucie seulement qu’un talent soit multiplié en deux. Il s’agit d’une affaire sérieuse. Notre service doit produire l’alimentation et la satisfaction des autres et la multiplication des talents. Car c’est ainsi que le Royaume pourra croître.

 

le Seigneur des esclaves venant pour régler ses comptes avec eux

Verset 19: «Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint, et leur fit rendre compte.» « Longtemps » recouvre tout l’âge de l’église et « revint »signifie la descente du Seigneur dans les airs (1 Thessaloniciens 04:16) lors de Sa venue (parousie). Pour « leur faire rendre compte » signifie le jugement du Seigneur à Son tribunal (2 Corinthiens 05:10 ; Romains 14:10) dans les airs (durant sa parousie), là il jugera la vie, la conduite et l’œuvre des croyants, en vue de la récompense ou de la punition (1 Corinthiens 4:5 ; Matthieu 16:27 ; Apocalypse 22:12 ; 1 Corinthiens 03:13-15).

l’esclave aux  cinq talents et celui aux deux talents, tous les deux ont reçu une récompense

Verset 20: «Celui qui avait reçu les cinq talents s’approcha, en apportant cinq autres talents, et il dit : Seigneur, tu m’as remis cinq talents; voici, j’en ai gagné cinq autres. ».

L’esclave aux cinq talents s’approcha pour comparaître au siège du jugement, et le don de  cinq-talents supplémentaires résulte de l’utilisation maximale des cinq premiers talents. Verset 21: «Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître. »

Le « peu de choses » signifie l’œuvre du Seigneur dans cet âge, « je te confierai beaucoup » indique le pouvoir, les responsabilités dans le Royaume à venir. La joie du Seigneur signifie la jouissance du Seigneur dans le Royaume à venir. Ceci fait référence non pas à une position, mais à la satisfaction intérieure. Participer à la joie du Seigneur constitue la plus grande récompense, supérieure à la gloire et à une position dans le Royaume. Nous voyons ici deux aspects de la récompense accordée à l’esclave fidèle : l’autorité et la jouissance. Les fidèles entreront directement dans la présence du Seigneur lors de la manifestation du Royaume.

Versets 22,23 : « Celui qui avait reçu les deux talents s’approcha aussi, et il dit : Seigneur, tu m’as remis deux talents; voici, j’en ai gagné deux autres. 23 Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître »

Le Seigneur adressa le même compliment qu’à celui qui avait reçu les cinq talents. Il s’agit de la même récompense que le Seigneur donna à celui qui avait reçu cinq talents. Bien que celui qui possédait deux talents eût reçu un plus petit don que celui qui en possédait cinq, le Seigneur les félicita et les récompensa tous les deux de la même manière. Nous voyons par-là que le Seigneur nous félicite et nous récompense non selon la taille et la quantité de nos œuvres, mais selon notre fidélité à employer ce don au maximum. Celui qui n’avait qu’un talent aurait aussi été félicité et récompensé de la sorte s’il avait été pareillement fidèle.

 

Celui au seul talent recevant un blâme et étant puni

Verset 24 : « Celui qui n’avait reçu qu’un talent s’approcha ensuite, et il dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonne où tu n’as pas semé, et qui amasse où tu n’as pas vanné;» Celui qui n’avait qu’un seul talent et qui n’avait fait aucun gain pour le Seigneur, parut aussi devant le tribunal de Christ dans les airs. Ceci prouve qu’il a non seulement été sauvé, mais aussi été enlevé dans les airs. Aucune personne non sauvée ne peut être enlevée et comparaître devant le tribunal de Christ.

L’homme au seul talent dit que le Seigneur était un homme dur, qui moissonne où il n’a pas semé et amasse là où il n’a pas vanné. Apparemment, le Seigneur est dur dans sa rigueur, exigeant que nous utilisions Son don dans toute sa mesure pour Son œuvre absolue. Il semble que l’œuvre du Seigneur commence toujours à partir  de rien. Il nous demande apparemment de travailler pour Lui sans rien, sans aide, moissonnant où il n’a pas semé et récoltant où il n’a pas répandu.Cela ne devrait pas être une excuse pour celui qui ne possède qu’un talent en négligeant d’employer son don. Il devrait plutôt, se sentir contraint à exercer sa foi pour utiliser au mieux son don.

Ici nous voyons le serviteur ayant peu de foi dans la grâce du Seigneur, ce serviteur se comporte comme si il devait accomplir les œuvres par ses propres forces, ne considérant pas que Celui qui vit en lui comme sa force pour réaliser les œuvres que le Seigneur lui a prédestinées

Autrement dit, il se comporte comme un homme religieux, sur lequel tout repose et pour lequel le Seigneur ne lui a apporté que le Salut…

Verset 25, « j’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre; voici, prends ce qui est à toi» Avoir peur est négatif. Il nous faut au contraire employer le don du Seigneur avec positivité et ardeur. Si nous sommes fidèles, nous devrions avoir peur de rien.

L’esclave au seul talent s’en alla cacher le talent dans la terre. Cette attitude est passive. Nous devrions être actifs à l’œuvre du Seigneur. Parce qu’il avait enterré son talent, il ne pouvait seulement le lui rendre au Seigneur. Il ne suffit pas de simplement garder le don du Seigneur et de ne pas le perdre; Nous devons en tirer un profit en l’utilisant. L’homme au seul talent semblait dire: « Voici, Seigneur, voici ce qui t’appartiens. Je ne l’ai pas perdu. J’ai été fidèle en gardant ce que tu m’as donné. »

Le verset 26, «Son maître lui répondit : Serviteur méchant et paresseux, tu savais que je moissonne où je n’ai pas semé, et que j’amasse où je n’ai pas vanné;» Ici le Seigneur admet qu’il est sévère et strict en ce qu’il exige de Ses serviteurs pour son œuvre. Dans un sens, le Seigneur est un homme dur. Il a toujours moissonné là où il n’a pas semé et récolté là où il n’a pas répandu de semence. Nous devons considérer que le recouvrement du Seigneur  a commencé à partir de rien, à partir de zéro.

Dans un sens la parole de l’esclave du Seigneur de récolter là où il n’a pas semé est vrai. Mais dans un autre sens cela n’est pas vrai. Nous ne devrions pas dire qu’il n’a pas répandu de semence, car il a donné au moins à chacun d’entre nous un talent, nous sommes donc la semence… C’est pourquoi le Seigneur nous envoie récolter là où il n’a pas ensemencé et dispersé, car nous sommes la semence. Où que nous allions avec notre talent, il sera productif. Cette productivité, cependant, dépend de notre pratique, de notre exercice de ce talent. Si nous utilisons ce talent, il produira. Mais si nous le cachons, il ne produira rien.

Cacher le talent dans la terre est de s’impliquer dans quelque chose de mondain, avec autre chose que l’Esprit. Par exemple, prétendre ne pas avoir le temps, mais avoir du temps pour d’autres divertissements ou passions que l’approvisionnement de la Vie spirituelle, comme les possessions du Seigneur, qui sont l’Évangile, la vérité, les croyants, l’église.

Nous avons tous besoin d’apprendre à utiliser nos talents pour multiplier les possessions du Seigneur. Le Seigneur a donné à chacun une partie de ses biens comme un talent, et comme notre fardeau, le devoir et la responsabilité de chacun est de voir que ce talent soit multiplié.

Le verset 27 dit, «Eh bien, tu aurais dû placer mon argent chez les banquiers et, à mon retour, j’aurais récupéré le capital et les intérêts.» Déposer de l’argent chez les banquiers signifie utiliser le don du Seigneur pour diriger les autres vers le salut et leurs approvisionner ses richesses, les richesses de Christ. Intérêt signifie le résultat profitable que nous tirons pour l’œuvre du Seigneur en nous servant de son don.

Verset 28 : «Otez-lui donc le talent, et donnez-le à celui qui a les dix talents»

Otez le talent signifie que le don du Seigneur est soustrait aux croyants paresseux dans le Royaume à venir. La remise du talent de celui qui a dix talents signifie que le don des fidèles est majoré.

Verset 29,  «  Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a.. » À celui qui fait des gains dans les œuvres du Seigneur durant l’âge de l’église, on donnera davantage de dons pendant l’âge de Royaume à venir ; mais à celui qui ne fait aucun gain dans l’âge de l’église, même le don qu’il a, lui sera retiré pendant l’âge Royaume à venir.

Verset 30, « Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Cette parole la même qu’en 24:51, indique que 25:14-30 complètent les versets 24:45-51 concernant la fidélité pour l’œuvre du Seigneur. Matthieu 24:45-51 traitent de l’infidélité d’un serviteur qui n’a pas accompli la mission que le Seigneur lui avait confiée. Les versets 25: 14-30 sont nécessaires pour que l’infidélité du serviteur qui n’a pas fait fructifier le talent du Seigneur puisse être encore traitée.

Dans les deux chapitres, 24 et 25, nous voyons les questions autour des récompenses et des répressions. Selon 24:47, la récompense au serviteur fidèle et prudent est que le Seigneur l’établira sur tous ses biens. L’esclave mauvais, qui bat ses camarades esclaves et mange et boit avec les ivrognes, sera mis en pièces et aura sa part avec les hypocrites, où il y aura des pleurs et des grincements de dents (24:49-51). Dans le chapitre 25 l’homme aux cinq talents et celui aux  deux talents seront récompensés en les établissant sur beaucoup de choses et entreront dans la joie du Seigneur. L’esclave paresseux, au seul talent, cependant, est puni en étant jeté dans les ténèbres. Ici, il ne s’agit pas de faux croyants, mais de véritables croyants qui ne sont pas fidèles. Le Seigneur en disant cela ne fait pas référence à la perdition éternelle, mais à la peine encourue durant l’âge du Royaume à venir.

Nous sommes la richesse et la gloire de Dieu ; mais qu’en faisons-nous ? Et comment vivons-nous ? C’est pourquoi la Bible nous montre que nous aurons des comptes à rendre un jour devant Dieu sur ce que nous avons fait avec ce qui lui appartient.

L’expression «  des pleurs et des grincements de dents » est utilisée six fois dans l’Évangile de Matthieu. Elle est utilisée deux fois concernant la perdition des faux croyants (13:42) et du païen maléfique (13:50). Matthieu 13:42 relatif à l’ivraie, les faux croyants qui seront jetés dans la fournaise ardente.

42 et ils les jetteront dans la fournaise de feu: là seront les pleurs et les grincements de dents

La fournaise ardente n’est pas les ténèbres du dehors, mais l’étang de feu. Matthieu 13:50 concerne les gentils mauvais, le poisson avarié qui sont l’équivalent des boucs dans le chapitre 25.

50 et les jetteront dans la fournaise de feu: là seront les pleurs et les grincements de dents

Ils seront jetés dans la fournaise ardente. Ainsi, ceux qui périssent dans le feu éternel vont pleurer et grincer des dents.

Matthieu 08:12 dit: « mais les fils du royaume seront jetés dans les ténèbres de dehors: là seront les pleurs et les grincements de dents»

Les fils du Royaume sont ceux qui sont certainement sauvés, ils ne seront pas jetés dans la fournaise ardente. Au contraire, ils seront jetés dans les ténèbres du dehors. Je ne crois pas qu’il y ait des ténèbres dans la fournaise ardente. Bien qu’il y ait des pleurs et des grincements de dents pour ceux qui périssent, tant que pour les croyants vaincus ; les croyants vaincus ne seront pas jetés dans l’étang de feu, mais dans les ténèbres du dehors, en dehors de la sphère glorieuse de la présence du Seigneur. Et donc, ils subiront la grande tribulation de la fin des temps.

Matthieu 22:13 dit: «Alors le roi dit aux serviteurs: Liez-le pieds et mains, emportez-le, et jetez-le dans les ténèbres de dehors: là seront les pleurs et les grincements de dents. »

Il s’agit de celui qui n’a pas eu l’habit de noces. Ceci, bien sûr, ne se réfère pas à un non-croyant, mais à un sauvé. Celui-ci ne sera pas jeté dans l’étang de feu, mais dans les ténèbres. Cette expression est utilisée deux autres fois, en 24:51 et en 25: 30. Selon 24:51, le mauvais serviteur sera séparé, il ne sera pas dans la présence du Seigneur et aura sa part avec les hypocrites où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Le verset jumel, 25: 30, dit que l’esclave paresseux sera jeté dans les ténèbres du dehors où il y aura des pleurs et des grincements de dents.

En lisant tous ces versets, nous voyons que les faux croyants, l’ivraie et les gentils maléfiques seront jetés dans la fournaise ardente, l’étang de feu, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Toutefois, les croyants vaincus, comme les fils du Royaume dans le chapitre huit, ceux sans le vêtement de noces dans le chapitre 22 et le serviteur infidèle aux chapitres 24 et 25, seront jetés dans les ténèbres du dehors. Là, dans les ténèbres du dehors, ils souffriront des pleurs et des grincements de dents.

Cela ne fait pas référence à la perdition éternelle, mais à la peine dispensative. En plus du Salut, il y a toujours la question de la récompense et du traitement dispensatif qui seront rendus au cours de l’âge de Royaume à venir. Si nous sommes fidèles au Seigneur, nous serons récompensés au cours du prochain âge en participant à la jouissance du royaume lors du millénium

Colossiens 3,4 : Quand le Christ qui est notre vie, sera manifesté, alors vous aussi, vous serez manifestés avec lui en gloire.

Mais si nous ne sommes pas fidèles au Seigneur, c’est-à-dire que n’aurons pas vécu une vie de vainqueur par Christ, nous recevrons un châtiment, qui consistera d’une part en notre disqualification dans la participation à la jouissance du Royaume à venir, et d’autre part à être discipliné dans les ténèbres du dehors.

Nous venons de voir les questions de la Vie et du Service, par et en Christ pour Dieu. Pour la vie, nous avons besoin du remplissage du Saint-Esprit, et pour le service, nous avons besoin des dons de l’Esprit Saint. Dans notre vie, il nous faut être vigilant, et dans notre service, il nous faut être fidèle. Si nous sommes vigilants et fidèles, alors nous serons enlevés au début de la grande tribulation et nous serons récompensés lorsque le Seigneur reviendra. Nous serons enlevés pour participer aux noces de l’agneau, nous serons récompensés en participant à l’autorité ou au gouvernement du Royaume à venir.

Il est écrit dans 1 Timothée 3 :13 : Car ceux qui remplissent convenablement leur ministère, s’acquièrent un rang honorable et une grande assurance dans la foi en Jésus-Christ. Cette grande assurance dans la foi nous vient, suite à notre fidélité dans le service. Cela, ne l’oublions pas.

N’oublions pas aussi que notre foi ne doit pas reposer sur nous- mêmes, mais sur le Seigneur, car n’est-il pas écritque c’est Dieu qui produit en nous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. (Philippiens 2 :13). Et, que Dieu est fidèle ; comme disait l’apôtre Paul aux chrétiens de Philippes : Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. (Philippiens 1 :6).

Jésus a dit : Mon joug est doux et mon fardeau léger. En fait en étant uni avec le Seigneur, il porte le joug avec nous. 

Et cette vérité de Proverbes 11 :24-25 est valable pour notre service et notre marche avec Dieu :

Tel qui donne libéralement devient plus riche et tel qui épargne à l’excès ne fait que s’appauvrir. L’âme bienfaisante sera rassasiée et celui qui arrose sera lui-même arrosé. Ailleurs il est dit : Donnez et il vous sera donné. (Luc 6 :38). Ainsi que : Celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. (2 Corinthiens 9 :6).

Il est dit aussi: Je puis tout par Christ qui me fortifie. (Philippiens 4 :13).

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