Libéré désormais des conséquences du péché
Depuis la Chute, tout repose sur l’œuvre parfaite accomplie à la croix par le Seigneur Jésus-Christ; rien ne se fonde sur nous-mêmes, ni en nous-mêmes. Par conséquent, si je remporte de réelles victoires dans ma vie, elles ne sont ni mes victoires, ni l’effet de ma perfection. Ce n’est jamais ma victoire, mais toujours celle de Christ. Ce n’est jamais mon œuvre ou ma sainteté, c’est toujours l’œuvre de Christ et la sainteté de Christ. Si la pensée de ma victoire, de ma sanctification, fait son chemin en moi, il n’y a en fait pas de véritable victoire, ni de véritable sanctification. Je dois toujours garder à l’esprit que ma sanctification est en réalité l’œuvre de Jésus-Christ.
La Bible fait une nette distinction entre la tentation et le péché. Comme nous, Christ fut tenté en toutes choses, cependant la Bible dit avec insistance qu’il n’a jamais péché (Hébreux 4:15). Il y a donc une différence entre la tentation et le péché, et la tentation ne conduit pas nécessairement au péché.
« Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter. » (1 Corinthiens 10:13)
« Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles, car tout ce qui est né de Dieu triomphe du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi. » (1 Jean 5:3-4)
La victoire sur le monde n’est pas la nôtre, ni le résultat de notre propre effort. Nous ne sommes pas dotés d’une source d’énergie capable de triompher du monde. Remporter les victoires, c’est l’affaire du Seigneur Jésus-Christ, comme dit plus haut. La victoire est possible dans la vie pratique, pourvu qu’à chaque instant j’élève les mains vides de la foi et que j’accepte le don divin. C’est ici « la victoire qui triomphe du monde« . Dieu a promis dans la Bible que si la tentation existe, il y a aussi un moyen de ne pas y succomber. Recherchons donc ce moyen, avec l’aide de Dieu.
Imaginons que je vive à la lumière de ce que Dieu nous donne pour notre vie ici-bas. Enfant de Dieu, né de nouveau, je connais la réalité de la vraie spiritualité que Christ nous a acquise. Et voilà que soudain le péché réapparaît. Pour une raison ou pour une autre, ma foi en Dieu vacille. A ce moment-là, l’attraction d’un péché spécifique m’a empêché de résister par la foi malgré ma nouvelle relation avec le Dieu trinitaire. La réalité pratique de la vraie spiritualité m’échappe soudain. Un matin, une après-midi, un soir, je découvre que quelque chose a disparu, quelque chose que j’ai connu: ma tranquillité et ma paix.
Je n’ai pas perdu mon salut, car la justification est définitive. J’ai beau chercher, la victoire de Christ sur la croix n’est plus apparente en moi à ce moment-là. Mon attitude, en cette circonstance, ne peut pas manifester aux hommes que Dieu existe. Bien sûr, je ne suis pas séparé de Dieu comme lorsque j’étais perdu, car Dieu me tient fermement, mais ma relation de fils avec son père est interrompue. Et je me souviens de ce que j’avais auparavant.
Une question s’impose alors: Puis-je faire marche arrière?
Dieu soit loué, l’Évangile répond à cette question! La Bible est toujours réaliste, elle s’occupe de ce que nous sommes réellement. Nous pouvons faire marche arrière. Notre retour est possible à cause de cette vérité bien connue : c’est encore et toujours le sang de Christ, l’œuvre parfaite de l’agneau de Dieu, l’œuvre parfaite de Christ accomplie une fois pour toutes.
Le premier pas de cette marche arrière nous est connu. Personne ne peut accepter Jésus comme son Sauveur et être justifié, tant qu’il n’a pas reconnu qu’il est pécheur. Selon 1 Jean 1:4-9, il est clair qu’après avoir péché, le premier pas du chrétien vers la réhabilitation est de reconnaître devant Dieu qu’il s’est détourné de lui. Il ne cherche pas d’excuse, et ne met pas ce péché sur le dos de quelqu’un d’autre. Il l’appelle péché et rien de moins, même s’il ne s’agit que d’une attitude intérieure. Il doit le regretter.
« Et nous écrivons ces choses, afin que notre joie soit parfaite. La nouvelle que nous avons apprise de lui, et que nous vous annonçons, c’est que Dieu est lumière, et qu’il n’y a point en lui de ténèbres. Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière (cette lumière n’est pas une simple illumination, mais désigne de toute évidence sa sainteté), nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché (maintenant). Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité.« (1 Jean 1:4-9)
Remarquons avec quelle douceur Dieu s’occupe de ses enfants lorsqu’ils sont tombés, et quel est son but lorsqu’il nous corrige: nous amener à reconnaître comme tel le péché commis.
« Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils: Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment: c’est comme des fils que Dieu vous traite; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils. » (Hébreux 12:5-8)
S’il y a péché dans notre vie, et que nous persistions sans que Dieu mette sa main sur nous pour nous châtier avec amour, nous ne serions plus alors des enfants de Dieu. Mais Dieu nous aime trop pour cela. Il nous aime énormément comme ses enfants d’adoption.
« D’ailleurs, puisque nos pères selon la chair nous ont châtiés, et que nous les avons respectés, ne devons-nous pas à bien plus forte raison nous soumettre au Père des esprits, pour avoir la vie ? Nos pères nous châtiaient pour peu de jours, comme ils le trouvaient bon; mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice. » (Hébreux 12:9-11)
Dieu poursuit un but bien précis lorsqu’il me discipline. Outre l’apprentissage de l’honnêteté, il veut me faire posséder ce « fruit paisible de la justice » et, une fois ces questions réglées, me faire retrouver la paix. Tels sont les tendres soins de Dieu envers moi.
Mais il y a une condition à remplir. Ce fruit paisible de la justice revient à ceux qui connaissent la réalité de la discipline divine; autrement dit, à ceux qui cherchent à comprendre son enseignement au travers de l’épreuve. La discipline de Dieu le Père, a pour but de nous amener à reconnaître que tel péché bien précis est un péché. Sa main peut s’appesantir toujours plus sur nous jusqu’à ce que nous le reconnaissions comme tel, et que nous mettions fin à la recherche d’échappatoires en lui donnant des noms fantaisistes, ou en en rendant d’autres personnes responsables, ou encore en lui cherchant une excuse quelconque. Voulons-nous que la relation soit rétablie? En tant qu’enfants de Dieu, nous pouvons l’obtenir. La relation peut être rétablie à tout instant, mais je n’y suis pas prêt tant que je ne suis pas décidé à appeler péché tel péché bien précis.
Dire « j’ai péché » ne suffit pas. C’est vague. Il faut vouloir appeler péché l’acte qui en est un. En me replaçant dans le jardin de Géthsémané avec Christ, j’entends le Christ, pleinement homme, déclarer: « Que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne ». Christ tient un langage à l’opposé de celui d’Adam et Ève dans le Jardin de la Chute. De la même façon, je dois dire, ces mots pleins de signification: « Que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne« , à propos de mon péché bien précis. Il ne suffit pas de rester vague et de dire : « Que ta volonté soit faite », mais plutôt : « Que ta volonté soit faite à propos de cette pensée, de cette parole, de cet acte, que je reconnais être un péché ».
« Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. » (1 Jean 1:6)
Quiconque choisit de continuer sa marche dans les ténèbres ne peut être en libre communion avec celui qui n’est que lumière et sainteté. C’est tout simplement impossible.
« Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde.« (1 Jean 2:16)
Voilà l’antithèse non seulement de sa parole-loi, mais encore de sa nature, de son essence. Comment pouvons-nous dire que nous avons communion avec Dieu, si nous prenons délibérément une voie qui est en profonde contradiction avec ce qu’il est?
« Que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne ». Lorsque j’exprime cette prière à propos de mon péché, je suis à nouveau une créature devant son Dieu, je retrouve la place pour laquelle j’ai été initialement créé. Tributaire de la faute en Éden, vu ma condition pécheresse, le moi est à nouveau crucifié, car il ne peut y avoir de résurrection sans crucifixion. La vie chrétienne connaît un ordre bien précis: pas de réconciliation sans repentance et une confession directement adressée à Dieu. Dieu a une personnalité. Il est saint. Si Dieu est tel, et si je suis devenu son enfant, n’est-il pas normal que je revienne à lui en lui disant que je regrette ce que j’ai fait, si j’ai commis un péché, un acte qui est contraire à son essence? Certes, il se peut qu’en pratique nous ne saisissions pas bien toute la portée d’un péché. Plongés dans le péché, nous ne pouvons donc pas toujours discerner tout ce que nous sommes. Il se peut que notre péché soit en grande partie caché, ou même enfoui dans notre subconscient, n’émergeant que de temps en temps. Mais quelle que soit la partie du mal qui apparaît, ce que nous en percevons est péché; je dois l’apporter en toute sincérité au Dieu qui connaît mon être tout entier, et lui dire avec un réel regret: Père, j’ai péché.
Nous avons fait le parallèle entre la justification et la sanctification, dans l’article précédent, dans « vivre son salut – un exercice de tous les instants », entre la manière de devenir chrétien et la manière de vivre la vie chrétienne. Dans la justification, le premier pas consiste à reconnaître que je suis pécheur, placé sous la juste colère de Dieu et incapable de me sauver moi-même. Pour vivre son salut, le premier pas que je dois accepter de faire, consiste à reconnaître que je ne peux vivre cette nouvelle vie par mes propres forces, ni par ma propre bonté. Lorsqu’il s’agit de revenir à Dieu après avoir péché, le premier pas est identique. Je dois reconnaître ce péché précis que j’ai commis. Un seul principe gouverne ces trois situations: la justification, la sanctification, le péché. Nous avons affaire au même Dieu et au même problème à la base. Mais dans chacune des trois circonstances, le premier pas qui consiste à reconnaître n’est pas suffisant; je dois recevoir le don de Dieu par la foi. Ainsi, si j’ai péché en tant que chrétien, seule l’œuvre parfaite de Jésus-Christ accomplie autrefois sur la croix du Calvaire, suffit à ma restauration. Seul, le sang de Christ est suffisant pour me purifier de mon péché, pour enlever ma souillure. Il me faut donc placer mon péché sous le sang de Christ, par la foi. Le processus reste toujours le même; nous retrouvons ici la passivité active déjà mentionnée dans l’article précédent. Nous ne pouvons pas nous purifier nous-mêmes, mais Dieu nous a créés à son image, et c’est sur cette base qu’il traite avec nous.
Tout repose sur le fait que le sang de Christ a un sens dans notre vie présente; notre retour vers Dieu a lieu lorsque, par la foi, nous appliquons cette réalité à chaque péché précis. Il ne s’agit pas de recevoir une « seconde bénédiction », mais d’apprendre à discerner concrètement ce que signifie l’œuvre de Jésus-Christ sur la croix pour notre vie présente, et d’en tirer les conséquences pratiques. Pourvu que la réalité s’appuie sur la connaissance que nous avons de ce que Christ nous a acquis, non seulement en vue de notre élévation céleste, mais encore pour notre vie ici-bas; et qu’elle s’incarne, ensuite, dans une vie de foi à chaque instant.
Le sang de Christ a une signification pour ma vie présente, lorsque j’ai péché et que j’ai perdu la paix intérieure. Mon rétablissement doit d’abord reposer sur la compréhension de ce que Christ a fait pour moi dans ce domaine, puis sur une permanente mise en pratique de ce savoir.
Ce processus n’est pas automatique; il s’agit d’intégrer la signification de l’œuvre de Christ – œuvre parfaite accomplie dans l’histoire, fondement de notre foi – dans nos vies présentes de manière consciente.
La parabole du fils prodigue racontée par Christ devrait nous réjouir profondément. C’est l’histoire d’un homme qui, bien que fils, s’est enfoncé dans la boue du péché. La Bible souligne bien la gravité de ses péchés, même selon les critères du monde. Et pourtant à son retour, il trouve un père qui l’attend, les bras ouverts. Le sang de Christ peut purifier le plus noir des péchés. Il n’y a pas de péché trop grand: notre communion avec Dieu peut toujours être rétablie, pourvu que nous ayons l’humilité d’appeler péché ce qui l’est et que, par la foi, nous placions ce péché précis sous le sang de Christ. Quand mon cœur m’accuse: « tu as recommencé », une fois de plus je crois Dieu quant à la valeur de l’œuvre parfaite de Jésus-Christ. Oui, il n’y a pas de résurrection possible, tant que la mort n’est pas intervenue. Mais en vertu de la victoire de Christ, la résurrection doit suivre la mort. La vie chrétienne ne s’arrête jamais à l’aspect négatif. L’aspect négatif est bien là, car l’homme est en révolte, mais l’aspect positif suit toujours. De même qu’un jour mon corps ressuscitera des morts, de même je suis appelé à vivre dès maintenant une vie de résurrection par Son Esprit et par la foi, mais pour cela je dois être purifié aux yeux du Père en Jésus-Christ.
Après avoir placé notre péché précis sous l’efficacité de l’œuvre parfaite de Christ, il est merveilleux de dire consciemment: « Merci Seigneur, pour une œuvre aussi parfaite ». D’où le titre du blog « Tout est accompli en Jésus-Christ » Remercier n’est pas nécessaire à notre restauration, mais cela nous procure certitude et paix. Nous disons merci pour l’œuvre de la croix, une œuvre pleinement achevée et pleinement suffisante pour nous faire retrouver une totale communion avec Dieu. Nos sentiments n’y sont pour rien, aussi bien pour notre restauration que pour notre justification. L’une comme l’autre repose sur l’œuvre parfaite de Christ accomplie dans l’histoire, et sur les promesses objectives de la Parole de Dieu. Si nous croyons Dieu et ce qu’il nous enseigne sur l’efficacité de l’œuvre de Christ, nous pouvons avoir toute assurance, quelle que soit la gravité de notre faute. Tel est le sens chrétien de la libération de l’esclavage que peut nous imposer notre conscience.
Ainsi, dès que ma conscience, sous l’action de l’Esprit Saint, me montre un péché précis, j’appelle ce péché par son nom et je le place de manière consciente sous le sang de Christ. Dans ma vie de communion avec Dieu, je déshonore l’œuvre parfaite de Christ en continuant de me tourmenter pour un péché déjà couvert. Ce tourment continuel fait outrage à la valeur infinie de la mort du Fils de Dieu. Ma communion avec Dieu a été rétablie.
Lorsque je remercie Dieu de manière consciente pour l’œuvre parfaite accomplie à la croix, ma conscience trouve du repos. Ma communion avec Dieu a été rétablie de façon surnaturelle. Je suis purifié, prêt à poursuivre ma vie chrétienne, et prêt à être utilisé par le Saint-Esprit pour le combat. Le Saint-Esprit ne peut pas se servir de moi tant que je ne suis pas purifié, mais une fois lavé de mon péché, je suis prêt. Et sur la base de l’œuvre de Christ je peux revenir pour être purifié aussi souvent que nécessaire.
Ajoutons encore: « Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes jugés, nous sommes châtiés par le Seigneur, afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde. » (1 Corinthiens 11:31-32)
Selon ce verset, nous n’avons pas besoin d’attendre le châtiment pour retrouver la communion avec Dieu. La discipline de Dieu n’est pas une punition. La punition a été subie entièrement à la croix du Calvaire: il n’y a pas de double condamnation quand nous avons à faire au Dieu Saint comme juge. Notre culpabilité a disparu une fois pour toute; le châtiment imposé à l’enfant de Dieu n’a pas un caractère de punition. Dieu nous châtie dans le but de restaurer notre communion avec lui, et ne le fait qu’en cas de nécessité.
Si nous nous jugeons nous-mêmes, si nous appelons le péché par son nom et le plaçons sous le sang du Seigneur Jésus-Christ, il ne nous châtiera pas. C’est ce à quoi Paul nous incite. Et n’oublions, un autre verset important si nous vivons ainsi notre salut, nous aurons aussi : « Cette loi de vie de L’Esprit en Jésus-Christ qui nous libère de la loi du péché et de la mort » Romains 8,2. Oui, il est bien préférable de ne pas pécher. Mais lorsque nous péchons, n’est-il pas merveilleux de pouvoir aussitôt retrouver la communion avec Dieu? C’est le premier pas vers notre affranchissement des conséquences de l’esclavage du péché dans la vie présente. Et ce pas là, nous permet de vivre pleinement cette loi de Vie de l’Esprit en Jésus-Christ.
Un autre pas aussi important que je vais développer dans ce volet, est la séparation de l’homme avec lui-même, d’avec sa nature première, afin que cette loi de Vie en Jésus-Christ par Son Esprit nous libère de nous-même, et se manifeste, nous permettant ainsi d’être son expression, et de vivre aussi les œuvres que le Père nous a prédestinées.
En résumé, si nous voulons vivre notre salut, la première démarche que nous sommes appelés à faire, est de nous approcher de Dieu, dans le nom de Jésus qui est le seul Médiateur entre Dieu et les hommes (1 Timothée 2:5), et de mettre notre vie en règle devant le Seigneur, en lui confessant tout péché connu et en l’abandonnant. Sachant que si nous le faisons, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner; car le sang de Jésus nous purifie de tout péché. (1 Jean 1:7)
Ainsi, le chemin vers Dieu est ouvert, il n’y a plus d’obstacles et nous pouvons alors savoir avec certitude que non seulement Dieu écoute, mais aussi qu’il agira.



est il possible de savoir qui est l’auteur de cet article interessant. je voudrais une permission pour le publier en langue russe pour le revue catechetique Catholique de la Russie